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Aladdin revient, l’école Annie Fayn motivée


Tahiti, le 7 septembre2020 - Le spectacle de l’école de danse Annie Fayn, prévu à l’origine en mars 2020, n’a pas pu avoir lieu en raison du confinement. Professeurs et élèves ont repris les répétitions en juillet pour présenter Aladdin. Le programme, revu, a mûri.

L'histoire présentée par l’école de danse Annie Fayn ce week-end est celle du conte. Dans un royaume lointain nommé Agrabah, Aladdin mène la vie libre et insouciante d'un gamin des rues.

Son destin se trouve changé à jamais, lorsqu'un jour il sauve une belle jeune fille. Il ne sait pas alors que c'est Jasmine, la fille du sultan qui, trop à l'étroit dans son palais, a décidé de se confronter au monde réel. Entre les deux jeunes gens, c'est le coup de foudre.

Mais Aladdin finit par être arrêté. Il rencontre à la suite de l'arrestation le grand vizir Jafar qui voit en lui "le diamant d'innocence", celui qui, seul, est capable de s'emparer d'une lampe magique enfermée dans une caverne située en plein désert.

Le gamin des rues est envoyé dans la caverne pour récupérer l'objet convoité. Il frotte la lampe et fait alors la connaissance du génie !

Les musiques sont celles du film, en partie. Certaines musiques ont été ajoutées pour permettre au ballet de s'exprimer. Car toutes les disciplines de l'académie seront représentées : claquettes, hip hop, modern' jazz, contemporain et hip-hop. La dernière-née.

Ce spectacle, signé Annie et Marion Fayn, devait être joué les 20 et 21 mars 2020. Mais le confinement a porté un coup d’arrêt au projet.

"On a été frustrés"

"On a dû tout arrêter du jour au lendemain", se rappelle Marion Fayn. Les répétitions, puis le spectacle n’ont pu avoir lieu. Une déception pour tous, professeurs et élèves. "On a été frustré car on a touché du doigt ce qu’on aurait pu vivre et que l’on n’a pas vécu."

Mais cela ne pouvait durer. Dès que possible, l’école a repris les répétitions. Les élèves dans leur cours respectif, "et dans le respect des gestes barrières et conditions d’exercice", ont revu les ballets dès juillet. "Tout le monde a hâte et est prêt à tous les efforts", rapporte Marion Fayn.

Si le spectacle a "mûri car nous avons eu plus de temps pour nous l’approprier", il a aussi évolué dans sa forme. "Par exemple, il ne pourra pas y avoir de final, car cela représenterait trop de monde sur scène en même temps."

Par ailleurs, Tuarii Tracqui ne peut plus endosser le rôle d’Alladin, ayant été appelé entretemps sur d’autres projets. Il a été remplacé par Toanui Mahinui, son cousin. Il est professeur de ‘ori Tahiti au conservatoire.

Karl Raka Brillant, reste le génie. Il est un ancien danseur du groupe Temaeva, chorégraphe de Toa Reva et jury de plusieurs Heiva à l'international. Maud Rebourd incarnera quant à elle Jasmine. Danseuse principale de l'académie, elle a déjà été invitée à la New Zealand School Of Dance.

Pratique

Le 11 et le 12 septembre au Grand théâtre de la Maison de la culture.
Tarif unique : 3 000 Fcfp.
Billets en vente à Carrefour (Punaauia, Faa’a, Arue et Taravao), à Radio 1 Fare Ute et en ligne.

Rédigé par Delphine Barrais le Lundi 7 Septembre 2020 à 20:34 | Lu 822 fois