Paris, France | AFP | jeudi 14/01/2021 - Quelques dizaines de militants FO étaient réunis jeudi matin devant le Novotel Paris Tour Eiffel (XVe arrondissement), propriété d'AccorInvest, au lendemain de l'annonce par le groupe d'un plan social portant sur près de 1.900 suppressions d'emplois en Europe, dont 767 en France.
"Zéro suppression d'emploi avec de l'argent public", ont scandé les manifestants, alors que l'entreprise a demandé un prêt garanti par l'Etat (PGE) à hauteur de 470 millions d'euros, pour franchir la crise sanitaire qui a fait chuter son chiffre d'affaires de 70%.
"On va être bientôt dans une négociation sur une activité partielle de longue durée", a assuré Gilles d'Arondel, membre FO du Comité de groupe européen d'AccorInvest.
"L'actionnaire, quand ça va bien, il a des bénéfices, il engage de l'argent. Quand ça va mal, il se doit d'être aussi aux côtés de ce qui fait l'entreprise, c'est-à-dire ses salariés", a-t-il estimé.
"On ne sait pas ce qui nous arrivera demain, on a très peur", a réagi Sylvie, première femme de chambre dans un hôtel parisien, interrogée par l'AFP. "Là, mon hôtel est fermé, on s'attend à des diminutions de salaire, donc on est dans l'impasse, on ne sait pas quoi faire".
AccorInvest, ex-filiale d'Accor qui exploite près de 900 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...), a annoncé mercredi envisager "un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui concernerait près de 1.900 postes au sein de l'entreprise, au niveau européen". Selon FO, 767 emplois sont concernés en France.
"Zéro suppression d'emploi avec de l'argent public", ont scandé les manifestants, alors que l'entreprise a demandé un prêt garanti par l'Etat (PGE) à hauteur de 470 millions d'euros, pour franchir la crise sanitaire qui a fait chuter son chiffre d'affaires de 70%.
"On va être bientôt dans une négociation sur une activité partielle de longue durée", a assuré Gilles d'Arondel, membre FO du Comité de groupe européen d'AccorInvest.
"L'actionnaire, quand ça va bien, il a des bénéfices, il engage de l'argent. Quand ça va mal, il se doit d'être aussi aux côtés de ce qui fait l'entreprise, c'est-à-dire ses salariés", a-t-il estimé.
"On ne sait pas ce qui nous arrivera demain, on a très peur", a réagi Sylvie, première femme de chambre dans un hôtel parisien, interrogée par l'AFP. "Là, mon hôtel est fermé, on s'attend à des diminutions de salaire, donc on est dans l'impasse, on ne sait pas quoi faire".
AccorInvest, ex-filiale d'Accor qui exploite près de 900 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...), a annoncé mercredi envisager "un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui concernerait près de 1.900 postes au sein de l'entreprise, au niveau européen". Selon FO, 767 emplois sont concernés en France.