Tahiti, le 17 février 2025 – Une douzaine de résidents de Teva i Uta participent à une formation au Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa), cette semaine, à l’école Matairea. Derrière les enseignements théoriques et pratiques “pour le bonheur des enfants”, les stagiaires nourrissent différents projets professionnels, en lien avec les centres de vacances et les nouveaux rythmes scolaires.
À Teva i Uta, l’école élémentaire Matairea reste ouverte pendant cette semaine de vacances scolaires dans le cadre d’une formation Bafa de niveau 1 assurée par la Ligue de l’enseignement, aussi connue sous le nom de Fédération des œuvres laïques (FOL). Une douzaine de stagiaires de Papeari et Mataiea profitent de cette session délocalisée, dans la continuité d’une première formation organisée en septembre dernier à l’intention des volontaires en service civique déployés dans les écoles de la commune. Payante, cette formation est couverte par une bourse selon le statut social des stagiaires.
Pendant huit jours, jusqu’à vendredi, les futurs animateurs sont plongés dans le bain de l’encadrement par trois formateurs, dont Jacqueline Rima, guitare à la main : “On leur apprend à partager leur savoir-faire et leur savoir-être. On leur apporte de la culture générale autour d’un thème. Cette fois-ci, on a choisi l’anguille, emblème local, qu’on développe à travers des jeux, des travaux manuels et un spectacle pour le bonheur des enfants. On les aide à vaincre leur timidité face à un groupe. Ils ont déjà beaucoup évolué depuis quatre jours : ils prennent confiance en eux !”
À Teva i Uta, l’école élémentaire Matairea reste ouverte pendant cette semaine de vacances scolaires dans le cadre d’une formation Bafa de niveau 1 assurée par la Ligue de l’enseignement, aussi connue sous le nom de Fédération des œuvres laïques (FOL). Une douzaine de stagiaires de Papeari et Mataiea profitent de cette session délocalisée, dans la continuité d’une première formation organisée en septembre dernier à l’intention des volontaires en service civique déployés dans les écoles de la commune. Payante, cette formation est couverte par une bourse selon le statut social des stagiaires.
Pendant huit jours, jusqu’à vendredi, les futurs animateurs sont plongés dans le bain de l’encadrement par trois formateurs, dont Jacqueline Rima, guitare à la main : “On leur apprend à partager leur savoir-faire et leur savoir-être. On leur apporte de la culture générale autour d’un thème. Cette fois-ci, on a choisi l’anguille, emblème local, qu’on développe à travers des jeux, des travaux manuels et un spectacle pour le bonheur des enfants. On les aide à vaincre leur timidité face à un groupe. Ils ont déjà beaucoup évolué depuis quatre jours : ils prennent confiance en eux !”
Jeux de rôles
Rien de mieux que des mises en situation concrètes, sous la forme de jeux de rôles, pour se perfectionner. “L’activité qu’ils ont préparée ce matin (lundi, NDLR), c’est un accueil des enfants en centre, suivi d’une animation. Ils ont dû gérer des enfants turbulents et un enfant qui arrive dont le nom n’est pas sur la liste”, explique Germain Deane, à la fois enseignant et formateur. “Ils étaient stressés, alors qu’ils se connaissent tous. Mais c’est un stress positif, car ils sont conscients qu’ils seront bientôt responsables d’enfants et qu’il faut être à la hauteur, que ce soit au niveau de l’animation, de la sécurité ou du relationnel.”
Après le préau, c’est en classe que la formation s’est poursuivie autour du projet pédagogique présenté par Martine Mopi-Deane, directrice de l’école et formatrice. À partir du thème “Sportez-vous bien !”, les stagiaires avaient pour mission d’élaborer un projet d’animation pour des enfants de 3 à 12 ans. “Avec le travail autour du périscolaire dans la commune, suite aux nouveaux rythmes scolaires, il y a des débouchés, en plus des centres de vacances”, encourage la référente.
Selon les candidats, cette formation initiale sera complétée par un stage pratique (A2) lors des prochaines vacances d’avril ou de juillet, directement en centre de loisirs. Pour commencer, les stagiaires participeront à l’encadrement de jeunes de Hao en visite à Tahiti, mercredi, avant de présenter un spectacle à des invités de la commune, jeudi, au terme de leur première semaine de formation.
Herehia, 27 ans, et Teddy, 22 ans, stagiaires : “Approfondir nos connaissances”
Herehia : “Je suis en recherche d’emploi, donc avec le Bafa, j’aimerais pouvoir travailler dans les colonies ou dans les écoles. Ça nous permet d’approfondir nos connaissances par rapport à l’animation et aux enfants. On travaille beaucoup sur notre stress et notre timidité : on s’améliore ! J’ai prévu d’aller jusqu’au niveau A3.”
Teddy : “Mon objectif, c’est d’obtenir le Bafa pour pouvoir transmettre ma passion pour l’agro-transformation aux plus jeunes, en parallèle de mon entreprise de fabrication de sorbets aux fruits. Ce qui me plaît le plus dans cette formation, ce sont les échanges les uns avec les autres, qui sont très enrichissants. J’ai hâte de faire mon premier camp, en avril, à Vairao.”
Teddy : “Mon objectif, c’est d’obtenir le Bafa pour pouvoir transmettre ma passion pour l’agro-transformation aux plus jeunes, en parallèle de mon entreprise de fabrication de sorbets aux fruits. Ce qui me plaît le plus dans cette formation, ce sont les échanges les uns avec les autres, qui sont très enrichissants. J’ai hâte de faire mon premier camp, en avril, à Vairao.”
Romana, 36 ans, stagiaire : “Je rêve de monter ma structure”
“J’étais la première inscrite : j’ai sauté sur l’occasion, vu que c’était organisé chez nous ! Je rêve depuis longtemps de pouvoir monter ma structure périscolaire pour les enfants de Papeari, qui terminent l’école assez tôt. En août dernier, j’ai fait une remise à niveau de trois mois avec le Sefi de Taravao et Cap’ Avenir, qui m’a permis de faire des stages dans des centres et garderies. Aujourd’hui, je me sens capable.”