Concentration maximale pour les élèves, dont certains ont été séduits l’an dernier par l’art du lancer de javelot.
Tahiti, le 26 novembre 2025 - Au parc Vaira’i, le soleil tapait fort ce mercredi après-midi. Mais il en faut plus pour décourager les collégiens et lycéens venus découvrir les sports ancestraux du Fenua. Dans un esprit de jeu et de “fun”, ils plongent dans un héritage qui fait battre le cœur de la culture polynésienne.
Encadrés par les animateurs de l’Union du sport scolaire polynésien (USSP) et les membres de la Fédération des sports et jeux traditionnels Tū’aro Mā’ohi, 180 élèves de huit établissements de Tahiti et Moorea ont enchaîné les ateliers, ce mercredi après-midi, au parc Vaira’i. Pour certains, c’est une grande première. Répartis en sept groupes, ils tournent toutes les quinze minutes d’une activité à l’autre, entre curiosité, compétition amicale et éclats de rire.
Encadrés par les animateurs de l’Union du sport scolaire polynésien (USSP) et les membres de la Fédération des sports et jeux traditionnels Tū’aro Mā’ohi, 180 élèves de huit établissements de Tahiti et Moorea ont enchaîné les ateliers, ce mercredi après-midi, au parc Vaira’i. Pour certains, c’est une grande première. Répartis en sept groupes, ils tournent toutes les quinze minutes d’une activité à l’autre, entre curiosité, compétition amicale et éclats de rire.
Heianu, 13 ans, venue de Moorea, débute par la course avec la brouette, qui a remplacé l’atelier de ramassage de coco. Pas moins rigolo. “C’était trop drôle mais pas facile !”, admet-elle, entourée de ses amies, comme elle amusées par l’exercice. Pour elle, les Tū’aro Mā’ohi, c'est une grande découverte.
Un peu plus loin, Marine et Rose, 12 ans, du collège de Arue, tirent la corde comme des pros ! Elles gagnent contre les garçons avec une facilité déconcertante. C’est aussi leur sport traditionnel préféré. Keanui opte plutôt pour le javelot, qu’il avait déjà essayé l’année dernière. À chaque atelier, les animateurs prennent le temps d’expliquer les règles, mais aussi l’histoire de ces pratiques.
“Réveiller les traditions”
Car l’enjeu est clair : “On veut promouvoir nos traditions pour que les enfants puissent se rappeler de notre culture”, insiste Heiata Utia, secrétaire de la Fédération Tū’aro Mā’ohi. “Aujourd’hui, ils privilégient des sports internationaux comme le volley-ball, le football ou le basket-ball, mais ça ne correspond pas à notre identité. On est là pour réveiller les traditions.”
Cette journée a été organisée pour la troisième fois par l’USSP, dans le cadre de la préparation du Heiva Ta’urea Tū’aro Mā’ohi, grande manifestation dédiée aux scolaires et aux jeunes des quartiers de Tahiti et des archipels, prévue pour l’année 2026. À travers les disciplines traditionnelles, telles que le lancer de javelot, le lever de pierre, la course de porteur de fruits ou encore la lutte, l’événement transmet des valeurs fortes comme le respect des pratiques et des savoir-faire hérités des ancêtres, le dépassement de soi, le goût de l’effort, la solidarité, l’esprit d’équipe et la discipline.
“Mais aujourd’hui, pas de compétition, surtout du fun”, assure François Dherbecourt, directeur de l’USSP. “Ceux qui ont un attrait pour un sport en particulier seront invités en avril/mai, cette fois dans le cadre d’une compétition.”
Un peu plus loin, Marine et Rose, 12 ans, du collège de Arue, tirent la corde comme des pros ! Elles gagnent contre les garçons avec une facilité déconcertante. C’est aussi leur sport traditionnel préféré. Keanui opte plutôt pour le javelot, qu’il avait déjà essayé l’année dernière. À chaque atelier, les animateurs prennent le temps d’expliquer les règles, mais aussi l’histoire de ces pratiques.
“Réveiller les traditions”
Car l’enjeu est clair : “On veut promouvoir nos traditions pour que les enfants puissent se rappeler de notre culture”, insiste Heiata Utia, secrétaire de la Fédération Tū’aro Mā’ohi. “Aujourd’hui, ils privilégient des sports internationaux comme le volley-ball, le football ou le basket-ball, mais ça ne correspond pas à notre identité. On est là pour réveiller les traditions.”
Cette journée a été organisée pour la troisième fois par l’USSP, dans le cadre de la préparation du Heiva Ta’urea Tū’aro Mā’ohi, grande manifestation dédiée aux scolaires et aux jeunes des quartiers de Tahiti et des archipels, prévue pour l’année 2026. À travers les disciplines traditionnelles, telles que le lancer de javelot, le lever de pierre, la course de porteur de fruits ou encore la lutte, l’événement transmet des valeurs fortes comme le respect des pratiques et des savoir-faire hérités des ancêtres, le dépassement de soi, le goût de l’effort, la solidarité, l’esprit d’équipe et la discipline.
“Mais aujourd’hui, pas de compétition, surtout du fun”, assure François Dherbecourt, directeur de l’USSP. “Ceux qui ont un attrait pour un sport en particulier seront invités en avril/mai, cette fois dans le cadre d’une compétition.”


































