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À Moorea, des jeunes prennent le tremplin du service civique


Moorea, le 5 août 2021 - De jeunes volontaires engagés en service civique, qui viennent d’être recrutés pour quelques mois dans des associations de l’île sœur, ont suivi leur formation civique et citoyenne à Pihaena mercredi. Sensibilisés aux enjeux de la citoyenneté et des valeurs civiques, ils devraient mieux appréhender leur mission dans leur organisme d’accueil et plus facilement définir leur engagement pour l'avenir.

L’Union polynésienne pour la jeunesse (UPJ) organisait mercredi sur le site Pererau de l’association Puna Reo Piha’e’ina, une formation civique et citoyenne en faveur de quelques jeunes volontaires engagés en service civique à Moorea. Ces derniers, qui servent durant quelques mois dans des associations affiliées à l’UPJ de l’île sœur (Puna Reo Piha’e’ina, Arii Heiva Rau, Te Mana O Te Moana) ont été sensibilisés en une journée aux enjeux de la citoyenneté et les valeurs citoyennes du service civique.

Plusieurs thématiques ont été abordées autour du sens de l’engagement et de la citoyenneté ou encore de leur participation à la vie publique locale, au sein de leur communauté ainsi que dans leur organisme d’accueil. Dans le programme de la matinée, ces jeunes ont pu partager leur vécu sur leurs actions au sein de leur association. Ils ont aussi mené une auto-évaluation ainsi que des réflexions sur les compétences acquises dans leurs missions tout en traitant certains points de difficultés pour leur permettre de s’améliorer. Dans l’après-midi, la formatrice Myriam Brahmi leur a notamment présenté les différents dispositifs européens existants qui pourraient financer des projets au niveau local. Les programmes Erasmus + Jeunesse et le dispositif Corps Européen de Solidarité en sont des exemples pour lancer des projets de solidarité.

S'impliquer dans un dispositif d'engagement

La journée de formation s’est terminée par une discussion sur les voies possibles que ces jeunes pourraient suivre après leur contrat d’engagement de service civique. Ils ont notamment exprimé leur intérêt pour les métiers de l’animation, pour un engagement dans le Régiment de service militaire adapté (RSMA) ou encore pour une mission de volontariat à l’international en profitant de certains dispositifs européens.

“On voit vraiment qu’il y a une envie de leur part d’appendre, de se dire qu’on va acquérir des compétences, de valoriser la fin de leur service civique et de trouver un emploi pérenne par la suite. Ils voient que c’est formateur", explique Myriam Brahmi, formatrice de Consulting Jeunesse avant d’ajouter “qu’au début, ils sont sans emploi. Mais au lieu d’être dans l’oisiveté, ils s’impliquent dans un dispositif d’engagement. Cela leur permet d’avoir un pied dans le monde du travail tout en étant dans l’apprentissage.”

Rédigé par Toatane Rurua le Jeudi 5 Août 2021 à 16:09 | Lu 1336 fois