Paris, France | AFP | lundi 20/12/2021 - Les forces de l'ordre ont mis au jour un total de 182.000 faux pass sanitaires depuis l'instauration du dispositif cet été, dans le cadre de 400 enquêtes, selon un nouveau bilan dressé lundi par le ministère de l'Intérieur.
Le précédent chiffre donné par Beauvau vendredi faisait état de 110.000 faux pass sanitaires en circulation.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait, selon son entourage, donné la semaine dernière instruction aux directeurs généraux de la police et de la gendarmerie d'intensifier les contrôles.
Jeudi, il avait annoncé l'interpellation d'une centaine de personnes, à la fois des usagers et des réseaux de trafiquants, précisait son entourage.
Vendredi, l'AFP avait appris de source proche du dossier le démantèlement, début décembre, d'un réseau qui a permis de créer entre 5.000 et 10.000 faux pass sanitaires pour un bénéfice de l'ordre de deux millions d'euros.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les faussaires ont récupéré les identifiants de pharmaciens sur le site de l'Ordre national des pharmaciens.
Face à la multiplication des faux pass sanitaires, police et gendarmerie ont renforcé leurs investigations numériques et répertorié d'autres modes opératoires, dont l'achat de faux certificats de vaccination sur internet et l'usage frauduleux d'un QR code attribué à un tiers.
Les autorités traquent aussi les professionnels de santé ou agents administratifs qui fournissent de faux pass.
Face à la cinquième vague du Covid-19 et l'arrivée du variant Omicron en France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi plusieurs nouvelles mesures, dont la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal.
Le gouvernement espère son adoption fin janvier pour une entrée en vigueur dans la foulée.
Concrètement, pour entrer dans les lieux soumis à ce pass (restaurants, lieux de culture, de loisirs...), un test négatif ne suffira plus: il faudra forcément avoir été vacciné (ou guéri du Covid) et avoir reçu une dose de rappel.
Le précédent chiffre donné par Beauvau vendredi faisait état de 110.000 faux pass sanitaires en circulation.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait, selon son entourage, donné la semaine dernière instruction aux directeurs généraux de la police et de la gendarmerie d'intensifier les contrôles.
Jeudi, il avait annoncé l'interpellation d'une centaine de personnes, à la fois des usagers et des réseaux de trafiquants, précisait son entourage.
Vendredi, l'AFP avait appris de source proche du dossier le démantèlement, début décembre, d'un réseau qui a permis de créer entre 5.000 et 10.000 faux pass sanitaires pour un bénéfice de l'ordre de deux millions d'euros.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les faussaires ont récupéré les identifiants de pharmaciens sur le site de l'Ordre national des pharmaciens.
Face à la multiplication des faux pass sanitaires, police et gendarmerie ont renforcé leurs investigations numériques et répertorié d'autres modes opératoires, dont l'achat de faux certificats de vaccination sur internet et l'usage frauduleux d'un QR code attribué à un tiers.
Les autorités traquent aussi les professionnels de santé ou agents administratifs qui fournissent de faux pass.
Face à la cinquième vague du Covid-19 et l'arrivée du variant Omicron en France, le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi plusieurs nouvelles mesures, dont la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal.
Le gouvernement espère son adoption fin janvier pour une entrée en vigueur dans la foulée.
Concrètement, pour entrer dans les lieux soumis à ce pass (restaurants, lieux de culture, de loisirs...), un test négatif ne suffira plus: il faudra forcément avoir été vacciné (ou guéri du Covid) et avoir reçu une dose de rappel.