Tahiti, le 12 août 2020 - Dans l'attente des résultats des prélèvements, Fariimata-Putiaoro à la Mission et l'école de Pamatai à Faa'a ont préféré reporter l'ouverture des portes après la découverte d'un cas suspect : un surveillant pour le premier, un enseignant pour le deuxième.
Deuxième jour de rentrée et déjà deux annonces de fermetures. La première est intervenue mardi à l'école de Pamatai, dès que la direction a pris connaissance d'un cas suspect dans ses rangs. L'enseignant en question s'est lui-même manifesté en découvrant avoir eu un lien avec un cas contact du Piment rouge. Si les résultats du dépistage ne sont pas encore connus, il se trouve que cette personne avait déjà enchaîné plusieurs réunions dans le cadre de la pré-rentrée. "Nous n'avons pas tous les détails de son parcours mais elle a été en contact avec d'autres personnels de l'école, pour ne pas prendre de risque il fallait fermer, en début de rentrée scolaire il y aura moins d'impact sur la scolarité des enfants" commente Victoire Laurent, élue de la mairie. Dans l'attente des résultats de ses prélèvements, la mairie de Faa'a a préféré reporter l'ouverture. "La mairie a fait beaucoup d'effort dans la lutte contre le Covid-19, rassure l'élue. Nous avons distribué plus de 11 000 masques en tissu pour cette rentrée, deux par enfants et cinq par adultes."
Même scénario au sein des écoles Fariimata et Putiaoro. La nouvelle est tombée mercredi matin à 8 heures. "Il y a un cas suspect de Covid-19 parmi le personnel non-enseignant de l'établissement", peut-on lire sur leur page facebook. Affectée à la surveillance des élèves de la cours d'école à la cantine, cet agent présentait un risque de propagation trop "diffus" pour poursuivre les opérations de la rentrée scolaire. "Avec un personnel enseignant on aurait pu circonscrire à une classe, et intervenir de manière plus graduée comme prévu par la procédure, mais là ce n'était pas possible, on a préféré fermer tout l'établissement", justifie Emmanuel Anestides à la tête de la direction diocésaine de l'enseignement catholique (DDEC).
Dans le doute en attendant les résultats, l'ouverture des deux établissements maternelle et élémentaire est reportée "au moins jusqu'à lundi", précise Emmanuel Anestides. "Les parents se sont montrés très compréhensifs de cette décision, ils n'auraient pas compris l'inverse. Ce qui allège la pression sur les chefs d'établissements, poursuit le directeur, d'autant que les parents sont déjà dans un état de stress et d'angoisse par rapport à l'accueil des enfants, la ministre a eu raison de rendre le masque obligatoire pour calmer les esprits." La DDEC assure travailler de concert avec la DGEE pour organiser une rentrée dans les meilleures conditions.
Deuxième jour de rentrée et déjà deux annonces de fermetures. La première est intervenue mardi à l'école de Pamatai, dès que la direction a pris connaissance d'un cas suspect dans ses rangs. L'enseignant en question s'est lui-même manifesté en découvrant avoir eu un lien avec un cas contact du Piment rouge. Si les résultats du dépistage ne sont pas encore connus, il se trouve que cette personne avait déjà enchaîné plusieurs réunions dans le cadre de la pré-rentrée. "Nous n'avons pas tous les détails de son parcours mais elle a été en contact avec d'autres personnels de l'école, pour ne pas prendre de risque il fallait fermer, en début de rentrée scolaire il y aura moins d'impact sur la scolarité des enfants" commente Victoire Laurent, élue de la mairie. Dans l'attente des résultats de ses prélèvements, la mairie de Faa'a a préféré reporter l'ouverture. "La mairie a fait beaucoup d'effort dans la lutte contre le Covid-19, rassure l'élue. Nous avons distribué plus de 11 000 masques en tissu pour cette rentrée, deux par enfants et cinq par adultes."
Même scénario au sein des écoles Fariimata et Putiaoro. La nouvelle est tombée mercredi matin à 8 heures. "Il y a un cas suspect de Covid-19 parmi le personnel non-enseignant de l'établissement", peut-on lire sur leur page facebook. Affectée à la surveillance des élèves de la cours d'école à la cantine, cet agent présentait un risque de propagation trop "diffus" pour poursuivre les opérations de la rentrée scolaire. "Avec un personnel enseignant on aurait pu circonscrire à une classe, et intervenir de manière plus graduée comme prévu par la procédure, mais là ce n'était pas possible, on a préféré fermer tout l'établissement", justifie Emmanuel Anestides à la tête de la direction diocésaine de l'enseignement catholique (DDEC).
Dans le doute en attendant les résultats, l'ouverture des deux établissements maternelle et élémentaire est reportée "au moins jusqu'à lundi", précise Emmanuel Anestides. "Les parents se sont montrés très compréhensifs de cette décision, ils n'auraient pas compris l'inverse. Ce qui allège la pression sur les chefs d'établissements, poursuit le directeur, d'autant que les parents sont déjà dans un état de stress et d'angoisse par rapport à l'accueil des enfants, la ministre a eu raison de rendre le masque obligatoire pour calmer les esprits." La DDEC assure travailler de concert avec la DGEE pour organiser une rentrée dans les meilleures conditions.
