PAPEETE, le 8 août 2019 – Sept mois après le procès en première instance du crash d’Air Moorea, les familles s’apprêtent à se recueillir 12 ans jour pour jour après le terrible accident qui a coûté la vie à 20 personnes. Le procès en appel se tiendra du 12 au 29 novembre.
Le 9 août 2007, un Twin Otter de la compagnie Air Moorea s’écrasait peu après le décollage au large de la piste de Tema’e à Moorea. Vingt-et-une personnes avaient trouvé la mort, laissant ainsi des dizaines de familles endeuillées. Douze ans jour pour jour après le drame, les proches des victimes se réuniront demain à midi à la stèle érigée en hommage aux disparus au Parc Paofai.
Sur le plan juridique, un premier procès a eu lieu en janvier dernier à l’issue duquel six personnes, dont Freddy Chanseau, le directeur général de la compagnie Air Moorea à l’époque des faits, avaient été condamnées à des peines allant jusqu’à 18 mois de prison ferme. Lors des deux semaines d’audience, les avocats de la défense avaient fait citer de nombreux experts afin de prouver que l’on ne pouvait déterminer la cause exacte du crash. Les conseils des parties civiles avaient quant à eux affirmé que l’accident était lié à une rupture du câble de gouverne de profondeur, rupture elle-même relative aux manquements aux obligations de sécurité et d’entretien des appareils de la compagnie.
Très attendu, le procès en appel aura lieu du 12 au 29 novembre. Tout comme en première instance, de nombreux proches des victimes viendront de métropole pour assister aux débats. L’association d’aide aux victimes, l’APAJ, est d’ores et déjà mobilisée pour organiser ce second procès en partenariat avec la justice.
Le 9 août 2007, un Twin Otter de la compagnie Air Moorea s’écrasait peu après le décollage au large de la piste de Tema’e à Moorea. Vingt-et-une personnes avaient trouvé la mort, laissant ainsi des dizaines de familles endeuillées. Douze ans jour pour jour après le drame, les proches des victimes se réuniront demain à midi à la stèle érigée en hommage aux disparus au Parc Paofai.
Sur le plan juridique, un premier procès a eu lieu en janvier dernier à l’issue duquel six personnes, dont Freddy Chanseau, le directeur général de la compagnie Air Moorea à l’époque des faits, avaient été condamnées à des peines allant jusqu’à 18 mois de prison ferme. Lors des deux semaines d’audience, les avocats de la défense avaient fait citer de nombreux experts afin de prouver que l’on ne pouvait déterminer la cause exacte du crash. Les conseils des parties civiles avaient quant à eux affirmé que l’accident était lié à une rupture du câble de gouverne de profondeur, rupture elle-même relative aux manquements aux obligations de sécurité et d’entretien des appareils de la compagnie.
Très attendu, le procès en appel aura lieu du 12 au 29 novembre. Tout comme en première instance, de nombreux proches des victimes viendront de métropole pour assister aux débats. L’association d’aide aux victimes, l’APAJ, est d’ores et déjà mobilisée pour organiser ce second procès en partenariat avec la justice.
Encadré : Peines prononcées en première instance
Guy Yeung : relaxe en l’absence de faute caractérisée relevée à son encontre, ne disposait pas de l'autorité nécessaire.
Freddy Chanseau : 36 mois de prison dont 18 avec sursis, amende de trois millions de Fcfp, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Andriamanonjisoa Ratzymbasafy : trois ans de prison dont deux avec sursis.
Jacques Gobin : trois ans de prison dont 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Jean-Pierre Tinomano : 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Stéphane Loisel: 36 mois dont 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Didier Quemeneur : 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Air Moorea : amende de 25 millions de Fcfp.
Freddy Chanseau : 36 mois de prison dont 18 avec sursis, amende de trois millions de Fcfp, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Andriamanonjisoa Ratzymbasafy : trois ans de prison dont deux avec sursis.
Jacques Gobin : trois ans de prison dont 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Jean-Pierre Tinomano : 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Stéphane Loisel: 36 mois dont 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Didier Quemeneur : 24 mois avec sursis, interdiction définitive d'exercer une activité d'encadrement ou de contrôle au sein d'une compagnie aérienne dans les domaines de la navigabilité ou de la maintenance aéronautique.
Air Moorea : amende de 25 millions de Fcfp.