Dans un communiqué à l’attention du gouvernement de Polynésie française , les professionnels du tourisme de Tahiti et ses îles s'inquiètent des conséquences que pourrait avoir le changement de direction à la tête de de la compagnie Air Tahiti Nui évoqué par Oscar Temaru la semaine dernière:
Papeete, le 5 Juillet 2011
Nous, professionnels du tourisme de Polynésie, hôteliers, pensions de famille, agences de voyages et excursionnistes, souhaitons alerter le gouvernement, actionnaire majoritaire d’Air Tahiti Nui et tous les membres de son Conseil d’Administration, sur les graves conséquences à court et long termes des décisions envisagées quant aux changements à la tête de la compagnie, suite au mouvement de grève de la semaine dernière.
M. Pastour a été engagé avec pour mission de redresser Air Tahiti Nui qui, comme chacun le sait, est au bord du gouffre. Pour atteindre cet objectif, une véritable stratégie de sauvetage est mise en place avec des restructurations et des sacrifices qui sont inéluctables, faute de quoi, l’existence même de notre compagnie est remise en question.
C’est à ce titre que, tout comme la majorité du personnel d’Air Tahiti Nui, le secteur Touristique, tributaire de la compagnie aérienne qui transporte 70% des touristes, se mobilise pour demander la stabilité au sein de la présidence d’ATN et la continué du plan de redressement engagé par Monsieur Pastour.
Depuis fin 2008, nous avons tous constaté les conséquences dramatiques d’une baisse du tourisme sur l’économie de la Polynésie: réduction du temps de travail et fermetures dans les hôtels, les pensions de famille, les restaurants, dépôts de bilans de prestataires et fournisseurs, perte de centaines d’emplois. Il nous semble suicidaire pour ATN mais aussi pour l’ensemble du secteur touristique, de tout remettre en cause dès l’annonce des premières mesures.
Il faut au contraire assumer et soutenir ce qui a été demandé à ce professionnel de l’aérien chevronné, bénéficiant des appuis et réseaux nécessaires pour mener à bien sa mission, et non pas changer une nouvelle fois de président, pathologie dont a été victime ATN trop souvent ces dernières années et qui sabote toute tentative de stratégie à moyen et long termes.
Nous respectons bien entendu les revendications d’une partie du personnel. Cependant, est-il besoin de rappeler à quel point la compagnie est en danger ? Qui peut croire dans ces conditions qu’Air Tahiti Nui ne fermera jamais ses portes ? Rappelons-nous que d’énormes compagnies aériennes telles que Sabena ou Swiss Air, soutenues par des états puissants, ont fermé car elles n’ont pas su anticiper la crise. Est-ce à dire qu’ATN serait plus solide ?
Faut-il sauver ATN ou préserver les passe-droits et privilèges, dont certains sont décriés par le personnel lui-même ?
Quelle compagnie serait prête à prendre le relais si Air Tahiti Nui était amenée à disparaître ?
Qui voudrait racheter Air Tahiti Nui aujourd’hui ? Qui voudrait investir dans une compagnie manifestement dirigée par des syndicats ?
Que deviendraient les 800 employés d’ATN et quelles seraient les répercussions sur tout le secteur touristique et les milliers d’emplois directs et indirects qu’il représente ?
Ainsi, Il ne s’agit pas seulement d’une question d’homme et de compétences, mais aussi et surtout d’assumer et de soutenir la mission de sauvetage et de re déploiement de notre compagnie aérienne et pour cela, nous en appelons à TOUS les membres du Conseil d’administration, afin que le PDG actuel puisse continuer le travail initié avec ses équipes.
Co-signataires :
- Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises de Polynésie Française - CGPME
- Conseil des Professionnels de l’Hôtellerie – CPH
- Union des Professionnels de l’Hôtellerie – UPHO
- Association de l’hôtellerie Familiale de Tahiti et ses Iles - HFTI
- Fédération de l'Hôtellerie Indépendante de Polynésie
- Syndicat des agences de Voyages de Polynésie Française
Papeete, le 5 Juillet 2011
Nous, professionnels du tourisme de Polynésie, hôteliers, pensions de famille, agences de voyages et excursionnistes, souhaitons alerter le gouvernement, actionnaire majoritaire d’Air Tahiti Nui et tous les membres de son Conseil d’Administration, sur les graves conséquences à court et long termes des décisions envisagées quant aux changements à la tête de la compagnie, suite au mouvement de grève de la semaine dernière.
M. Pastour a été engagé avec pour mission de redresser Air Tahiti Nui qui, comme chacun le sait, est au bord du gouffre. Pour atteindre cet objectif, une véritable stratégie de sauvetage est mise en place avec des restructurations et des sacrifices qui sont inéluctables, faute de quoi, l’existence même de notre compagnie est remise en question.
C’est à ce titre que, tout comme la majorité du personnel d’Air Tahiti Nui, le secteur Touristique, tributaire de la compagnie aérienne qui transporte 70% des touristes, se mobilise pour demander la stabilité au sein de la présidence d’ATN et la continué du plan de redressement engagé par Monsieur Pastour.
Depuis fin 2008, nous avons tous constaté les conséquences dramatiques d’une baisse du tourisme sur l’économie de la Polynésie: réduction du temps de travail et fermetures dans les hôtels, les pensions de famille, les restaurants, dépôts de bilans de prestataires et fournisseurs, perte de centaines d’emplois. Il nous semble suicidaire pour ATN mais aussi pour l’ensemble du secteur touristique, de tout remettre en cause dès l’annonce des premières mesures.
Il faut au contraire assumer et soutenir ce qui a été demandé à ce professionnel de l’aérien chevronné, bénéficiant des appuis et réseaux nécessaires pour mener à bien sa mission, et non pas changer une nouvelle fois de président, pathologie dont a été victime ATN trop souvent ces dernières années et qui sabote toute tentative de stratégie à moyen et long termes.
Nous respectons bien entendu les revendications d’une partie du personnel. Cependant, est-il besoin de rappeler à quel point la compagnie est en danger ? Qui peut croire dans ces conditions qu’Air Tahiti Nui ne fermera jamais ses portes ? Rappelons-nous que d’énormes compagnies aériennes telles que Sabena ou Swiss Air, soutenues par des états puissants, ont fermé car elles n’ont pas su anticiper la crise. Est-ce à dire qu’ATN serait plus solide ?
Faut-il sauver ATN ou préserver les passe-droits et privilèges, dont certains sont décriés par le personnel lui-même ?
Quelle compagnie serait prête à prendre le relais si Air Tahiti Nui était amenée à disparaître ?
Qui voudrait racheter Air Tahiti Nui aujourd’hui ? Qui voudrait investir dans une compagnie manifestement dirigée par des syndicats ?
Que deviendraient les 800 employés d’ATN et quelles seraient les répercussions sur tout le secteur touristique et les milliers d’emplois directs et indirects qu’il représente ?
Ainsi, Il ne s’agit pas seulement d’une question d’homme et de compétences, mais aussi et surtout d’assumer et de soutenir la mission de sauvetage et de re déploiement de notre compagnie aérienne et pour cela, nous en appelons à TOUS les membres du Conseil d’administration, afin que le PDG actuel puisse continuer le travail initié avec ses équipes.
Co-signataires :
- Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises de Polynésie Française - CGPME
- Conseil des Professionnels de l’Hôtellerie – CPH
- Union des Professionnels de l’Hôtellerie – UPHO
- Association de l’hôtellerie Familiale de Tahiti et ses Iles - HFTI
- Fédération de l'Hôtellerie Indépendante de Polynésie
- Syndicat des agences de Voyages de Polynésie Française
