TOKYO, 29 juin 2014 - La revue scientifique britannique Nature va retirer dès cette semaine deux articles publiés en janvier par des chercheurs japonais au sujet de cellules dites Stap, en raison de manipulations d'images rendant douteux les résultats de ces travaux, selon la presse nippone.
Cette annulation d'articles se fera avec le consentement de la jeune chercheuse Haruko Obokata et des 13 co-auteurs des articles après que furent démontrées des manipulations d'images pourtant censées prouver les résultat exceptionnels de ces recherches cellulaires.
Un texte écrit par les chercheurs japonais concernés sera publié pour justifier ce retrait, indique le journal Nikkei.
Il s'agira le cas échéant d'un nouvel épisode de la saga des cellules Stap qui dure depuis près de six mois et alimente autant les pages scientifiques des journaux que les colonnes "people".
Haruko Obokata, 30 ans, clamait depuis des mois qu'elle avait réussi à créer grâce à une méthode simple des cellules Stap, ce qui constituerait une révolution pour la médecine régénérative.
Les cellules dites Stap sont des cellules revenues à un stade indifférencié quasi embryonnaire par un procédé chimique nouveau. Elles sont capables d'évoluer ensuite pour créer différents organes.
Mais depuis la publication de ses travaux, un des participants, le professeur Teruhiko Wakayama de l'Université de Yamanashi, conteste le contenu des articles au motif qu'une partie des données présentées sont, selon lui, fausses.
Le Riken a créé un comité d'enquête qui a conclu à la présence d'irrégularités (contrefaçon d'images) dans la publication des résultats. Ces conclusions sont telles qu'elles ont remis en cause l'ensemble des éléments présentés.
La chercheuse a fait appel, mais elle a été déboutée par l'Institut début mai.
D'autres recherches sont désormais en cours, avec sa participation, pour tenter de démontrer si les cellules Stap existent ou non.
La communauté scientifique a en effet de plus en plus de doutes et attend avec impatience que quelqu'un d'autre puisse reproduire avec succès les expériences de Mme Obokata, si tant est qu'elles aient un jour réussi. La jeune femme affirme avoir créé des cellules Stap plus de 200 fois.
Cette annulation d'articles se fera avec le consentement de la jeune chercheuse Haruko Obokata et des 13 co-auteurs des articles après que furent démontrées des manipulations d'images pourtant censées prouver les résultat exceptionnels de ces recherches cellulaires.
Un texte écrit par les chercheurs japonais concernés sera publié pour justifier ce retrait, indique le journal Nikkei.
Il s'agira le cas échéant d'un nouvel épisode de la saga des cellules Stap qui dure depuis près de six mois et alimente autant les pages scientifiques des journaux que les colonnes "people".
Haruko Obokata, 30 ans, clamait depuis des mois qu'elle avait réussi à créer grâce à une méthode simple des cellules Stap, ce qui constituerait une révolution pour la médecine régénérative.
Les cellules dites Stap sont des cellules revenues à un stade indifférencié quasi embryonnaire par un procédé chimique nouveau. Elles sont capables d'évoluer ensuite pour créer différents organes.
Mais depuis la publication de ses travaux, un des participants, le professeur Teruhiko Wakayama de l'Université de Yamanashi, conteste le contenu des articles au motif qu'une partie des données présentées sont, selon lui, fausses.
Le Riken a créé un comité d'enquête qui a conclu à la présence d'irrégularités (contrefaçon d'images) dans la publication des résultats. Ces conclusions sont telles qu'elles ont remis en cause l'ensemble des éléments présentés.
La chercheuse a fait appel, mais elle a été déboutée par l'Institut début mai.
D'autres recherches sont désormais en cours, avec sa participation, pour tenter de démontrer si les cellules Stap existent ou non.
La communauté scientifique a en effet de plus en plus de doutes et attend avec impatience que quelqu'un d'autre puisse reproduire avec succès les expériences de Mme Obokata, si tant est qu'elles aient un jour réussi. La jeune femme affirme avoir créé des cellules Stap plus de 200 fois.
