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​Le ministre du Commerce extérieur au “Village du Pacifique”


Au stand des rhums polynésiens, le ministre entouré de Youk Moux, Laurent Masseron, Marotea Vitrac, Taivini Teai et Thomas Moutame.
Au stand des rhums polynésiens, le ministre entouré de Youk Moux, Laurent Masseron, Marotea Vitrac, Taivini Teai et Thomas Moutame.
Paris, le 26 février 2025 - Laurent Saint-Martin, ministre délégué en charge du Commerce extérieur, a visité mercredi le stand commun des chambres d’agriculture de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna (baptisé Village du Pacifique) pour parler rhum et mono’i avec les exposants.
 
Côté rhum, les quatre marques tahitiennes sont représentées au salon et c’est Marotea Vitrac, président du syndicat de défense de l’indication géographique rhum agricole de Polynésie française, qui a présenté au ministre la situation actuelle en matière de reconnaissance des rhums polynésiens ; cette dernière étant un atout majeur pour développer et la production et l’exportation. “L’idée était surtout de lui présenter nos produits d’exception et de lui rappeler que nous étions les seuls au monde à faire des rhums avec le patrimoine de nos ancêtres. Des rhums qui gagnent des médailles au Concours général agricole, mais qui sont encore des productions naissantes et qui ont besoin d’être accompagnées, notamment de mesures à l’export comme la réduction du droit d’accise – alors que nous sommes un territoire ultramarin français – ainsi que la reconnaissance de l’indication géographique protégée”, explique-t-il.
 
Le ministre semble convaincu par les arguments et surtout par l’exception du rhum polynésien en plein essor : “D’abord, les territoires du Pacifique sont remarquables en termes de qualité : j’ai vu des super-produits de Wallis-et-Futuna, sachant aussi que la Nouvelle-Calédonie a beaucoup de valeur et de qualité à faire connaître au monde entier. Comme ministre du Commerce extérieur, ce qui m’intéresse c’est de voir comment ces territoires peuvent mieux s’intégrer régionalement pour pouvoir vendre leurs produits. Nous discutons des routes commerciales (fret), des sujets douaniers et des opportunités commerciales. C’est-à-dire comment avec la filière France Export et Business France on peut accompagner ces producteurs qui ne sont pas toujours équipés pour être des experts en export. Il y a, bien entendu, des sujets réglementaires, communautaires bien connus et bien suivis par le ministère des Outre-mer et puis il faut aussi voir comment valoriser ces produits dans des territoires étrangers qui sont même plus proches que la Métropole. Il y a de formidables opportunités, notamment pour le rhum, en Océanie, en Asie du Sud-Est, au Japon, etc.”
 
Le ministre s’est également entretenu avec Bruno Ling, représentant en France de la célèbre marque de monoï Tiki, exposant parmi plusieurs autres marques cosmétiques sur le stand. Là encore un produit typique du Fenua plus connu depuis des décennies, tandis que les rhums font leur gammes… très vite !

Rédigé par Philippe Binet le Mercredi 26 Février 2025 à 19:19 | Lu 1531 fois