Albi, France | AFP | mardi 07/10/2025 - "Je me suis trompé": au dixième jour de son procès, Cédric Jubillar a pour la première fois reconnu mardi, sous la pression des avocats généraux et des parties civiles, plusieurs contradictions concernant la question cruciale du sens du véhicule de Delphine le soir de sa disparition.
Cette 207 bleu marine, garée cette nuit du 15 au 16 décembre 2020 dans la rue Yves Montand, qui passe en pente devant la maison des Jubillar, constitue l'un des indices "graves et concordants" qui ont mené les juges d'instruction à renvoyer le peintre-plaquiste devant la cour d'assises pour meurtre sur conjoint.
Plusieurs témoins indiquent en effet que Delphine avait garé cette voiture dans le sens de la montée ce soir-là, comme à son habitude, tandis qu'elle a été retrouvée dans le sens de la descente le lendemain, suggérant ainsi qu'elle ait été utilisée dans la nuit.
Cédric Jubillar s'en est défendu mardi, affirmant à l'avocat général Nicolas Ruff qui le questionnait, que le véhicule était garé vers la descente dès la veille.
M. Ruff a noté que l'accusé se contredisait par rapport à l'enquête, où il avait déclaré: "Moi, je ne sais pas dans quel sens est garée la voiture."
Mais mardi l'accusé a insisté : "Je m'en rappelle très bien maintenant, je peux vous assurer qu'il (le véhicule) était garé dans le sens de la descente."
Autre point clé: un des témoins attestant du sens de stationnement du véhicule assure avoir garé sa camionnette blanche juste en face de la 207, justifiant ainsi sa certitude "à 100%".
Or, pour la défense, le fait que les premiers gendarmes arrivés sur les lieux le matin de la disparition n'aient pas fait mention dudit camion affaiblit ce témoignage.
Lors d'une reconstitution, Cédric Jubillar avait toutefois déclaré, selon des propos lus par l'avocat général, que ces voisins avaient deux camions et que "celui de Mme T. était garé devant la voiture de Delphine".
"C'est donc qu'il y avait un camion devant la voiture de Delphine?", a insisté le représentant du ministère public. "Tout à fait", a reconnu l'accusé.
Les débats ont porté également sur la raison pour laquelle Delphine avait l'habitude de se garer dans le sens de la montée.
Pour la meilleure amie de la disparue, elle se garait ainsi pour que le côté passager, où était installé le siège auto de sa fille Elyah, soit accessible depuis la rue plutôt que du côté de la pente herbue où se trouvaient des ronces.
Alors que la défense avait affirmé qu'il n'y avait en réalité pas de ronces là où Delphine aurait l'habitude de se garer, l'avocat général est revenu à la charge, conduisant Cédric Jubillar à reconnaître que son épouse se garait en réalité sur l'emplacement suivant, où se trouvaient bien des ronces, selon une photo projetée à l'audience et prise le lendemain de la disparition.
"Alors je me suis trompé, ça arrive", a lâché l'accusé.
Cette 207 bleu marine, garée cette nuit du 15 au 16 décembre 2020 dans la rue Yves Montand, qui passe en pente devant la maison des Jubillar, constitue l'un des indices "graves et concordants" qui ont mené les juges d'instruction à renvoyer le peintre-plaquiste devant la cour d'assises pour meurtre sur conjoint.
Plusieurs témoins indiquent en effet que Delphine avait garé cette voiture dans le sens de la montée ce soir-là, comme à son habitude, tandis qu'elle a été retrouvée dans le sens de la descente le lendemain, suggérant ainsi qu'elle ait été utilisée dans la nuit.
Cédric Jubillar s'en est défendu mardi, affirmant à l'avocat général Nicolas Ruff qui le questionnait, que le véhicule était garé vers la descente dès la veille.
M. Ruff a noté que l'accusé se contredisait par rapport à l'enquête, où il avait déclaré: "Moi, je ne sais pas dans quel sens est garée la voiture."
Mais mardi l'accusé a insisté : "Je m'en rappelle très bien maintenant, je peux vous assurer qu'il (le véhicule) était garé dans le sens de la descente."
Autre point clé: un des témoins attestant du sens de stationnement du véhicule assure avoir garé sa camionnette blanche juste en face de la 207, justifiant ainsi sa certitude "à 100%".
Or, pour la défense, le fait que les premiers gendarmes arrivés sur les lieux le matin de la disparition n'aient pas fait mention dudit camion affaiblit ce témoignage.
Lors d'une reconstitution, Cédric Jubillar avait toutefois déclaré, selon des propos lus par l'avocat général, que ces voisins avaient deux camions et que "celui de Mme T. était garé devant la voiture de Delphine".
"C'est donc qu'il y avait un camion devant la voiture de Delphine?", a insisté le représentant du ministère public. "Tout à fait", a reconnu l'accusé.
Les débats ont porté également sur la raison pour laquelle Delphine avait l'habitude de se garer dans le sens de la montée.
Pour la meilleure amie de la disparue, elle se garait ainsi pour que le côté passager, où était installé le siège auto de sa fille Elyah, soit accessible depuis la rue plutôt que du côté de la pente herbue où se trouvaient des ronces.
Alors que la défense avait affirmé qu'il n'y avait en réalité pas de ronces là où Delphine aurait l'habitude de se garer, l'avocat général est revenu à la charge, conduisant Cédric Jubillar à reconnaître que son épouse se garait en réalité sur l'emplacement suivant, où se trouvaient bien des ronces, selon une photo projetée à l'audience et prise le lendemain de la disparition.
"Alors je me suis trompé, ça arrive", a lâché l'accusé.





































