Tahiti le 27 octobre 2025. Ce n’est pas parce qu’on défend une cause juste que l’on peut se permettre n’importe quoi. La Fédération Citoyenne Polynésienne de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie, habituée aux clashs sur les réseaux sociaux, continue de l’apprendre tous les jours. Après avoir provoqué la colère de la DGEE, celle des ministères de tutelle chargés de délivrer les subventions, l’association a irrité le Centre hospitalier de la Polynésie française après la divulgation de plusieurs vidéos samedi dernier mettant en cause le fonctionnement du service des urgences dans la prise en charge de personnes souffrant d’addiction.
"Les équipes du CHPF, en particulier celles des urgences, sont quotidiennement mobilisées pour accueillir, apaiser, stabiliser et orienter les personnes en crise, avec respect, humanité et expertise médicale", rappelle le CHPF dans un communiqué publié ce lundi. "La dignité, la sécurité et les droits des patients sont au cœur de nos missions."
"Contrairement à ce qui a été affirmé, il n’y a pas eu « évasion » depuis les urgences", poursuit le centre du Taaone en réponse aux vidéos qui affirmaient le contraire. "En Polynésie française comme dans l’ensemble du territoire national, un patient majeur est libre de quitter l’établissement tant qu’aucune mesure médicale ou décision judiciaire ne justifie une hospitalisation sous contrainte. Aucun des patients concernés n’était sous un tel régime. Leur départ relevait de leur droit", précise le CHPF, fatigué d’être acculé par l’association sous de faux prétextes.
Les équipes soignantes rappellent de fait le protocole de prise en charge au sein de l’hôpital. "Lorsqu’une personne arrive intoxiquée à l’ice, les manifestations observées (agitation, propos incohérents, anxiété intense…) sont souvent directement liées aux effets du produit. Les recommandations médicales nationales et internationales sont claires : Stabiliser d’abord l’état physique ; Laisser le produit s’éliminer ; Puis évaluer l’état psychique. Hospitaliser précipitamment en psychiatrie un patient encore sous l’effet aigu de la substance peut être inadapté et dangereux. C’est pourquoi l’évaluation médicale se fait avec méthode, prudence et expertise."
"Filmer, diffuser ou commenter publiquement des situations impliquant des personnes en souffrance expose ces dernières, porte atteinte à leur intimité et perturbe le travail des soignants", poursuit le CHPF avec vigueur. "Accuser les professionnels de santé d’indifférence est infondé. Médecins, infirmiers, aides-soignants, agents d’accueil et de sécurité travaillent jour et nuit, dans un contexte de forte pression, avec compétence et dévouement."
Les équipes médicales concluent ce communiqué qui remet les pendules à l’heure : "Le CHPF est votre hôpital. Nous vous accueillons. Nous vous protégeons. Nous vous soignons."
En la matière, les vidéos diffusées ce week-end par La Fédération Citoyenne Polynésienne de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie étaient à la fois contre-productives et une fois encore exposent des hommes et des femmes avec qui la fédération serait mieux inspirée de travailler plutôt que de se penser seule dans un combat au cœur duquel elle s’éparpille.
"Les équipes du CHPF, en particulier celles des urgences, sont quotidiennement mobilisées pour accueillir, apaiser, stabiliser et orienter les personnes en crise, avec respect, humanité et expertise médicale", rappelle le CHPF dans un communiqué publié ce lundi. "La dignité, la sécurité et les droits des patients sont au cœur de nos missions."
"Contrairement à ce qui a été affirmé, il n’y a pas eu « évasion » depuis les urgences", poursuit le centre du Taaone en réponse aux vidéos qui affirmaient le contraire. "En Polynésie française comme dans l’ensemble du territoire national, un patient majeur est libre de quitter l’établissement tant qu’aucune mesure médicale ou décision judiciaire ne justifie une hospitalisation sous contrainte. Aucun des patients concernés n’était sous un tel régime. Leur départ relevait de leur droit", précise le CHPF, fatigué d’être acculé par l’association sous de faux prétextes.
Les équipes soignantes rappellent de fait le protocole de prise en charge au sein de l’hôpital. "Lorsqu’une personne arrive intoxiquée à l’ice, les manifestations observées (agitation, propos incohérents, anxiété intense…) sont souvent directement liées aux effets du produit. Les recommandations médicales nationales et internationales sont claires : Stabiliser d’abord l’état physique ; Laisser le produit s’éliminer ; Puis évaluer l’état psychique. Hospitaliser précipitamment en psychiatrie un patient encore sous l’effet aigu de la substance peut être inadapté et dangereux. C’est pourquoi l’évaluation médicale se fait avec méthode, prudence et expertise."
"Filmer, diffuser ou commenter publiquement des situations impliquant des personnes en souffrance expose ces dernières, porte atteinte à leur intimité et perturbe le travail des soignants", poursuit le CHPF avec vigueur. "Accuser les professionnels de santé d’indifférence est infondé. Médecins, infirmiers, aides-soignants, agents d’accueil et de sécurité travaillent jour et nuit, dans un contexte de forte pression, avec compétence et dévouement."
Les équipes médicales concluent ce communiqué qui remet les pendules à l’heure : "Le CHPF est votre hôpital. Nous vous accueillons. Nous vous protégeons. Nous vous soignons."
En la matière, les vidéos diffusées ce week-end par La Fédération Citoyenne Polynésienne de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie étaient à la fois contre-productives et une fois encore exposent des hommes et des femmes avec qui la fédération serait mieux inspirée de travailler plutôt que de se penser seule dans un combat au cœur duquel elle s’éparpille.




































