Les 16 équipes ont joué leur premier match de championnat
Nos Tiki Toa ont de la suite dans les idées, c’est le moins que l’on puisse dire. Avec l’appui de la fédération tahitienne de football, ils ont tout fait pour que leur discipline se développe en Polynésie, grâce à leurs résultats, grâce au souci d’exemplarité dans le comportement mais aussi en s’employant à constituer, parfois chacun de leur côté, différentes équipes.
Pour cette troisième année de championnat, pas moins de 16 équipes sont engagées. Les Tiki Tama de Naea Bennett, l’équipe de Mataiea de Teva Zaveroni, celle de Tereone de Papara d’Heimanu Taiarui désormais pris par ses obligations internationales…En renfort, 4 équipes sont issues des équipes de tête du championnat de Ligue 1, Dragon, Vénus, Tefana et Central.
Les 16 équipes ont joué leurs premier matchs, les équipes qui ont pu engranger leurs 3 points sont Tiki Tama A et B, Mataiea B, Central, Tefana et Teva Import, l’équipe où évolue le meilleur gardien de la Coupe du monde 2015 Jonathan Torohia. Mataiea a été ainsi affaiblie mais cela contribue justement au renforcement des autres équipes et donc au niveau général.
Après une 4e place pour Tahiti lors de la Coupe du monde de beach soccer de la Fifa en 2013 et deux 2e places en 2015 et 2017, la continuité doit se faire grâce, entre autres, au développement du championnat. SB / FTF
Pour cette troisième année de championnat, pas moins de 16 équipes sont engagées. Les Tiki Tama de Naea Bennett, l’équipe de Mataiea de Teva Zaveroni, celle de Tereone de Papara d’Heimanu Taiarui désormais pris par ses obligations internationales…En renfort, 4 équipes sont issues des équipes de tête du championnat de Ligue 1, Dragon, Vénus, Tefana et Central.
Les 16 équipes ont joué leurs premier matchs, les équipes qui ont pu engranger leurs 3 points sont Tiki Tama A et B, Mataiea B, Central, Tefana et Teva Import, l’équipe où évolue le meilleur gardien de la Coupe du monde 2015 Jonathan Torohia. Mataiea a été ainsi affaiblie mais cela contribue justement au renforcement des autres équipes et donc au niveau général.
Après une 4e place pour Tahiti lors de la Coupe du monde de beach soccer de la Fifa en 2013 et deux 2e places en 2015 et 2017, la continuité doit se faire grâce, entre autres, au développement du championnat. SB / FTF
Naea Bennett, artisan de l'aventure Tiki Toa
Parole à Naea Bennett
C’est la 3e année de championnat ?
« Oui, on débute aujourd’hui ce 3e championnat sous forme de tournoi, le temps qu’on officialise tout le côté administratif. La nouveauté, c’est que maintenant on applique les règles internationales avec 3 x 12 minutes alors qu’avant ce n’était pas systématique. On voit que le niveau a augmenté. On a pu faire deux poules de 8 équipes en intégrant 4 équipes de Ligue 1 de football à 11. C’est bien. On jouera ainsi chaque mercredi, vendredi et samedi jusqu’à mi août. »
C’est une satisfaction de voir comment le beach soccer a évolué ?
« Avec de l’envie, on peut faire beaucoup de choses. Beaucoup de joueurs demandaient à jouer. Aujourd’hui ils sont contents, ils peuvent montrer ce qu’ils savent faire sur le sable et prendre du plaisir. A Papara, cela a commencé avec des surfeurs, à Raiatea aussi ils ont une équipe qui a bien évolué…Il y a l’équipe de Mataiea, de Tiarei, cela commence à bien prendre forme un peu partout. »
C’est la 3e année de championnat ?
« Oui, on débute aujourd’hui ce 3e championnat sous forme de tournoi, le temps qu’on officialise tout le côté administratif. La nouveauté, c’est que maintenant on applique les règles internationales avec 3 x 12 minutes alors qu’avant ce n’était pas systématique. On voit que le niveau a augmenté. On a pu faire deux poules de 8 équipes en intégrant 4 équipes de Ligue 1 de football à 11. C’est bien. On jouera ainsi chaque mercredi, vendredi et samedi jusqu’à mi août. »
C’est une satisfaction de voir comment le beach soccer a évolué ?
« Avec de l’envie, on peut faire beaucoup de choses. Beaucoup de joueurs demandaient à jouer. Aujourd’hui ils sont contents, ils peuvent montrer ce qu’ils savent faire sur le sable et prendre du plaisir. A Papara, cela a commencé avec des surfeurs, à Raiatea aussi ils ont une équipe qui a bien évolué…Il y a l’équipe de Mataiea, de Tiarei, cela commence à bien prendre forme un peu partout. »
Les rencontres ont lieu à Pirae, derrière le centre technique de la FTF
Préparer la relève c’est important ?
« Oui. C’est l’objectif. On essaye de repérer des joueurs qui auront le potentiel pour pouvoir intégrer l’équipe, pour la renouveler et la rajeunir. A travers l’école de beach soccer, on forme également les très jeunes pour que la relève se fasse à terme naturellement. »
On a vu que certaines tentatives de renouvellement n’ont pas complètement abouti ?
« Les joueurs que l’on a pris avec nous avaient les qualités mais le problème c’est que l’on avait pas vraiment de championnat sérieux et la transition, sans match de préparation, n’a pas été facile. Intégrer une équipe avec des joueurs déjà rôdés qui partent régulièrement en Suisse, qui sont habitués à ce genre de tournoi, ce n’est pas évident. Avec un championnat sérieux et de la pratique, je pense qu’ils pourront se faire une place chez les Tiki Toa. »
Ton équipe des Tiki Tama est tenante du titre ?
« Je pense que cette année cela va être plus serré avec l’apport des équipes de Ligue 1. Il y a toujours les anciennes bonnes équipes comme Mataiea. Il y a Fenua PSG qui monte en niveau également, tout reste possible pour toutes les équipes. Merci à la fédération tahitienne de football de nous permettre de structurer notre discipline, de nous donner le site pour pouvoir évoluer convenablement. Merci aussi à tous les partenaires et à toutes les équipes qui participent. » Propos recueillis par SB
« Oui. C’est l’objectif. On essaye de repérer des joueurs qui auront le potentiel pour pouvoir intégrer l’équipe, pour la renouveler et la rajeunir. A travers l’école de beach soccer, on forme également les très jeunes pour que la relève se fasse à terme naturellement. »
On a vu que certaines tentatives de renouvellement n’ont pas complètement abouti ?
« Les joueurs que l’on a pris avec nous avaient les qualités mais le problème c’est que l’on avait pas vraiment de championnat sérieux et la transition, sans match de préparation, n’a pas été facile. Intégrer une équipe avec des joueurs déjà rôdés qui partent régulièrement en Suisse, qui sont habitués à ce genre de tournoi, ce n’est pas évident. Avec un championnat sérieux et de la pratique, je pense qu’ils pourront se faire une place chez les Tiki Toa. »
Ton équipe des Tiki Tama est tenante du titre ?
« Je pense que cette année cela va être plus serré avec l’apport des équipes de Ligue 1. Il y a toujours les anciennes bonnes équipes comme Mataiea. Il y a Fenua PSG qui monte en niveau également, tout reste possible pour toutes les équipes. Merci à la fédération tahitienne de football de nous permettre de structurer notre discipline, de nous donner le site pour pouvoir évoluer convenablement. Merci aussi à tous les partenaires et à toutes les équipes qui participent. » Propos recueillis par SB
