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Avec le célèbre feu d'artifice de Sydney, le monde commence à fêter 2011


SYDNEY, 31 décembre 2010 (AFP) - Les habitants d'Océanie et d'Asie ont été les premiers à entrer vendredi à minuit en l'an 2011, Sydney ouvrant la voie à cette fête mondiale avec son traditionnel autant que spectaculaire feu d'artifice sur le port.

Un mur de feu s'est abattu du Harbour Bridge en ouverture d'un spectacle pyrotechnique nécessitant sept tonnes de fusées, pour le plus grand bonheur d'une foule record de 1,5 million de personnes.

Les fêtards avaient afflué dès la mi-journée pour être aux premières loges et la plage voisine de Bondi Beach était bondée. "C'est tout simplement magnifique", s'extasiait Shirley Martin, dont l'époux, Ron, se sentait "très, très chanceux d'avoir un tel port".

Le réveillon a fait un peu oublier les intempéries qui ont causé des inondations sans précédent dans le nord-est de l'île-continent. Plus tôt vendredi, le Premier ministre Julia Gillard était allée sur place réconforter les milliers de sinistrés.

Les premiers à quitter 2010 avaient été les 6.000 habitants de Kiribati, petite île du Pacifique qui a tourné la page de 2010 à 10H00 GMT.

En Asie, le feu d'artifice tiré depuis la baie de Hong Kong devait attirer 400.000 personnes tandis que des millions de Japonais devaient se rendre dans les temples shintoïstes pour "se purifier".

Même si le Nouvel an chinois, début février, donne lieu à des célébrations bien plus importantes à travers l'Asie, Chinois, Coréens, Indiens ou Vietnamiens ne devaient pas manquer de fêter 2011.

En Europe, après une vague de froid qui a semé le chaos, plus de 250.000 personnes étaient attendues à Londres sur les berges de la Tamise pour écouter Big Ben égrenner les dernières secondes de l'année.

Des millions d'autres fêtards devaient déambuler devant le Colisée à Rome, aux abords de la porte de Brandebourg à Berlin ou sur les Champs-Elysées à Paris.

En Allemagne, une bataille géante de boules de neige, qui devait mobiliser quelque 8.000 "combattants" le 1er janvier à Berlin, a été interdite, de peur qu'elle ne dégénère.

La petite république balte d'Estonie entre en 2011 en passant à l'euro, renonçant à sa couronne pour devenir le 17e pays à adopter une monnaie unique européenne bien malmenée ces derniers temps. Au Portugal, frappé de plein fouet par cette crise, un réveillon d'austérité s'annonçait, avec nombre de feux d'artifices annulés.

A New York, après le passage d'une sévère tempête de neige sur le nord-est des Etats-Unis, des centaines de milliers de personnes étaient attendues autour de Times Square pour assister au décompte des dernières minutes de l'année.

Le centre des Etats-Unis, du Nouveau-Mexique (sud-ouest) au Minnesota (nord), était toujours sous la neige, en proie au blizzard.

Alors que les alertes se sont multipliées sur de possibles attaques, notamment de groupes extrémistes islamistes liés à Al-Qaida, les forces de l'ordre étaient un peu partout fortement mobilisées, avec par exemple 30.000 policiers déployés dans le grand Moscou ou près de 54.000 sur l'ensemble du territoire français.

A Bombay, la capitale économique indienne théâtre en novembre 2008 de sanglants attentats islamistes, les autorités ont étendu jusqu'à 05H00 l'ouverture des bars, hôtels et restaurants mais ont maintenu l'interdiction des fêtes sur les bateaux dans la baie.

Et la police turque a arrêté cette semaine dix personnes soupçonnées d'appartenir au réseau Al-Qaïda et d'avoir projeté de commettre un attentat à l'occasion du nouvel an, selon une télévision.

Loin au dessus de la Terre, les cinq membres d'équipage de la station spatiale internationale auront passé... seize fois la frontière entre l'ancien et le Nouvel An, selon le centre de contrôle des vols (TSOUP) russe. Premier passage en 2011 à 14H00 de Moscou (11H00 GMT), au-dessus du Kamtchatka. Et sortie définitive de 2010 le 1er janvier à 10H00 GMT.

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Rédigé par Par Talek HARRIS le Vendredi 31 Décembre 2010 à 04:44 | Lu 821 fois