Tahiti, le 25 juillet – Deux mois après la relaxe d'Oscar Temaru par la cour d'appel dans le cadre de l'affaire Radio Tefana et alors qu'un pourvoi en cassation a été formé, Tahiti Infos revient sur les différences d'analyse entre la juridiction et le parquet général.
Le 25 mai dernier, la cour d'appel de Papeete a relaxé le leader indépendantiste et maire de Faa'a, Oscar Temaru, ainsi que Vito Maamaatuaiahutapu, Heinui Le Caill et l’association Te Reo o Tefana des accusations de prise illégale d'intérêts pour lesquelles ils avaient été condamnés par le tribunal de première instance dans le cadre de l'affaire Radio Tefana. Suite à cette décision, le parquet général a formé un pourvoi devant la Cour de cassation sur lequel Tahiti Infos revient pour aborder les différences d'analyse du dossier entre le parquet général et la cour d'appel.
Alors qu'il était reproché à Oscar Temaru de s'être servi de la radio pour promouvoir l'idéologie politique de son parti, la cour d'appel a estimé qu'il résultait de l'ensemble des éléments recueillis durant l'enquête qu'il n'y a pas de preuves qu'Oscar Temaru “aurait eu un intérêt quelconque dans l'opération de mise à disposition de matériel et de personnel et de subvention de Te Reo o Tefana” et que rien ne pouvait “laisser suspecter la prise d'un tel intérêt remettant en cause son impartialité”, de sorte que le délit n'est pas constitué. Cette conclusion se base sur l'analyse de quatre types d'intérêts moraux sur lesquels le parquet général revient point par point dans son mémoire.
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Le parquet général conclut donc que la cour d'appel a “étudié séparément et indépendamment les différents intérêts moraux qu’a pu tirer Oscar Temaru des aides données à l’association exploitant Radio Tefana, sans mettre en perspective les différents intérêts, établis par la procédure et caractérisés par le jugement de première instance, qui auraient permis de démontrer l’existence d’un faisceau d’indices mettant en évidence son intérêt à subventionner l’association”.
Le 25 mai dernier, la cour d'appel de Papeete a relaxé le leader indépendantiste et maire de Faa'a, Oscar Temaru, ainsi que Vito Maamaatuaiahutapu, Heinui Le Caill et l’association Te Reo o Tefana des accusations de prise illégale d'intérêts pour lesquelles ils avaient été condamnés par le tribunal de première instance dans le cadre de l'affaire Radio Tefana. Suite à cette décision, le parquet général a formé un pourvoi devant la Cour de cassation sur lequel Tahiti Infos revient pour aborder les différences d'analyse du dossier entre le parquet général et la cour d'appel.
Alors qu'il était reproché à Oscar Temaru de s'être servi de la radio pour promouvoir l'idéologie politique de son parti, la cour d'appel a estimé qu'il résultait de l'ensemble des éléments recueillis durant l'enquête qu'il n'y a pas de preuves qu'Oscar Temaru “aurait eu un intérêt quelconque dans l'opération de mise à disposition de matériel et de personnel et de subvention de Te Reo o Tefana” et que rien ne pouvait “laisser suspecter la prise d'un tel intérêt remettant en cause son impartialité”, de sorte que le délit n'est pas constitué. Cette conclusion se base sur l'analyse de quatre types d'intérêts moraux sur lesquels le parquet général revient point par point dans son mémoire.
- Sur un intérêt résultant d'un lien d'affection entre Oscar Temaru et l'association :
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- Sur un intérêt résultant des liens entre lui et les présidents successifs de l’association :
- Sur un intérêt résultant de l'utilisation de Radio Tefana pour la mise en valeur de ses combats :
- Sur un intérêt résultant de l’utilisation de Radio Tefana pour la propagande politique du Tavini :
Le parquet général conclut donc que la cour d'appel a “étudié séparément et indépendamment les différents intérêts moraux qu’a pu tirer Oscar Temaru des aides données à l’association exploitant Radio Tefana, sans mettre en perspective les différents intérêts, établis par la procédure et caractérisés par le jugement de première instance, qui auraient permis de démontrer l’existence d’un faisceau d’indices mettant en évidence son intérêt à subventionner l’association”.