Tahiti, le 5 novembre 2025 - Ce mercredi, le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, a annoncé le lancement de trois projets structurants à venir pour le CHPF : un pôle de santé mentale, un pôle d'oncologie et un pôle de santé numérique. Trois chantiers dont l'ambition affirmée est de permettre une offre de soins “plus moderne, plus humaine et plus performante”.
Fustigé à de nombreuses reprises cette année au sujet du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), le Pays, aujourd'hui, répond. En effet, ce mercredi, à l'occasion d'une conférence de presse, le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, accompagné de la direction du CHPF et de l'Institut du cancer (ICPF), a annoncé la livraison prochaine de trois nouveaux pôles de santé au sein de l'hôpital de Taaone : un pôle de santé mentale, un pôle d'oncologie et un pôle de santé numérique. “C'est un moment décisif”, assure le ministre. “Depuis que nous sommes arrivés, nous avons travaillé sur un socle, sur un travail de fond, qui a été exigeant, concret et qui a mis beaucoup de temps, pour que l'on puisse vous présenter quelque chose qui sera opérationnel dès l'année prochaine et qui va s'étaler sur trois ans.”
La santé mentale, un projet d'envergure
Si le coût total de l'investissement sur ces trois pôles est estimé à environ 7 milliards de francs, celui de la santé mentale représente 5 milliards de francs à lui seul. Un projet d'envergure qui mise sur la rénovation et l'intégration du bâtiment historique “Jean Prince” et l'unification avec le bâtiment nouvellement construit sur le site. Et surtout, le pôle s'attaquera plus rigoureusement aux trois domaines d'expertise que sont la psychiatrie pour adulte, la psychiatrie infanto-juvénile et l'addictologie. “Le rôle du pôle de santé mentale est de regrouper en un seul lieu les personnes qui ont des compétences complémentaires, qui ont l'habitude de travailler ensemble, mais en développant une synergie nouvelle pour proposer une prise en charge holistique et complète à ses patients”, explique le docteur Julien Testart, chef du pôle de santé mentale. Et si l'accueil des premiers patients devrait être effectif dès le premier semestre 2026, l'ouverture complète de l'établissement devrait se faire d'ici 2029 en raison de la réhabilitation et la reconfiguration du bâtiment “Jean Prince”.
Un cyclotron attendu
Deuxième pilier mis en avant dans le cadre de ces chantiers, celui du pôle de médecine-oncologie. Un projet qui débutera dès 2026 par le lancement des études et le réagencement des locaux du CHPF, qui seront suivis en 2027 par la construction du service TEP avec six box d'injection, et par la modification du service de médecine isotopique en 2028. En parallèle, la très attendue commande du cyclotron suscitera une attention toute particulière du CHPF, puisque cette machine permettra de diagnostiquer un éventail plus large de cancers et donc de limiter les évasans vers la Nouvelle-Zélande ou l’Hexagone. “Sur les projections que l'on peut faire, on évalue que le besoin en TEP-Scan – pas que lié à la prostate – est de 3 000 par an”, confirme Teanini Tematahotoa, directrice de l'ICPF. “Et actuellement, on en fait que 300. Cela (le cyclotron) va être un réel apport pour les patients, et notamment concernant les autres cancers pour lesquels on ne peut pas encore faire d'examen sur le territoire.”
Enfin, le CHPF prévoit la mise en place d'un pôle de santé numérique, situé sur le site de la rotonde de l'hôpital, pour répondre aux contraintes géographiques du territoire polynésien. “Nous allons améliorer le suivi du patient. Nous allons pouvoir le suivre de A à Z, dès lors qu'il est dans les îles. Nous allons pouvoir avoir son état de santé général, avoir des visites régulières via la télémédecine. On parle ici de 25 % de la population quand même, on a tendance à l'oublier, qui auront accès à un spécialiste via un dispensaire, via un auxiliaire de santé ou encore un centre de soin isolé. On pourra faire ce suivi et c'est déjà un très grand pas puisque, de manière induite, la population sera mieux soignée, et donc nous aurons moins de maladies qui se développent grâce à ces soins primaires, de premier niveau.” L'objectif du pôle étant également de réunir en un seul et même lieu les actions de secours et santé urgentes, non programmées et programmées : le Samu, l'établissement public d'incendie et de secours (Epis), le dispensaire numérique des îles, les consultations et soins avancés (CSA), ainsi que le Samu psychosocial.
Fustigé à de nombreuses reprises cette année au sujet du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), le Pays, aujourd'hui, répond. En effet, ce mercredi, à l'occasion d'une conférence de presse, le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, accompagné de la direction du CHPF et de l'Institut du cancer (ICPF), a annoncé la livraison prochaine de trois nouveaux pôles de santé au sein de l'hôpital de Taaone : un pôle de santé mentale, un pôle d'oncologie et un pôle de santé numérique. “C'est un moment décisif”, assure le ministre. “Depuis que nous sommes arrivés, nous avons travaillé sur un socle, sur un travail de fond, qui a été exigeant, concret et qui a mis beaucoup de temps, pour que l'on puisse vous présenter quelque chose qui sera opérationnel dès l'année prochaine et qui va s'étaler sur trois ans.”
La santé mentale, un projet d'envergure
Si le coût total de l'investissement sur ces trois pôles est estimé à environ 7 milliards de francs, celui de la santé mentale représente 5 milliards de francs à lui seul. Un projet d'envergure qui mise sur la rénovation et l'intégration du bâtiment historique “Jean Prince” et l'unification avec le bâtiment nouvellement construit sur le site. Et surtout, le pôle s'attaquera plus rigoureusement aux trois domaines d'expertise que sont la psychiatrie pour adulte, la psychiatrie infanto-juvénile et l'addictologie. “Le rôle du pôle de santé mentale est de regrouper en un seul lieu les personnes qui ont des compétences complémentaires, qui ont l'habitude de travailler ensemble, mais en développant une synergie nouvelle pour proposer une prise en charge holistique et complète à ses patients”, explique le docteur Julien Testart, chef du pôle de santé mentale. Et si l'accueil des premiers patients devrait être effectif dès le premier semestre 2026, l'ouverture complète de l'établissement devrait se faire d'ici 2029 en raison de la réhabilitation et la reconfiguration du bâtiment “Jean Prince”.
Un cyclotron attendu
Deuxième pilier mis en avant dans le cadre de ces chantiers, celui du pôle de médecine-oncologie. Un projet qui débutera dès 2026 par le lancement des études et le réagencement des locaux du CHPF, qui seront suivis en 2027 par la construction du service TEP avec six box d'injection, et par la modification du service de médecine isotopique en 2028. En parallèle, la très attendue commande du cyclotron suscitera une attention toute particulière du CHPF, puisque cette machine permettra de diagnostiquer un éventail plus large de cancers et donc de limiter les évasans vers la Nouvelle-Zélande ou l’Hexagone. “Sur les projections que l'on peut faire, on évalue que le besoin en TEP-Scan – pas que lié à la prostate – est de 3 000 par an”, confirme Teanini Tematahotoa, directrice de l'ICPF. “Et actuellement, on en fait que 300. Cela (le cyclotron) va être un réel apport pour les patients, et notamment concernant les autres cancers pour lesquels on ne peut pas encore faire d'examen sur le territoire.”
Enfin, le CHPF prévoit la mise en place d'un pôle de santé numérique, situé sur le site de la rotonde de l'hôpital, pour répondre aux contraintes géographiques du territoire polynésien. “Nous allons améliorer le suivi du patient. Nous allons pouvoir le suivre de A à Z, dès lors qu'il est dans les îles. Nous allons pouvoir avoir son état de santé général, avoir des visites régulières via la télémédecine. On parle ici de 25 % de la population quand même, on a tendance à l'oublier, qui auront accès à un spécialiste via un dispensaire, via un auxiliaire de santé ou encore un centre de soin isolé. On pourra faire ce suivi et c'est déjà un très grand pas puisque, de manière induite, la population sera mieux soignée, et donc nous aurons moins de maladies qui se développent grâce à ces soins primaires, de premier niveau.” L'objectif du pôle étant également de réunir en un seul et même lieu les actions de secours et santé urgentes, non programmées et programmées : le Samu, l'établissement public d'incendie et de secours (Epis), le dispensaire numérique des îles, les consultations et soins avancés (CSA), ainsi que le Samu psychosocial.





































