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Cancer: le "droit à l'oubli" consacré, un "pas décisif" selon Hollande


Paris, France | | mardi 24/03/2015 - François Hollande a salué mardi la signature d'une convention pour le "droit à l'oubli" qui doit permettre aux anciens malades du cancer de contracter un emprunt et d'accéder ainsi à la propriété sans avoir à mentionner leur ancienne maladie, parlant d'un "pas décisif".

"C'est un pas décisif qui n'est pas le dernier", a souligné le président Hollande lors d'une visite au siège de la Ligue nationale contre le cancer, se félicitant toutefois que "le droit à l'oubli se trouve enfin traduit dans la réalité".

Le "droit à l'oubli" est l'une des mesures emblématiques du troisième plan cancer lancé par le président François Hollande en 2014.

Selon la convention, "les personnes ayant souffert d'un cancer pédiatrique avant l'âge de 15 ans n'auront pas à déclarer leur maladie cinq ans après la fin du protocole thérapeutique".

L'objectif est "que les enfants, adolescents et jeunes adultes guéris du cancer puissent sans entrave construire leur vie d'adulte", souligne le texte.

D'une manière générale, tous les anciens malades, quel que soit le cancer dont ils souffraient, "n'auront pas à le déclarer" quinze ans après l'arrêt du traitement.

Ce délai pourra cependant être inférieur pour certains cancers. Une "grille de référence" sera ainsi "régulièrement actualisée" pour tenir compte "des progrès thérapeutiques" afin d'établir la liste de ces cancers qui pourront "systématiquement bénéficier d'un tarif d'assurance emprunteur standard (sans surprime)", précise la convention.

ha/mat/bg

Rédigé par () le Mardi 24 Mars 2015 à 05:14 | Lu 240 fois