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Anapa Perez imbattable en open


De nombreux jeunes, accompégnés de leurs parents, ont participé aux combats
De nombreux jeunes, accompégnés de leurs parents, ont participé aux combats
PAPEETE, le 30 septembre 2019 - La première journée du championnat de Polynésie de jiu jitsu brésilien s’est déroulée samedi au dojo de Mahina. Une fois encore, Anapa Perez a été le plus fort, dans sa catégorie comme en open.
 
Une nouvelle fois, Anapa Perez s’est illustré en s’imposant dans sa catégorie -100 kg, comme en open, une catégorie qui a fait son retour lors de cette première journée de championnat 2019-2020. Dans la catégorie des ceintures de couleur, du plus lourd au plus léger, les gagnants sont Ariinui Tahuatu (+100 kg), Anapa Perez (-100 kg), Charley Brothers (-94 kg), Tehau Sanford (-88 kg), Bailey Lopp (-82 kg), Tumaui Nordman (-76 kg) et Keoni Terorotua (-70 kg).
 
Du côté des femmes, victoire de Manoa Jauneau (open), Hereata Ellard (+75 kg), Anna Yon Yue Chong (-68 kg) et Hinatea Apeang (-61 kg). Pas moins de 222 adeptes de jiu jitsu brésilien ont participé à cet événement organisé par le club Vénus Dojo Tahiti de Bernard Di Rollo, sous l’égide de la fédération de lutte et disciplines associées présidée par Hiro Lemaire. 16 clubs étaient représentés en provenance de Huahine, Bora Bora, Raiatea, Moorea et Tahiti.
 
On a noté l’absence de Steven Pierson qui a rejoint le club des combattants désormais focalisés uniquement sur les compétitions internationales comme Dany Gérard, Taihia Maitere, Hoanui Vanaa et bien d’autres. A noter également la participation pour la première fois de Anna Yon Yue Chong, championne de boxe thaïlandaise, avec succès puisqu’elle s’impose dans sa catégorie.
 
La deuxième journée de championnat sera proposée le 29 février prochain, le “Final Block” se déroulera le 13 juin 2020.

Marere Coquil, coach du club Seasiders
Marere Coquil, coach du club Seasiders
Parole à
Marere Coquil, Coach du club Seasiders :
 
Une grosse participation des jeunes ?

“Oui, on a jamais eu autant d’inscrits ! Tous les clubs ont joué le jeu, c’est super pour le jiu jitsu local. On se mesure entre nous pour se situer, c’est valable pour les instructeurs comme pour les élèves. Comme ça, on peut prétendre à faire des combats internationaux avec les enfants.”
 
Tu es un des premiers à t’être spécialisé dans le coaching des jeunes ?

“Quand mon fils est arrivé, il participait à six ans avec les adultes mais il y avait trop d’écart. J’ai pris l’initiative, avec Dany Gérard, d’ouvrir la section des petits à la Tahitian Top Team avant de démarrer le club Seasiders. Si on cadre bien cette jeunesse, on aura un bel avenir. Chez moi déjà, j’ai un bon vivier de champions.”
 
Quel est votre programme international ?

“On part fin octobre avec une délégation de soixante personnes. On s’est engagés pour les championnats du monde de jiu jitsu brésilien SJJF, il faut maintenant aller jusqu’au bout. Cette fédération propose plus de compétitions pour les jeunes. Les parents participent financièrement et on a un relais sur place pour l’organisation. Grâce aux ventes de tee-shirt, plats et compagnie, on y arrive. Il faut être endurant dans ce genre de travail et très motivé !”

De nombreux jeunes, accompégnés de leurs parents, ont participé aux combats
De nombreux jeunes, accompégnés de leurs parents, ont participé aux combats

Rédigé par SB le Lundi 30 Septembre 2019 à 17:04 | Lu 1893 fois