Tahiti, le 30 mai 2025 - La première promotion de l’école numérique Kānea présentait ce vendredi, à la présidence, le bilan de ses premiers travaux. Dédiée à la créativité numérique, qu’il s’agisse de l’image, du code ou du son, la formation s’érige d’ores et déjà à la hauteur de ses ambitions : la rigueur et l’exigence.
Ce vendredi, à la présidence de la Polynésie française, la toute première promotion de l’école numérique Kānea – filière du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) – présentait son bilan face à un président du Pays conquis et des parents d’élèves épatés. Et pour cause, à cette occasion, les élèves eux-mêmes ont exposé leurs différents travaux.
Modélisation 3D, programmation, animation, les jeunes talents n’étaient pas peu fiers du chemin parcouru : “Kānea, plus qu'une école, c'est une aventure”, explique Bobby Ateo, élève de première année. “Cette année, beaucoup d’élèves n'étaient pas du milieu et pour s'en sortir, on a redoublé d'effort. On a essayé d'apprendre plus vite dans des délais plus courts. (…) Ici, ce que l'on nous propose, c'est tout simplement extraordinaire. Et si j'avais un conseil à donner aux futurs élèves, ça serait d'apprendre à ne pas dormir”, déclare avec humour le jeune talent. “Plus sérieusement, il faut apprendre à être attentif. Tous les détails comptent dans cet apprentissage. Pour moi, mon plus beau souvenir que j'ai de cette année, ce sont les compétences que j'ai acquises. C'est comme apprendre à faire du vélo, au début c’est dur, mais après, tu es content une fois que tu sais en faire.”
Formation tout juste créée au sein du Cnam, Kānea forme les étudiants à la créativité numérique, qu’il s’agisse de l’image, du code ou encore du son, soit un champ d’action bien plus large qu’aux seuls jeux vidéo auxquels on l’associe. “Quand on parle de jeux vidéo, les gens ont tendance à penser à Mario Bros et une manette. Mais en vrai, un jeu vidéo c'est quoi ? C'est un logiciel qui te permet d'interagir avec un monde virtuel. À partir du moment où tu comprends ça, tu comprends les réelles possibilités qui s'offrent et les différents domaines d’application”, insiste Evans Bohl, responsable de la formation. “Par exemple, le Paul-Gauguin (le bateau, NDLR) a un jumeau numérique et forme ses mécaniciens avec un jeu vidéo 3D au sein du navire. C'est un jeu vidéo et c'est utile pour les gens. On peut imaginer, très prochainement, créer un simulateur de trafic routier en Polynésie et voir ce qui se passe si on met un rond-point à tel ou tel endroit.”
Des fonctionnalités encore difficiles à concevoir pour les non-avertis, mais des outils numériques qui devraient très rapidement trouver leur place auprès des pouvoirs publics.
Pour autant, le responsable insiste sur la réalité du secteur : “Je le dis, ici, il n'y a pas de travail dans ce secteur. En revanche, à l'international, ces compétences sont très demandées. Le milieu est très concurrentiel car c'est une économie qui génère beaucoup d'argent. (…) Ce sont les entreprises américaines qui recrutent le plus et aujourd'hui, elles ne regardent plus vraiment les diplômes mais davantage les portfolios des candidats. C'est pourquoi à Kānea, nous avons pris le parti de construire un portfolio énorme pour les étudiants pour qu'ils puissent aller devant les recruteurs et dire ‘Voilà ce qu'on a fait ! Voilà ce que je sais faire !’”
Et l’enseignant ne tergiverse pas quant à la direction prise par l’équipe pédagogique : “Il faut savoir qu'à Kānea, au bout de trois ans, ils auront fait 70 projets. Là où dans une école de jeux vidéo classique, ils en font dix. Ici, on produit sept fois plus. On a vraiment poussé le curseur à fond et nous sommes contents car vraiment, les élèves se sont approprié ce rythme. Nous sommes vraiment très contents d’eux.”
Avec travail, rigueur et passion, la première promotion de l’école Kānea donne d’ores et déjà le ton pour les années à venir. Les prochains candidats sont prévenus.
Ce vendredi, à la présidence de la Polynésie française, la toute première promotion de l’école numérique Kānea – filière du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) – présentait son bilan face à un président du Pays conquis et des parents d’élèves épatés. Et pour cause, à cette occasion, les élèves eux-mêmes ont exposé leurs différents travaux.
Modélisation 3D, programmation, animation, les jeunes talents n’étaient pas peu fiers du chemin parcouru : “Kānea, plus qu'une école, c'est une aventure”, explique Bobby Ateo, élève de première année. “Cette année, beaucoup d’élèves n'étaient pas du milieu et pour s'en sortir, on a redoublé d'effort. On a essayé d'apprendre plus vite dans des délais plus courts. (…) Ici, ce que l'on nous propose, c'est tout simplement extraordinaire. Et si j'avais un conseil à donner aux futurs élèves, ça serait d'apprendre à ne pas dormir”, déclare avec humour le jeune talent. “Plus sérieusement, il faut apprendre à être attentif. Tous les détails comptent dans cet apprentissage. Pour moi, mon plus beau souvenir que j'ai de cette année, ce sont les compétences que j'ai acquises. C'est comme apprendre à faire du vélo, au début c’est dur, mais après, tu es content une fois que tu sais en faire.”
Formation tout juste créée au sein du Cnam, Kānea forme les étudiants à la créativité numérique, qu’il s’agisse de l’image, du code ou encore du son, soit un champ d’action bien plus large qu’aux seuls jeux vidéo auxquels on l’associe. “Quand on parle de jeux vidéo, les gens ont tendance à penser à Mario Bros et une manette. Mais en vrai, un jeu vidéo c'est quoi ? C'est un logiciel qui te permet d'interagir avec un monde virtuel. À partir du moment où tu comprends ça, tu comprends les réelles possibilités qui s'offrent et les différents domaines d’application”, insiste Evans Bohl, responsable de la formation. “Par exemple, le Paul-Gauguin (le bateau, NDLR) a un jumeau numérique et forme ses mécaniciens avec un jeu vidéo 3D au sein du navire. C'est un jeu vidéo et c'est utile pour les gens. On peut imaginer, très prochainement, créer un simulateur de trafic routier en Polynésie et voir ce qui se passe si on met un rond-point à tel ou tel endroit.”
Des fonctionnalités encore difficiles à concevoir pour les non-avertis, mais des outils numériques qui devraient très rapidement trouver leur place auprès des pouvoirs publics.
Pour autant, le responsable insiste sur la réalité du secteur : “Je le dis, ici, il n'y a pas de travail dans ce secteur. En revanche, à l'international, ces compétences sont très demandées. Le milieu est très concurrentiel car c'est une économie qui génère beaucoup d'argent. (…) Ce sont les entreprises américaines qui recrutent le plus et aujourd'hui, elles ne regardent plus vraiment les diplômes mais davantage les portfolios des candidats. C'est pourquoi à Kānea, nous avons pris le parti de construire un portfolio énorme pour les étudiants pour qu'ils puissent aller devant les recruteurs et dire ‘Voilà ce qu'on a fait ! Voilà ce que je sais faire !’”
Et l’enseignant ne tergiverse pas quant à la direction prise par l’équipe pédagogique : “Il faut savoir qu'à Kānea, au bout de trois ans, ils auront fait 70 projets. Là où dans une école de jeux vidéo classique, ils en font dix. Ici, on produit sept fois plus. On a vraiment poussé le curseur à fond et nous sommes contents car vraiment, les élèves se sont approprié ce rythme. Nous sommes vraiment très contents d’eux.”
Avec travail, rigueur et passion, la première promotion de l’école Kānea donne d’ores et déjà le ton pour les années à venir. Les prochains candidats sont prévenus.