Photo d'illustration
MOOREA, le 28 avril 2014 – 11 victimes de piqûres de méduses ont été dénombrées entre vendredi et samedi à Moorea, dont deux touristes. Bien que sans danger mortel, les piqûres de ces invertébrés provoquent de graves brûlures. La mairie a donc décidé d’interdire la baignade sur les deux plages publiques de l’île, Temae et la Mareto, pendant 15 jours. Soit jusqu’au 11 mai, bien que la mairie espère pouvoir réduire ce délai.
Hugo Tavaitai, chef du bureau Prévention de la mairie de Moorea-Maiao, explique que « les prestataires touristiques sont contre cet arrêté, ils disent que ça paralyse l’activité touristique. Mais c’était nécessaire, il y a eu 11 victimes quand même, sans compter ceux qui ne sont pas allés à l’hôpital. Mais nous essayons d’avoir des spécialistes en biologie marine de Papeete pour essayer de comprendre le phénomène. On voudrait lever l’interdiction au plus tôt ! »
Malgré la couverture médiatique et les arrêtés municipaux affichés sur les plages et dans les hôtels, la population était venue en nombre se baigner ce dimanche sur les plages publiques de l’île. Pourtant la menace ne s’est pas éloignée : des pêcheurs ont signalé avoir aperçu une colonie entière de méduses ce dimanche du côté du lagon de Maarepa.
Le médecin chef de l’hôpital de Moorea, Philippe Biarez, est cependant rassurant : « c’est beaucoup de battage pour pas grand-chose. Ces piqûres sont sans caractère de gravité si ce n’est un risque de brûlure ou de petit malaise, ce qui ne serait dangereux que pour quelqu’un au milieu du lagon par exemple. C’est assez douloureux tout de même. Les patients qui sont venus, on les a gardés deux heures maximum à l’hôpital. » Le médecin est ainsi moins alarmiste que la mairie et pour lui il est tout à fait possible pour les adultes de se baigner en respectant des mesures de prudence : ne pas nager seul au milieu du lagon par exemple. Par contre, barboter en bord de plage ne présente pas de danger à part celui d’avoir très mal si l’on croise le chemin d’une méduse. Une nuance tout de même « pour les petits enfants ce n’est peut-être pas une bonne idée de se baigner en ce moment. »
L’arrivée des méduses dans le lagon de Moorea avait eu lieu en juin l’année dernière, elles ont donc plus d’un mois d’avance cette année. On en avait aussi aperçu le mois dernier à Mahina, provoquant la mise en place de panneaux d’avertissement à la Pointe Vénus. Par contre, les pompiers de la commune à l’étoile n’ont reçu aucun signalement de ces pestes océaniques depuis plusieurs semaines.
Hugo Tavaitai, chef du bureau Prévention de la mairie de Moorea-Maiao, explique que « les prestataires touristiques sont contre cet arrêté, ils disent que ça paralyse l’activité touristique. Mais c’était nécessaire, il y a eu 11 victimes quand même, sans compter ceux qui ne sont pas allés à l’hôpital. Mais nous essayons d’avoir des spécialistes en biologie marine de Papeete pour essayer de comprendre le phénomène. On voudrait lever l’interdiction au plus tôt ! »
Malgré la couverture médiatique et les arrêtés municipaux affichés sur les plages et dans les hôtels, la population était venue en nombre se baigner ce dimanche sur les plages publiques de l’île. Pourtant la menace ne s’est pas éloignée : des pêcheurs ont signalé avoir aperçu une colonie entière de méduses ce dimanche du côté du lagon de Maarepa.
Le médecin chef de l’hôpital de Moorea, Philippe Biarez, est cependant rassurant : « c’est beaucoup de battage pour pas grand-chose. Ces piqûres sont sans caractère de gravité si ce n’est un risque de brûlure ou de petit malaise, ce qui ne serait dangereux que pour quelqu’un au milieu du lagon par exemple. C’est assez douloureux tout de même. Les patients qui sont venus, on les a gardés deux heures maximum à l’hôpital. » Le médecin est ainsi moins alarmiste que la mairie et pour lui il est tout à fait possible pour les adultes de se baigner en respectant des mesures de prudence : ne pas nager seul au milieu du lagon par exemple. Par contre, barboter en bord de plage ne présente pas de danger à part celui d’avoir très mal si l’on croise le chemin d’une méduse. Une nuance tout de même « pour les petits enfants ce n’est peut-être pas une bonne idée de se baigner en ce moment. »
L’arrivée des méduses dans le lagon de Moorea avait eu lieu en juin l’année dernière, elles ont donc plus d’un mois d’avance cette année. On en avait aussi aperçu le mois dernier à Mahina, provoquant la mise en place de panneaux d’avertissement à la Pointe Vénus. Par contre, les pompiers de la commune à l’étoile n’ont reçu aucun signalement de ces pestes océaniques depuis plusieurs semaines.
