Tahiti, le 5 octobre 2023 – L'homme interpellé le 9 septembre à l'aéroport en possession d'une Bible dans laquelle étaient cachés 6 grammes d'ice ainsi que celui qui avait financé le voyage ont été présentés en comparution immédiate jeudi. Ils ont été condamnés à trois ans de prison ferme.
Dans la soirée du 9 septembre dernier, les douaniers ont interpellé un homme de 55 ans à l'aéroport de Tahiti-Faa'a alors qu'il venait de débarquer d'un vol en provenance de Hawaii. Alors que le chien renifleur venait de marquer le sac à dos de l'individu, ce dernier a avoué qu'il transportait six grammes d'ice qui étaient dissimulés dans une Bible. Placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches, l'homme de 55 ans avait expliqué que son voyage avait été financé par l'une de ses relations professionnelles, un jeune carrossier de 24 ans déjà condamné dans le cadre de la bagarre du motu Tiahura à Moorea.
Présentés en comparution immédiate jeudi, les deux hommes se sont renvoyé la balle quant à la responsabilité de chacun d'entre eux. Volontairement confus, le quinquagénaire a déclaré qu'il était allé à Hawaii pour acheter des perles et non de l'ice. Sous le feu des questions du président du tribunal, il a finalement reconnu qu'il avait fait ce voyage sous “l'influence” du carrossier qui l'avait financé à hauteur de 350 000 francs. Interrogé à son tour, le plus jeune des deux prévenus a affirmé qu'il avait bien payé le voyage et qu'il était prévu qu'il se rembourse en écoulant la drogue en donnant 30% des bénéfices au convoyeur. L'homme a cependant assuré que l'idée de cette importation était venue du quinquagénaire.
Face à ces versions différentes, le procureur de la République a affirmé que le carrossier était le “financeur” et “investisseur” dans cette affaire en rappelant que le jeune homme, “addict” aux jeux d'argent, avait déjà été lourdement condamné par le passé. Il a requis trois ans de prison ferme à son encontre. Concernant l'autre prévenu, contre lequel il a requis trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, le représentant du ministère public a assuré qu'il ne s'agissait pas d'une simple “mule” puisque l'homme devait toucher 30% des bénéfices à la revente de l'ice. Après en avoir délibéré, le tribunal a considéré que les deux hommes étaient au même niveau et les a condamnés à trois ans de prison ferme.
Dans la soirée du 9 septembre dernier, les douaniers ont interpellé un homme de 55 ans à l'aéroport de Tahiti-Faa'a alors qu'il venait de débarquer d'un vol en provenance de Hawaii. Alors que le chien renifleur venait de marquer le sac à dos de l'individu, ce dernier a avoué qu'il transportait six grammes d'ice qui étaient dissimulés dans une Bible. Placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches, l'homme de 55 ans avait expliqué que son voyage avait été financé par l'une de ses relations professionnelles, un jeune carrossier de 24 ans déjà condamné dans le cadre de la bagarre du motu Tiahura à Moorea.
Présentés en comparution immédiate jeudi, les deux hommes se sont renvoyé la balle quant à la responsabilité de chacun d'entre eux. Volontairement confus, le quinquagénaire a déclaré qu'il était allé à Hawaii pour acheter des perles et non de l'ice. Sous le feu des questions du président du tribunal, il a finalement reconnu qu'il avait fait ce voyage sous “l'influence” du carrossier qui l'avait financé à hauteur de 350 000 francs. Interrogé à son tour, le plus jeune des deux prévenus a affirmé qu'il avait bien payé le voyage et qu'il était prévu qu'il se rembourse en écoulant la drogue en donnant 30% des bénéfices au convoyeur. L'homme a cependant assuré que l'idée de cette importation était venue du quinquagénaire.
Face à ces versions différentes, le procureur de la République a affirmé que le carrossier était le “financeur” et “investisseur” dans cette affaire en rappelant que le jeune homme, “addict” aux jeux d'argent, avait déjà été lourdement condamné par le passé. Il a requis trois ans de prison ferme à son encontre. Concernant l'autre prévenu, contre lequel il a requis trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, le représentant du ministère public a assuré qu'il ne s'agissait pas d'une simple “mule” puisque l'homme devait toucher 30% des bénéfices à la revente de l'ice. Après en avoir délibéré, le tribunal a considéré que les deux hommes étaient au même niveau et les a condamnés à trois ans de prison ferme.