Tahiti, le 4 août 2025 – Un coup de feu a été tiré dimanche à Heiri. Une “douille engagée a été retrouvée, mais pour l’instant, l’arme n’a pas été récupérée”. Au cours d’une fouille, de la méthamphétamine a été trouvée. Le jeune homme soupçonné être à l’origine du tir et le détenteur de la drogue ont été placés en garde à vue. Le chef de la police municipale de Faa’a dit craindre pour ses agents.
C’est vers 17 heures, dimanche, que la police municipale de Faa’a a été appelée par un des riverains de Heiri. “Il a entendu une sorte de détonation”, relate le chef de la police municipale, Ariinui Tarahu. Les mūto’i relaient alors l’information à la gendarmerie qui leur dit avoir reçu un appel identique. Les forces de l’ordre se rendent sur les lieux.
“Une fouille a été effectuée et plusieurs douilles ont été trouvées dont une qui a été engagée. Pour l’instant, l’arme n’a pas été récupérée”, témoigne Ariinui Tarahu.
Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, “l’une pour détention d’ice et l’autre pour le coup de feu”, complète le chef de la police municipale de Faa’a.
Selon les voisins, une dispute aurait duré une bonne partie de l’après-midi et ce serait terminée par ce tir. “C’était un peu la panique dans le quartier”, nous dit l’un des voisins. “Mais la question est comment est-ce qu’ils ont pu avoir une arme à feu en leur possession ? Ça fait peur”, témoigne un autre riverain.
C’est vers 17 heures, dimanche, que la police municipale de Faa’a a été appelée par un des riverains de Heiri. “Il a entendu une sorte de détonation”, relate le chef de la police municipale, Ariinui Tarahu. Les mūto’i relaient alors l’information à la gendarmerie qui leur dit avoir reçu un appel identique. Les forces de l’ordre se rendent sur les lieux.
“Une fouille a été effectuée et plusieurs douilles ont été trouvées dont une qui a été engagée. Pour l’instant, l’arme n’a pas été récupérée”, témoigne Ariinui Tarahu.
Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, “l’une pour détention d’ice et l’autre pour le coup de feu”, complète le chef de la police municipale de Faa’a.
Selon les voisins, une dispute aurait duré une bonne partie de l’après-midi et ce serait terminée par ce tir. “C’était un peu la panique dans le quartier”, nous dit l’un des voisins. “Mais la question est comment est-ce qu’ils ont pu avoir une arme à feu en leur possession ? Ça fait peur”, témoigne un autre riverain.
“J’ai de plus en plus peur pour mes agents”
Ariinui Tarahu est mūto’i depuis 22 ans dont 18 à la tête du service de la police municipale de Faa’a : “J’ai de plus en plus peur pour mes agents”, nous explique-t-il. “Parce que les temps changent et pas qu’à Faa’a, la tendance est la même partout.”
Pour lui, il n’y a pas de secret : “Il faut que nos gars soient formés et il faut aussi qu’on ait plus d’agents.” Il regrette que les agents de la police municipale n’aient pas “de formation poussée sur la détection de stupéfiants car ce qui m’inquiète, c’est que quand les gens consomment l’ice, ils ne sont plus eux-mêmes ; on ne les reconnaît pas. Qui dit ice et trafic de drogue dit aussi armes derrière, c’est cela qui est inquiétant. On a l’impression que ce qu’on voyait dans les films ou dans les reportages sur d’autres pays, ça arrive chez nous.”
Et il appelle tout un chacun à se battre contre ce fléau : “Ce problème ne concerne pas seulement l’État, ou le Pays. Il concerne tout le monde. Il faut qu’on en parle à l’école, dans les communes et à l’échelle du Pays et de l’État. Et il faut surtout qu’il y ait une coordination.”
Le chef de la police municipale s’interroge sur le fait que les gendarmes soient équipés d’un gilet pare-balles et estime que “cela veut dire qu’il y a des suspicions d’armes qui circulent. Et nos agents sont primo intervenants. Dès fois, on intervient chez des gens et on ne sait même pas qu’ils sont fichés pour détention d’armes ou autre chose, parce qu’on est mūto’i ?”
Aussi, l’agent des forces de l’ordre de proximité souhaiterait un meilleur “partage d’informations” entre les mūto’i et les gendarmes, surtout lorsqu’“on doit agir ensemble (…). On fait appel à nos services et parfois, on n’est pas informé des conditions d’intervention. On va au casse-pipe, quoi”.
Pour lui, il n’y a pas de secret : “Il faut que nos gars soient formés et il faut aussi qu’on ait plus d’agents.” Il regrette que les agents de la police municipale n’aient pas “de formation poussée sur la détection de stupéfiants car ce qui m’inquiète, c’est que quand les gens consomment l’ice, ils ne sont plus eux-mêmes ; on ne les reconnaît pas. Qui dit ice et trafic de drogue dit aussi armes derrière, c’est cela qui est inquiétant. On a l’impression que ce qu’on voyait dans les films ou dans les reportages sur d’autres pays, ça arrive chez nous.”
Et il appelle tout un chacun à se battre contre ce fléau : “Ce problème ne concerne pas seulement l’État, ou le Pays. Il concerne tout le monde. Il faut qu’on en parle à l’école, dans les communes et à l’échelle du Pays et de l’État. Et il faut surtout qu’il y ait une coordination.”
Le chef de la police municipale s’interroge sur le fait que les gendarmes soient équipés d’un gilet pare-balles et estime que “cela veut dire qu’il y a des suspicions d’armes qui circulent. Et nos agents sont primo intervenants. Dès fois, on intervient chez des gens et on ne sait même pas qu’ils sont fichés pour détention d’armes ou autre chose, parce qu’on est mūto’i ?”
Aussi, l’agent des forces de l’ordre de proximité souhaiterait un meilleur “partage d’informations” entre les mūto’i et les gendarmes, surtout lorsqu’“on doit agir ensemble (…). On fait appel à nos services et parfois, on n’est pas informé des conditions d’intervention. On va au casse-pipe, quoi”.
































