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Challenger #9 : Karelle Poppke


Karelle Poppke a été depuis quelques années le fer de lance incontesté du surf tahitien féminin. Karelle continue d’impressionner tant au niveau local qu’au niveau international grâce à un style de surf puissant et radical. Elle vient de passer une étape dans sa carrière en tentant de mieux se préparer physiquement aux compétitions internationales malgré son manque de moyens. Préparation physique, nutrition…Elle essaye de mettre toutes les chances de son côté…A vingt ans, elle n’a pas dit son dernier mot.

En bref

Née le 31 mai 1997 à Papeete, 20 ans.
 
Origines : Mes parents viennent de Papenoo, à Tahiti.
 
Situation familiale : Célibataire
 
Un héros de votre enfance ? Cela a toujours été mon père.
 
Si tu étais un animal ? Un aigle, j’aime ses grandes ailes et le fait de voler
 
Une valeur morale ? Ne jamais sous estimer quelqu’un et ne jamais juger quelqu’un pour ce qu’il est.
 
Ton activité professionnelle ? Sans profession actuellement
 
Tes sponsors ? Billabong Tahiti, Air Tahiti Nui, Elitahiti, Vik’Ura, Eric Arakawa et JAC Pacifique Massage.
 
Trois meilleurs résultats de ton palmarès 2017
 
5e place Great Lakes Women Pro en Australie WQS 1000
1e place Championnats du monde de knee board en Espagne
1e place à la Coupe de Tahiti

Quatre questions à Karelle Poppke

Tes débuts ?
 
« Très difficiles. J’ai commencé à l’âge de 9 ans à surfer avec ma tatie Denise Ratia, la femme d’Heifara Tahutini, sur le spot de La Baie avec les anciens bodyboard bien larges et longs. Au début, c’était pour occuper mes vacances mais à la longue j’y ai pris goût et cela m’a plu. Je crois qu’un an après, j’ai commencé la compétition. Je ne gagnais jamais, je n’arrivais quasiment jamais en finale et cela me rendait triste mais ma famille m’aidait beaucoup à surmonter ça. Du coup, grâce à eux, j’ai pu me surpasser et commencer à gagner tout en restant humble et simple. »
 
Tes plus beaux succès en compétition ? Une anecdote ?
 
« Mon premier beau succès, c’était en 2008, j’avais participé à une compétition en Australie avec mon ancien club Te Ui Va’a, mes coach étaient Pascal Massin et sa femme. J’ai remporté ma première compétition à l’étranger à l’âge de 11 ans. Il y a eu aussi lorsque j’ai remporté pour la première fois le championnat de Tahiti et la Coupe de Tahiti en 2010. Le fait d’avoir fait le doublé m’a vraiment poussée à continuer le surf. Ensuite, il y a eu en 2013 le titre de vice-championne du monde ISA en cadette. Mon meilleur classement en Pro Junior, en 2014, a été 6e mondiale. Et ma première place à un WQS 1000 au Japon en 2016 avec mon meilleur classement mondial, 104e . »
 
Tes motivations ?
 
« Ma famille, tout simplement, que se soit taties, tontons, cousins, cousines, c’est LA FAMILLE, c’est sûr. Avec mon coach, Igor Léontieff, depuis cette année 2017, on a beaucoup travaillé ensemble depuis que je vais à la salle de musculation à l’IJSPF. Et aussi mon masseur qui me soutient à chaque déplacement. Tout ça me motive à persévérer. »
 
Tes objectifs ? Remerciement ou message ?
 
« J’aimerais réussir à intégrer le top 10 au WQS (World Qualifying Series) pour pouvoir intégrer le WCT (World Championship Tour) mais sans financement je ne pourrais pas y arriver. J’aimerais aussi être la première Tahitienne à ouvrir son école de surf sur le territoire, je suis actuellement en train de préparer un dossier. J’aimerais remercier mes parents pour leurs sacrifices cette année, car cela a été très dur pour moi financièrement. 


le Mardi 16 Janvier 2018 à 04:31 | Lu 1111 fois