Après le somptueux défilé offert par Robert Wan a ses invités jeudi soir dernier, Tahiti Infos avait pu recueillir quelques mots de l’homme d’affaire et magnat de la perle polynésien d’origine chinoise, Robert Wan.
Buffet de qualité, animation culturelle chinoise pour une belle soirée présentée par Heitiare Tribondeau la responsable communication de Tahiti Perles. Elle a pu évoquer, avec les convives présents, le partenariat avec la marque de luxe Dupont à travers un message filmé.
Alberto V était en charge du défilé de mode puis les filles ont défilé une deuxième fois avec les huit parures participant à un concours de création en bijouterie : C’est Alix Brassart qui remporte cette première édition du Robert Wan Design Award. Son idée sera l’objet d’une collection Robert Wan.
Rania Akoury et Melinda Rooarii respectivement 2ème et 3ème verront leur parure exposée au Musée de la Perle. Un grand gâteau au chocolat a ensuite été présenté, Robert a soufflé les bougies, entouré de sa famille. Le trio de Paea ayant gagné le Ukulele Festival 2012 a ensuite animé la suite de la soirée.
Retrouver les photos du défilé
Buffet de qualité, animation culturelle chinoise pour une belle soirée présentée par Heitiare Tribondeau la responsable communication de Tahiti Perles. Elle a pu évoquer, avec les convives présents, le partenariat avec la marque de luxe Dupont à travers un message filmé.
Alberto V était en charge du défilé de mode puis les filles ont défilé une deuxième fois avec les huit parures participant à un concours de création en bijouterie : C’est Alix Brassart qui remporte cette première édition du Robert Wan Design Award. Son idée sera l’objet d’une collection Robert Wan.
Rania Akoury et Melinda Rooarii respectivement 2ème et 3ème verront leur parure exposée au Musée de la Perle. Un grand gâteau au chocolat a ensuite été présenté, Robert a soufflé les bougies, entouré de sa famille. Le trio de Paea ayant gagné le Ukulele Festival 2012 a ensuite animé la suite de la soirée.
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Robert Wan au micro de Tahiti Infos :
Que représente pour vous ce 40ème anniversaire ?
« Evidemment passer le cap de 40 ans, de 40 années de labeur, de travail, de passion, de persévérance, c’est tout de même une satisfaction. Dans ce domaine de la perle au début c’était l’inconnu parce qu’on ne connaissait pas le métier. Il fallait tout apprendre de A à Z. J’avais heureusement des partenaires très techniques provenant du Japon, j’ai utilisé leur savoir faire et au fil du temps c’est devenu une passion. Après, on su faire les perles mais il faut ensuite les commercialiser donc cela a été un travail énorme de marketing, de distribution et de savoir faire bien sûr…et surtout c’est un capital humain qu’il faut réunir. Sans personnel adéquat on ne peut pas réussir. »
Votre motivation après ces années de labeur ?
« C’est mon caractère, quand je me lance dans quelque chose, je persiste, même avec des hauts et des bas, j’ai failli abandonner plusieurs fois au début et j’ai eu raison de persévérer, d’être confiant en l’avenir. C’est mon ‘karma’, c’est mon mana (rires). »
Beaucoup d’entreprises ont fermé, que dire à un jeune qui veut entreprendre ?
« La perle est un métier qui doit être professionnalisé. Un petit amateur ne peut pas réussir, ce n’est pas possible. Heureusement j’ai débuté avant les autres, j’ai des assises, pour ceux qui démarrent c’est très très difficile. Il faut avoir les sites appropriés, une structure. La structure coûte cher et la production n’arrive pas instantanément, il faut du temps, c’est un investissement à terme. »
Vous êtes optimiste pour l’économie polynésienne en général ?
« L’économie polynésienne ne nous touche pas tellement puisque notre marché est à l’extérieur à l’international. Même si récemment le monde financier s’est ‘crashé’, cela nous touche, les marchés comme le Japon, l’Amérique, l’Asie, l’Europe…donc on suit l’économie mondiale. C’est un produit d’exportation. »
C’est cette passion pour la perle et pour la beauté de la femme qui a été votre motivation ?
« C’est un des motifs, il y en a d’autres. Quand on se lance dans quelque chose, c’est le travail avant tout et il faut que ce soit économiquement valable, c’est toute une structure économique qu’il faut mettre en place. On ne va pas aller s’amuser à monter quelque chose qui ne tient pas debout. Pour que cela tienne debout il faut que tous les paramètres soient réunis, c’est notre cas. »
Une perle sur une belle tahitienne qu'est-ce que cela vous évoque?
Aujourd’hui on appelle la perle noire ‘la tahitienne’ (rires)…
Un dernier mot ?
« Je dédie cette soirée à mes proches, mes enfants, mes petits enfants et à mes collaborateurs qui sont précieux et surtout le personnel qui me soutient, c’est ça, sans ce soutien là, je ne peux rien faire tout seul. » SB
« Evidemment passer le cap de 40 ans, de 40 années de labeur, de travail, de passion, de persévérance, c’est tout de même une satisfaction. Dans ce domaine de la perle au début c’était l’inconnu parce qu’on ne connaissait pas le métier. Il fallait tout apprendre de A à Z. J’avais heureusement des partenaires très techniques provenant du Japon, j’ai utilisé leur savoir faire et au fil du temps c’est devenu une passion. Après, on su faire les perles mais il faut ensuite les commercialiser donc cela a été un travail énorme de marketing, de distribution et de savoir faire bien sûr…et surtout c’est un capital humain qu’il faut réunir. Sans personnel adéquat on ne peut pas réussir. »
Votre motivation après ces années de labeur ?
« C’est mon caractère, quand je me lance dans quelque chose, je persiste, même avec des hauts et des bas, j’ai failli abandonner plusieurs fois au début et j’ai eu raison de persévérer, d’être confiant en l’avenir. C’est mon ‘karma’, c’est mon mana (rires). »
Beaucoup d’entreprises ont fermé, que dire à un jeune qui veut entreprendre ?
« La perle est un métier qui doit être professionnalisé. Un petit amateur ne peut pas réussir, ce n’est pas possible. Heureusement j’ai débuté avant les autres, j’ai des assises, pour ceux qui démarrent c’est très très difficile. Il faut avoir les sites appropriés, une structure. La structure coûte cher et la production n’arrive pas instantanément, il faut du temps, c’est un investissement à terme. »
Vous êtes optimiste pour l’économie polynésienne en général ?
« L’économie polynésienne ne nous touche pas tellement puisque notre marché est à l’extérieur à l’international. Même si récemment le monde financier s’est ‘crashé’, cela nous touche, les marchés comme le Japon, l’Amérique, l’Asie, l’Europe…donc on suit l’économie mondiale. C’est un produit d’exportation. »
C’est cette passion pour la perle et pour la beauté de la femme qui a été votre motivation ?
« C’est un des motifs, il y en a d’autres. Quand on se lance dans quelque chose, c’est le travail avant tout et il faut que ce soit économiquement valable, c’est toute une structure économique qu’il faut mettre en place. On ne va pas aller s’amuser à monter quelque chose qui ne tient pas debout. Pour que cela tienne debout il faut que tous les paramètres soient réunis, c’est notre cas. »
Une perle sur une belle tahitienne qu'est-ce que cela vous évoque?
Aujourd’hui on appelle la perle noire ‘la tahitienne’ (rires)…
Un dernier mot ?
« Je dédie cette soirée à mes proches, mes enfants, mes petits enfants et à mes collaborateurs qui sont précieux et surtout le personnel qui me soutient, c’est ça, sans ce soutien là, je ne peux rien faire tout seul. » SB