Tahiti, le 5 octobre 2025 - La 2e édition des relais Ekiden Socredo (marathon) et Polynésienne des eaux Half-Ekiden (semi-marathon) s’est déroulée samedi après-midi sur le front de mer de Papeete entre l’esplanade To’ata et le quai des ferries. Énorme succès populaire pour l’événement qui a réuni 1 200 coureurs avec le Mini-Ekiden réservé aux jeunes. L’AS Central Sport et ses six relayeurs se sont imposés sur le marathon en 2 h 36’ 14’’ et Vaima Sport a remporté le semi-marathon disputé par équipes de trois coureurs en 1 h 23’ 47’’.
La Fédération d’athlétisme de Polynésie française (FAPF), qui avait déjà réussi son pari en 2024 en lançant le concept des courses Ekiden avec le concours de la ville de Papeete, a fait encore mieux cette année au niveau de la participation avec 1 200 engagés samedi. Et la décision d’avoir déplacé le cœur de l’événement du stade Willy-Bambrige à l’esplanade de To’ata, où l’espace était plus resserré, a eu un effet positif en créant une ambiance plus festive.
De plus en plus populaire à travers le monde, l’Ekiden, concept originaire du Japon, se présente sous la forme d’un marathon (42,195 km) à courir par équipes de six relayeurs qui alternent entre 5 et 10 km individuellement. Et l’Ekiden tahitien s’est enrichi d’un semi-marathon (20 km) à couvrir par équipes de trois relayeurs ainsi que d’un Mini-Ekiden qui s’est déroulé sur 6 km par équipes de quatre coureurs âgés de 11 à 14 ans. Ce sont d’ailleurs les jeunes qui ont lancé le programme du jour à 14 heures, le quatuor des Tamarii Punaruu remportant ce premier Mini-Ekiden.
Central Sport domine nettement le marathon
Place ensuite au marathon dont le départ était donné à 15 heures. 103 équipes y étaient engagées, les ambitions des uns et des autres y étant bien évidemment différentes. Pour la majorité, l’essentiel était de participer et pour les coureurs plus expérimentés, l’objectif était de réaliser une bonne performance. La chaleur était forte par instants, mais le ciel souvent couvert a protégé les organismes du soleil. Si le premier relais positionnait l’AS Tefana devant, l’AS Central Sport se portait ensuite en tête qu’il n’a plus quittée jusqu’à l’arrivée augmentant régulièrement son avance. Miguel Covillon, Thomas Lacomar, Amandine Matera, Felice Covillon, William Krener et Sophie Bouchonnet, qui s’étaient succédé, bouclaient la distance en 2 h 36’ 07, soit deux minutes de moins que le relais vainqueur en 2024 mais sur un parcours moins exigeant, comme le soulignait Felice Covillon : ‘’Je signe un bon chrono de 34 minutes mais je ne suis pas sûr qu’il y ait exactement 10 kilomètres. Je suis content de ma performance personnelle mais notre succès est avant tout collectif et on avait tous à cœur de faire honneur à Central. On s’est chacun entraîné de notre côté pour préparer l’Ekiden et on avait tous de bonnes jambes aujourd’hui et une bonne synergie. On fait un meilleur temps que les vainqueurs de 2024 avec une équipe vraiment mixte, c’est aussi une grosse satisfaction, mais il faut quand même dire que le parcours était plus facile puisqu’il n’y avait pas la montée du début de la RDO. Merci en tout cas à l’organisation pour proposer aux pratiquants de course à pied ce type d’événement, c’est quelque chose de fort à vivre.”
Le team VSOP, emmené par Damien Troquenet et Aurélie Steelandt, tous deux récemment sacrés champions de Polynésie du semi-marathon, terminait 2e en 2 h 39’ 32’’, le team Tefana complétant le podium en 2 h 39’ 38’’.
Place ensuite au marathon dont le départ était donné à 15 heures. 103 équipes y étaient engagées, les ambitions des uns et des autres y étant bien évidemment différentes. Pour la majorité, l’essentiel était de participer et pour les coureurs plus expérimentés, l’objectif était de réaliser une bonne performance. La chaleur était forte par instants, mais le ciel souvent couvert a protégé les organismes du soleil. Si le premier relais positionnait l’AS Tefana devant, l’AS Central Sport se portait ensuite en tête qu’il n’a plus quittée jusqu’à l’arrivée augmentant régulièrement son avance. Miguel Covillon, Thomas Lacomar, Amandine Matera, Felice Covillon, William Krener et Sophie Bouchonnet, qui s’étaient succédé, bouclaient la distance en 2 h 36’ 07, soit deux minutes de moins que le relais vainqueur en 2024 mais sur un parcours moins exigeant, comme le soulignait Felice Covillon : ‘’Je signe un bon chrono de 34 minutes mais je ne suis pas sûr qu’il y ait exactement 10 kilomètres. Je suis content de ma performance personnelle mais notre succès est avant tout collectif et on avait tous à cœur de faire honneur à Central. On s’est chacun entraîné de notre côté pour préparer l’Ekiden et on avait tous de bonnes jambes aujourd’hui et une bonne synergie. On fait un meilleur temps que les vainqueurs de 2024 avec une équipe vraiment mixte, c’est aussi une grosse satisfaction, mais il faut quand même dire que le parcours était plus facile puisqu’il n’y avait pas la montée du début de la RDO. Merci en tout cas à l’organisation pour proposer aux pratiquants de course à pied ce type d’événement, c’est quelque chose de fort à vivre.”
Le team VSOP, emmené par Damien Troquenet et Aurélie Steelandt, tous deux récemment sacrés champions de Polynésie du semi-marathon, terminait 2e en 2 h 39’ 32’’, le team Tefana complétant le podium en 2 h 39’ 38’’.
Un concept qui va durer
Le départ du semi-marathon était donné à 16 heures et une multitude de coureurs allait dès lors se croiser sur le parcours dessiné entre l’esplanade de To’ata et le quai des ferries, le semi-marathon mettant 111 équipes en scène. Pas de bousculades toutefois, les coureurs ayant l’espace nécessaire pour se doubler. C’est le trio de Vaima Sport, constitué de trois footballeurs de l’élite locale – Tamatoa Tetauira, Roonui Tinirauarii et Rick Mou – qui s’imposait en 1 h 23’ 47’’ devant les relais baptisés Les Tupa’s de Plastiserd (1 h 24’ 14’’) et le team Vaporfly (1 h 27’ 08’’).
Joëlle Lecroart, coordinatrice de l’événement et présidente de la commission du running à la FAPF, soulignait à juste titre la réussite de l’événement : “La première édition avait été un succès au niveau de la participation, mais on a fait encore mieux cette année avec 1 200 coureurs sur les trois courses. On a changé de spot car l’esplanade de To’ata était mieux adaptée pour installer un village course et y créer une animation plus centrale. On a bien travaillé avec la mairie de Papeete et la police municipale pour créer un beau parcours qui est bien sécurisé. Cette deuxième édition est une réussite comme la première et le concept Ekiden est appelé à durer dans le temps, d’autant que l’on a de très bons retours de la part des participants.”
L’Ekiden tahitien a aussi un impact caritatif, une partie de ses bénéfices devant être reversée à l’association Fare Heimanava Papa Nui qui apporte son soutien aux personnes concernées par la trisomie 21 ou porteuses d’une déficience mentale. Une vente de tee-shirts de course a également été organisée au profit de l’association Te Vai-Ete du père Christophe.
Les amateurs de course à pied pourront remettre ça samedi prochain mais dans un contexte bien différent à l’occasion de la Fautaua Nike Ultimate qui se déroulera dans la vallée de la Fautaua.
Patrice Bastian






































