Tahiti, le 3 décembre 2025 - La procureure de la République, Solène Belaouar, a donné des précisions, ce mercredi, sur l’enquête ouverte la semaine dernière juste après l’éboulement de Afaahiti qui a coûté la vie à huit personnes.
Une enquête pour homicide involontaire, ouverte par la nécessité des premiers témoignages recueillis sur place et par le lieu même du drame.
“Cette enquête a été ouverte pour homicide involontaire en raison de la situation des lieux, et des constructions à proximité rapportées par les voisins”, a souligné mercredi la procureure de la République, Solène Belaouar, auprès des médias lors de son point presse mensuel.
“L’enquête risque d’être longue, a-t-elle expliqué, puisque la zone n’est pas encore accessible en raison des mouvements de terrain qui peuvent encore se produire sur place.”
Cette enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie. Les riverains seront entendus, mais aussi les différents services du Pays (urbanisme, cartographie, etc.) pour s’assurer que des travaux ou des permis de construire n’ont pas été autorisés en dépit des risques potentiels sur une zone où le Plan de prévention des risques n’a pas été nécessairement respecté.
“La question est désormais de savoir si le dossier doit être pris en charge par un juge d’instruction”, a poursuivi la procureure, “afin qu’une information judicaire soit ouverte”.
Une enquête pour homicide involontaire, ouverte par la nécessité des premiers témoignages recueillis sur place et par le lieu même du drame.
“Cette enquête a été ouverte pour homicide involontaire en raison de la situation des lieux, et des constructions à proximité rapportées par les voisins”, a souligné mercredi la procureure de la République, Solène Belaouar, auprès des médias lors de son point presse mensuel.
“L’enquête risque d’être longue, a-t-elle expliqué, puisque la zone n’est pas encore accessible en raison des mouvements de terrain qui peuvent encore se produire sur place.”
Cette enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie. Les riverains seront entendus, mais aussi les différents services du Pays (urbanisme, cartographie, etc.) pour s’assurer que des travaux ou des permis de construire n’ont pas été autorisés en dépit des risques potentiels sur une zone où le Plan de prévention des risques n’a pas été nécessairement respecté.
“La question est désormais de savoir si le dossier doit être pris en charge par un juge d’instruction”, a poursuivi la procureure, “afin qu’une information judicaire soit ouverte”.
Il commande un kilo de coke depuis sa cellule
En octobre dernier, un colis contenant environ un kilo de cocaïne a été intercepté par les douanes au service de tri postal. Un colis qui faisait l’objet d’un suivi minutieux des services de l’État depuis son départ des États-Unis le 18 octobre. Informé de la présence de drogue, les forces de l’ordre ne sont intervenues qu’à la réception du colis pour prendre sur le fait l’homme venu le chercher.
L’homme, résident de Faa’a a été interpellé, ainsi que son père, qui a commandé le colis… depuis sa cellule de Tatutu, ce qui pose une fois encore la question de la présence des téléphones portables en prison, et de leur utilisation.
Le père, déjà condamné pour trafic de drogue, aux États-Unis (où il se serait fait un carnet d’adresse pour ses envois de colis) et le fils, seront jugés le 15 janvier prochain.
L’homme, résident de Faa’a a été interpellé, ainsi que son père, qui a commandé le colis… depuis sa cellule de Tatutu, ce qui pose une fois encore la question de la présence des téléphones portables en prison, et de leur utilisation.
Le père, déjà condamné pour trafic de drogue, aux États-Unis (où il se serait fait un carnet d’adresse pour ses envois de colis) et le fils, seront jugés le 15 janvier prochain.



































