Les 13 Tahitiens sont en sport-études aux US
Raimoana Tinirauarii est un prodige du basket ball. Il a eu l’opportunité, grâce à son père, de partir pour les Etats Unis, à San Diego, en sport-études. Dans son sillage, ce sont désormais pas moins d’une douzaine d’autres jeunes Tahitiens qui ont pu intégrer le même collège américain. Ils sont de passage une semaine à Tahiti à l’initiative de Mara Aitamai, pour présenter leur parcours et pour faire quelques matchs d’exhibition contre la sélection de Tahiti.
Après une large défaite lundi soir, la sélection de Tahiti renforcée de nouveaux éléments pourra tenter de prendre sa revanche mercredi soir à Fauatua à partir de 18H30. Ces jeunes étudiants sont issus de divers horizons, certains étant issus de CETAD. Hiro Tinirauarii, le père de Raimoana, a pu négocier avec le proviseur du collège américain afin d’obtenir un tarif préférentiel pour ces jeunes.
Les parents ont déboursé 1,5 million xpf par an au lieu des 4 que coutent ce genre d’études dans le privé aux Etats Unis. Ces étudiants auront ensuite la possibilité de demander une bourse d’études universitaires, la totalité de leurs frais de scolarité et de vie sur place pourra alors être prise en charge s’ils sont retenus, comme c’est le cas pour Raimoana. Il devrait y avoir du spectacle ce mercredi soir à Fautaua, venez nombreux ! SB
Après une large défaite lundi soir, la sélection de Tahiti renforcée de nouveaux éléments pourra tenter de prendre sa revanche mercredi soir à Fauatua à partir de 18H30. Ces jeunes étudiants sont issus de divers horizons, certains étant issus de CETAD. Hiro Tinirauarii, le père de Raimoana, a pu négocier avec le proviseur du collège américain afin d’obtenir un tarif préférentiel pour ces jeunes.
Les parents ont déboursé 1,5 million xpf par an au lieu des 4 que coutent ce genre d’études dans le privé aux Etats Unis. Ces étudiants auront ensuite la possibilité de demander une bourse d’études universitaires, la totalité de leurs frais de scolarité et de vie sur place pourra alors être prise en charge s’ils sont retenus, comme c’est le cas pour Raimoana. Il devrait y avoir du spectacle ce mercredi soir à Fautaua, venez nombreux ! SB
Hiro Tinirauarii, le père de Raimoana
Parole à Hiro Tinirauarii :
Comment cela a commencé ?
« A 14 ans, Raimoana jouait déjà en sénior. Il avait pu gagner le championnat en mettant 32 points. Il sortait du lot et en restant ici, son niveau n’aurait pas évolué. J’ai décidé de tenter l’Amérique. J’ai profité de la venue d’une équipe américaine à Tahiti pour nouer des contacts. Ils m’ont aidé à trouver une école, il a passé des tests et cela a marché. »
D’autres ont suivi ?
« Non seulement il était bon en sport mais il était aussi le meilleur de l’école. Le proviseur m’a donc dit qu’il prenait « tous les Tahitiens ». Ils sont maintenant 13 au total. Le proviseur m’a dit que « je pouvais emmener qui je voulais ». Il n’y a plus de barrières. La porte est ouverte, peu importe le sport : tennis, natation, athlétisme, boxe... Dans un collège privé, c’est quatre millions à l’année, on a pu avoir le tarif spécial de 1,5 million. On a dû négocier en jouant sur leur qualité et en leur disant qu’on avait pas les quatre millions. »
Ils ont pu progresser ?
« C’est un autre monde. Cela fait plaisir de voir des Tahitiens physiquement au top. Lundi soir, ils jouaient à cinq contre douze de la sélection de Tahiti. Ils ont tenu tous les quarts temps en poussant à la fin et en gagnant avec 35 points d’avance. Ils s’entrainent tous les jours, font une heure de musculation par jour et ils ont deux matchs par semaine. En trois mois, ils ont fait 24 matchs. C’est comme ça qu’ils ont pu progresser aussi rapidement. » Propos recueillis par SB
Comment cela a commencé ?
« A 14 ans, Raimoana jouait déjà en sénior. Il avait pu gagner le championnat en mettant 32 points. Il sortait du lot et en restant ici, son niveau n’aurait pas évolué. J’ai décidé de tenter l’Amérique. J’ai profité de la venue d’une équipe américaine à Tahiti pour nouer des contacts. Ils m’ont aidé à trouver une école, il a passé des tests et cela a marché. »
D’autres ont suivi ?
« Non seulement il était bon en sport mais il était aussi le meilleur de l’école. Le proviseur m’a donc dit qu’il prenait « tous les Tahitiens ». Ils sont maintenant 13 au total. Le proviseur m’a dit que « je pouvais emmener qui je voulais ». Il n’y a plus de barrières. La porte est ouverte, peu importe le sport : tennis, natation, athlétisme, boxe... Dans un collège privé, c’est quatre millions à l’année, on a pu avoir le tarif spécial de 1,5 million. On a dû négocier en jouant sur leur qualité et en leur disant qu’on avait pas les quatre millions. »
Ils ont pu progresser ?
« C’est un autre monde. Cela fait plaisir de voir des Tahitiens physiquement au top. Lundi soir, ils jouaient à cinq contre douze de la sélection de Tahiti. Ils ont tenu tous les quarts temps en poussant à la fin et en gagnant avec 35 points d’avance. Ils s’entrainent tous les jours, font une heure de musculation par jour et ils ont deux matchs par semaine. En trois mois, ils ont fait 24 matchs. C’est comme ça qu’ils ont pu progresser aussi rapidement. » Propos recueillis par SB
"Pourquoi pas toi", écrit sur leur teeshirt
