
Sarah et Laurent Bourgeon sont à la fois planteurs et transformateurs (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 11 mars 2025 – La production de chocolat local nécessite de nombreuses étapes que l’entreprise de Taravao, Couleur Cacao, propose de faire découvrir ce week-end. Les trois créneaux affichent complet, mais d’autres sessions se profilent. L’occasion d’en apprendre davantage sur cette filière émergente.
Samedi 15 et dimanche 16 mars, Couleur Cacao organise trois visites dans les coulisses de sa production de chocolat local. Si l’entreprise existe depuis 16 ans, c’est la première fois qu’elle se lance dans un tel circuit. Et pour cause : après plusieurs années de patience, les premiers cacaoyers de la plantation de 4 hectares située dans l’arboretum du plateau de Taravao sont arrivés à maturité, se chargeant de fleurs et de fruits.
Après ce volet agricole en pleine nature, une deuxième étape sera consacrée à l’agro-transformation à l’atelier de production, pour finir par une dégustation. “On veut répondre à la curiosité du grand public et des familles, en plus des demandes d’associations et d’établissements scolaires. On est là pour partager notre propre expérience de planteurs et transformateurs”, expliquent Sarah et Laurent Bourgeon, entrepreneurs passionnés qui assureront eux-mêmes la présentation.
Samedi 15 et dimanche 16 mars, Couleur Cacao organise trois visites dans les coulisses de sa production de chocolat local. Si l’entreprise existe depuis 16 ans, c’est la première fois qu’elle se lance dans un tel circuit. Et pour cause : après plusieurs années de patience, les premiers cacaoyers de la plantation de 4 hectares située dans l’arboretum du plateau de Taravao sont arrivés à maturité, se chargeant de fleurs et de fruits.
Après ce volet agricole en pleine nature, une deuxième étape sera consacrée à l’agro-transformation à l’atelier de production, pour finir par une dégustation. “On veut répondre à la curiosité du grand public et des familles, en plus des demandes d’associations et d’établissements scolaires. On est là pour partager notre propre expérience de planteurs et transformateurs”, expliquent Sarah et Laurent Bourgeon, entrepreneurs passionnés qui assureront eux-mêmes la présentation.
1 tonne en 2024
L’occasion d’en apprendre un peu plus sur les enjeux de cette filière émergente, qui ne dispose pas pour l’instant de son syndicat, contrairement au café ou à la canne à sucre. “La DAG (Direction de l’agriculture, NDLR) commence à s’y intéresser : elle a nommé un jeune ingénieur pour s’occuper de la filière cacao, donc on a une aide un peu plus poussée depuis deux ans. C’est une filière naissante et pas encore structurée : tout reste à faire. Par exemple, on aimerait bien que les gens puissent être formés à fermentation, au séchage et à la torréfaction des fèves : ce serait l’idéal pour nous en gain de temps, et pour les agriculteurs pour augmenter leur prix de vente”, suggère Sarah Bourgeon.
En 2024, l’entreprise a produit une tonne de chocolat local, essentiellement sous forme de tablettes. À terme, elle envisage de se passer de l’importation de cacao pour toutes ses productions, pâtisseries comprises, en sachant que la demande en matière brute émane aussi d’hôtels et de restaurants. “On est sous un climat qui nous permettrait de le faire, donc ce serait intéressant d’être en autonomie sur ce produit-là”, conclut la gérante.
Aux tarifs de 2 500 à 3 500 francs, les trois créneaux annoncés affichent complet. Mais que les gourmands se rassurent, d’autres visites seront programmées en avril et mai. Elles seront annoncées en boutique et sur Facebook.