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Coopération scientifique franco-néo-zélandaise renforcée


Le Président de l’IRD, Michel Laurent, et Bryce Cooper, directeur général de la stratégie, NIWA, ont signé mercredi un accord de coopération scientifique. (CRÉDIT PHOTO : Richard Godin, directeur du poste d'expansion économique, Consulat Généra
Le Président de l’IRD, Michel Laurent, et Bryce Cooper, directeur général de la stratégie, NIWA, ont signé mercredi un accord de coopération scientifique. (CRÉDIT PHOTO : Richard Godin, directeur du poste d'expansion économique, Consulat Généra
NOUMÉA, mercredi 13 juin 2012 (Flash d’Océanie) – Le consortium scientifique français « GOPS » (pour Grand Observatoire de la Biodiversité Terrestre et Marine du Pacifique Sud) et le néo-zélandais NIWA (National Institute of Water and Atmospheric Research) ont formalisé mercredi à Nouméa un accord visant à renforcer la coopération existante entre les deux pays, via notamment les antennes des organismes français en Nouvelle-Calédonie.
Cet accord de coopération scientifique a été signé mercredi par le Président de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), Michel Laurent, et Bryce Cooper, directeur général de la stratégie, NIWA.
Ce protocole, selon les parties signataires, vise à « encourager les recherches conjointes sur l’environnement dans la région du sud ouest du Pacifique avec un focus particulier sur les aléas environnementaux, la biodiversité, la biosécurité, l’impact sur l’environnement et l’observation du climat. Cet accord-cadre ouvre le volet à l’international du GOPS. »
La cérémonie de signature a eu lieu à Nouméa, au consulat général de la Nouvelle-Zélande, en présence de la consule générale Linda Te Puni (accréditée, depuis Nouméa, pour tout le Pacifique français).
Le Président de l’IRD, pour sa part, en tant que membre du GOPS, a signé au nom de son comité directeur et son Président Jean-Charles Pomerol (Université Pierre et Marie Curie, Paris VI), précise le NIWA.
Geoffroy Lamarche, scientifique au sein du NIWA et l’une des chevilles ouvrières de ce rapprochement avec les organismes français de recherche, déclarait en fin de semaine dernière que « tout comme c’est le cas avec les autres nations du Pacifique Sud, nos liens avec la communauté française de chercheurs travaillant dans la région sont aussi forts ».
« Cet accord est un prolongement naturel de ces relations, en se basant sur nos expériences passées et en vue de concrétiser des avantages pour les pays et territoires du Pacifique », a-t-il ajouté en rappelant les zones d’intérêt mutuel entre le NIWA et l’IRD : écosystèmes marins, risques naturels, variations et changements climatiques, qualité de l’eau, gestion de la ressource et biodiversité marine et aquatique.
Lors d’une récente mission conjointe, les deux instituts ont œuvré ensemble pour tenter de mieux identifier les zones les plus propices à des tsunamis à Wallis-et-Futuna, a rappelé Bernard Pelletier, géologue, directeur de recherche à l’IRD et cheville ouvrière, côté français, de cette collaboration avec le NIWA.
Le GOPS, officiellement créé début mars 2009 à l’occasion d’assises de la recherche tenues à Papeete (Polynésie française), regroupe plus d’une quinzaine d’universités et groupe de recherches français, aussi bien en métropole qu’à l’Outre-mer et en particulier dans le Pacifique et a pour vocation première de surveiller les évolutions des phénomènes de changements climatiques et leurs implications en matière de développement durable et d’activités humaines.

Rédigé par PAD le Mercredi 13 Juin 2012 à 05:09 | Lu 959 fois