Paris, France | AFP | jeudi 28/08/2025 - Le Snes-FSU, principal syndicat des collèges et lycées, s'est farouchement opposé jeudi à la réforme du contrôle continu au baccalauréat annoncée par la ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne, dénonçant une "diversion" et une tentative de contrôle des enseignants.
"Il faut en finir avec le bac Blanquer, il faut des épreuves terminales, nationales et anonymes", a insisté la secrétaire générale Sophie Vénétitay lors de la conférence de rentrée du Snes-FSU, critiquant des "rafistolages" successifs de la réforme du bac par l'ex-ministre Jean-Michel Blanquer.
Celle-ci a notamment introduit une part importante de contrôle continu dans l'examen-phare de la scolarité à la française (40%).
Mercredi, Elisabeth Borne a annoncé que les notes de première et terminale n'allaient dorénavant plus toutes compter dans la note de contrôle continu pour le bac. Les établissements scolaires sont invités dès la journée de pré-rentrée vendredi à plancher sur un "projet d'évaluation" et à définir des notes "certificatives" pour le bac, tandis que d'autres évaluations purement pédagogiques ne compteront pas.
La ministre veut ainsi "diminuer la pression sur les élèves" tout en "reflétant plus fidèlement leur niveau".
Pour Mme Vénétitay, définir des évaluations qui comptent pour le bac, et pour les dossiers de candidatures à l'enseignement supérieur sur Parcoursup, va entraîner des difficultés pour les élèves, et risque de "rajouter du stress, du temps d'explication" et de nouvelles frictions avec les familles.
D'après elle, ces annonces sont une tentative "pour faire diversion sur la question des salaires" non revalorisés des enseignants, "sur les 100.000 lycéens qui restent sans affectation" à l'université sur la plateforme Parcoursup, ou encore sur le "rapport accablant sur les groupes de niveaux", mesure emblématique de la réforme du "Choc des savoirs" menée par l'ex-ministre Gabriel Attal.
"Pour nous, en aucun cas les collègues ne doivent perdre la main sur les évaluations" au profit des chefs d'établissements, a-t-elle estimé.
"On a beaucoup d'inquiétudes sur ce qui se joue sur les évaluations standardisées" comme "celles qui arrivent en cinquième", a en outre indiqué Mme Vénétitay. Elle y voit des tentatives de "contrôler le travail des élèves" mais aussi "des enseignants pour l'institution".
La ministre de l'Education nationale a aussi indiqué vouloir durcir le rattrapage au bac, ce qui selon les dirigeants du Snes-FSU va pénaliser "les élèves les plus fragiles".
"Il faut en finir avec le bac Blanquer, il faut des épreuves terminales, nationales et anonymes", a insisté la secrétaire générale Sophie Vénétitay lors de la conférence de rentrée du Snes-FSU, critiquant des "rafistolages" successifs de la réforme du bac par l'ex-ministre Jean-Michel Blanquer.
Celle-ci a notamment introduit une part importante de contrôle continu dans l'examen-phare de la scolarité à la française (40%).
Mercredi, Elisabeth Borne a annoncé que les notes de première et terminale n'allaient dorénavant plus toutes compter dans la note de contrôle continu pour le bac. Les établissements scolaires sont invités dès la journée de pré-rentrée vendredi à plancher sur un "projet d'évaluation" et à définir des notes "certificatives" pour le bac, tandis que d'autres évaluations purement pédagogiques ne compteront pas.
La ministre veut ainsi "diminuer la pression sur les élèves" tout en "reflétant plus fidèlement leur niveau".
Pour Mme Vénétitay, définir des évaluations qui comptent pour le bac, et pour les dossiers de candidatures à l'enseignement supérieur sur Parcoursup, va entraîner des difficultés pour les élèves, et risque de "rajouter du stress, du temps d'explication" et de nouvelles frictions avec les familles.
D'après elle, ces annonces sont une tentative "pour faire diversion sur la question des salaires" non revalorisés des enseignants, "sur les 100.000 lycéens qui restent sans affectation" à l'université sur la plateforme Parcoursup, ou encore sur le "rapport accablant sur les groupes de niveaux", mesure emblématique de la réforme du "Choc des savoirs" menée par l'ex-ministre Gabriel Attal.
"Pour nous, en aucun cas les collègues ne doivent perdre la main sur les évaluations" au profit des chefs d'établissements, a-t-elle estimé.
"On a beaucoup d'inquiétudes sur ce qui se joue sur les évaluations standardisées" comme "celles qui arrivent en cinquième", a en outre indiqué Mme Vénétitay. Elle y voit des tentatives de "contrôler le travail des élèves" mais aussi "des enseignants pour l'institution".
La ministre de l'Education nationale a aussi indiqué vouloir durcir le rattrapage au bac, ce qui selon les dirigeants du Snes-FSU va pénaliser "les élèves les plus fragiles".





































