Tahiti, le 17 février 2025 - Il en a fait du chemin depuis ses interventions dans le Grand Journal de Yann Barthès, de 2010 à 2014, sur Canal+. Trois tournées de spectacles et de nombreuses collaborations télévisuelles plus tard, Kamel Le Magicien est à Tahiti depuis lundi pour trois représentations de son nouveau spectacle “Crois en tes rêves”, vendredi et samedi au Grand théâtre. Interview.
Tu ressens une petite excitation lorsque tu découvres un nouvel endroit comme ici ?
“Oui, et encore plus Tahiti. Tahiti – c’est le cas de le dire – c’est magique. C’est ma toute première fois ici et je suis très content de venir jouer mon spectacle ici pour la première fois. Pour le peu que j’ai vu, les gens sont gentils, accueillants ; il fait super beau aujourd’hui [rires]. Non, je suis hyper content d’être là aujourd’hui (…).”
As-tu des amis artistes qui sont déjà passés par ici et qui t’ont parlé du public polynésien ?
“On m’a dit que c’est un peuple chaleureux et gentil. Et c’est vrai que ça se confirme.”
Cela est-il susceptible de t’inspirer un ajustement de ton spectacle ?
“On va essayer de trouver trois-quatre mots à dire sur scène. J’ai la chance d’arriver quatre jours avant la première du spectacle. C’est toujours jouissif de pouvoir un peu personnaliser le spectacle sur place.”
Comme d’autres publics, si les Tahitiens te connaissent, c’est pour tes passages à la télévision. Mais s’il y a les tours de magie, ton spectacle est aussi plein d’humour.
“Et mes dents sont blanches… Je suis très beau gosse [rires]. Bon là, c’est une interview, on ne le verra pas forcément… Mais c’est vrai, mon spectacle de magie n’est pas qu’un spectacle de magie. C’est un spectacle familial, tout public. Et il n’y a pas que de la magie. D’abord, il y a mon histoire : comment j’ai découvert la magie ; comment j’ai fait pour réaliser mon rêve. Le titre du spectacle est ‘Crois en tes rêves’ et j’y véhicule un message : si on y croit très fort, avec du travail et de l’abnégation, on peut réussir à concrétiser ses rêves. La preuve en est : j’ai réussi. Je suis issu d’une banlieue à Paris. Personne dans ma famille n’est du milieu. Et c’est en croyant à mes rêves que j’ai réussi à faire de ma passion mon métier. C’est donc un spectacle où il y a des tours de magie, mais aussi beaucoup d’humour. Et j’y fait énormément participer les gens : ils montent sur scène, participent ; je descends dans le public… Franchement, j’irais tout de suite voir ce spectacle [rires].”
Monter sur scène, ça peut en refroidir certains.
“Non. C’est toujours bienveillant. Lorsqu’on fait de la magie, les gens peuvent croire qu’il y a des trucages, des complices. Là, il s’agit de montrer qu’il n’y a pas de complices, pour crédibiliser ce qu’on fait sur scène.”
Ce n’est pas ton premier spectacle. Y a-t-il un côté aboutissement à présenter un show qui parle de ta vie ?
“Je suis hyper content de ce spectacle. C’est mon troisième. Et pour moi, c’est le meilleur. Il est abouti dans l’écriture. Au-delà du côté magie, il y a un fil conducteur. Dans ce spectacle, je me raconte. Je raconte comment j’ai commencé et comment, au fur et à mesure de ma carrière, j’ai pu grandir.”
Dans le milieu de la magie, tu fais aujourd’hui partie, en France, des personnalités connues. Y a-t-il de jeunes artistes qui viennent s’inspirer de tes interventions ?
“J’ai la chance – en toute humilité – d’avoir apporté en France ce qu’on appelle la Street magie. Il s’agit d’aller dans la rue, d’y faire des tours de magie pour les passants avec les accessoires de la vie de tous les jours. J’ai aussi la chance d’avoir fait le Grand Journal pendant trois ans, sur Canal+. C’était l’émission qu’il fallait faire à l’époque. J’y ai fait des tours de magie à Jackie Chan, à Jennifer Lopez, à Meryl Streep, Kylie Minogue… Et c’est vrai que j’ai cette chance, depuis quelques années, d’être quelqu’un dans le milieu de la magie en France.”
Ce que tu préfères aujourd’hui, c’est la scène ou la télévision ?
“La scène est un environnement beaucoup plus jouissif. J’ai fait beaucoup d’émissions de magie en télé. Elles sont parfois enregistrées, quoi que pour le Grand Journal, c’était du direct. Mais ce sont des séquences de trois minutes trente à quatre minutes. Là, sur scène, c’est une heure et demie et une grande interaction avec le public. J’adore la télé, je suis d’ailleurs en ce moment tous les jeudis matin sur France 2. Mais je préfère la scène.”
Avec une telle expérience, te reste-t-il un peu d’appréhension avant d’aborder un spectacle ?
“On a toujours un peu d’appréhension. La magie, c’est du spectacle vivant, donc ça ne tient à presque rien. Comme je le dis souvent, je n’ai pas de vrais super-pouvoirs : j’ai pris l’avion comme tout le monde pour arriver ; je ne suis pas venu en tapis volant. Je suis un être comme tout le monde. Les gens ne s’en rendent pas forcément compte mais la magie, c’est beaucoup de travail, de sérieux. Tous les jours, on apprend. C’est comme tout : quand on arrête de s’entraîner, on perd la main. Et puis il faut se tenir à la page quand il y a de nouveaux tours qui sortent.”
Tu racontes ce qui t’a amené à être Kamel Le Magicien aujourd’hui. Y a-t-il une voie royale pour être magicien ?
“Non, pas de voie royale. Chacun a sa personnalité, son bagou, son ressenti. […] Moi, je me suis juste dit que j’allais me donner les moyens. J’ai cru en mes rêves. Et aujourd’hui, j’ai cette chance de faire un spectacle et en plus de le jouer à Tahiti. Que demander de plus ?”
Quand on est jeune et qu’on annonce à ses parents que l’on veut être magicien, quelle est la réaction ?
“Quand j’ai dit à ma mère que mon rêve était de devenir magicien, elle m’a répondu : ‘C’est bien ça. C’est dans tes rêves’. Pour elle, ce n’était pas un métier. Elle n’y croyait pas plus que ça. Et voilà… Tout ça, je le raconte dans le spectacle. Il faut vraiment venir voir ce spectacle. Vous allez rater quelque chose sinon.”
Tu ressens une petite excitation lorsque tu découvres un nouvel endroit comme ici ?
“Oui, et encore plus Tahiti. Tahiti – c’est le cas de le dire – c’est magique. C’est ma toute première fois ici et je suis très content de venir jouer mon spectacle ici pour la première fois. Pour le peu que j’ai vu, les gens sont gentils, accueillants ; il fait super beau aujourd’hui [rires]. Non, je suis hyper content d’être là aujourd’hui (…).”
As-tu des amis artistes qui sont déjà passés par ici et qui t’ont parlé du public polynésien ?
“On m’a dit que c’est un peuple chaleureux et gentil. Et c’est vrai que ça se confirme.”
Cela est-il susceptible de t’inspirer un ajustement de ton spectacle ?
“On va essayer de trouver trois-quatre mots à dire sur scène. J’ai la chance d’arriver quatre jours avant la première du spectacle. C’est toujours jouissif de pouvoir un peu personnaliser le spectacle sur place.”
Comme d’autres publics, si les Tahitiens te connaissent, c’est pour tes passages à la télévision. Mais s’il y a les tours de magie, ton spectacle est aussi plein d’humour.
“Et mes dents sont blanches… Je suis très beau gosse [rires]. Bon là, c’est une interview, on ne le verra pas forcément… Mais c’est vrai, mon spectacle de magie n’est pas qu’un spectacle de magie. C’est un spectacle familial, tout public. Et il n’y a pas que de la magie. D’abord, il y a mon histoire : comment j’ai découvert la magie ; comment j’ai fait pour réaliser mon rêve. Le titre du spectacle est ‘Crois en tes rêves’ et j’y véhicule un message : si on y croit très fort, avec du travail et de l’abnégation, on peut réussir à concrétiser ses rêves. La preuve en est : j’ai réussi. Je suis issu d’une banlieue à Paris. Personne dans ma famille n’est du milieu. Et c’est en croyant à mes rêves que j’ai réussi à faire de ma passion mon métier. C’est donc un spectacle où il y a des tours de magie, mais aussi beaucoup d’humour. Et j’y fait énormément participer les gens : ils montent sur scène, participent ; je descends dans le public… Franchement, j’irais tout de suite voir ce spectacle [rires].”
Monter sur scène, ça peut en refroidir certains.
“Non. C’est toujours bienveillant. Lorsqu’on fait de la magie, les gens peuvent croire qu’il y a des trucages, des complices. Là, il s’agit de montrer qu’il n’y a pas de complices, pour crédibiliser ce qu’on fait sur scène.”
Ce n’est pas ton premier spectacle. Y a-t-il un côté aboutissement à présenter un show qui parle de ta vie ?
“Je suis hyper content de ce spectacle. C’est mon troisième. Et pour moi, c’est le meilleur. Il est abouti dans l’écriture. Au-delà du côté magie, il y a un fil conducteur. Dans ce spectacle, je me raconte. Je raconte comment j’ai commencé et comment, au fur et à mesure de ma carrière, j’ai pu grandir.”
Dans le milieu de la magie, tu fais aujourd’hui partie, en France, des personnalités connues. Y a-t-il de jeunes artistes qui viennent s’inspirer de tes interventions ?
“J’ai la chance – en toute humilité – d’avoir apporté en France ce qu’on appelle la Street magie. Il s’agit d’aller dans la rue, d’y faire des tours de magie pour les passants avec les accessoires de la vie de tous les jours. J’ai aussi la chance d’avoir fait le Grand Journal pendant trois ans, sur Canal+. C’était l’émission qu’il fallait faire à l’époque. J’y ai fait des tours de magie à Jackie Chan, à Jennifer Lopez, à Meryl Streep, Kylie Minogue… Et c’est vrai que j’ai cette chance, depuis quelques années, d’être quelqu’un dans le milieu de la magie en France.”
Ce que tu préfères aujourd’hui, c’est la scène ou la télévision ?
“La scène est un environnement beaucoup plus jouissif. J’ai fait beaucoup d’émissions de magie en télé. Elles sont parfois enregistrées, quoi que pour le Grand Journal, c’était du direct. Mais ce sont des séquences de trois minutes trente à quatre minutes. Là, sur scène, c’est une heure et demie et une grande interaction avec le public. J’adore la télé, je suis d’ailleurs en ce moment tous les jeudis matin sur France 2. Mais je préfère la scène.”
Avec une telle expérience, te reste-t-il un peu d’appréhension avant d’aborder un spectacle ?
“On a toujours un peu d’appréhension. La magie, c’est du spectacle vivant, donc ça ne tient à presque rien. Comme je le dis souvent, je n’ai pas de vrais super-pouvoirs : j’ai pris l’avion comme tout le monde pour arriver ; je ne suis pas venu en tapis volant. Je suis un être comme tout le monde. Les gens ne s’en rendent pas forcément compte mais la magie, c’est beaucoup de travail, de sérieux. Tous les jours, on apprend. C’est comme tout : quand on arrête de s’entraîner, on perd la main. Et puis il faut se tenir à la page quand il y a de nouveaux tours qui sortent.”
Tu racontes ce qui t’a amené à être Kamel Le Magicien aujourd’hui. Y a-t-il une voie royale pour être magicien ?
“Non, pas de voie royale. Chacun a sa personnalité, son bagou, son ressenti. […] Moi, je me suis juste dit que j’allais me donner les moyens. J’ai cru en mes rêves. Et aujourd’hui, j’ai cette chance de faire un spectacle et en plus de le jouer à Tahiti. Que demander de plus ?”
Quand on est jeune et qu’on annonce à ses parents que l’on veut être magicien, quelle est la réaction ?
“Quand j’ai dit à ma mère que mon rêve était de devenir magicien, elle m’a répondu : ‘C’est bien ça. C’est dans tes rêves’. Pour elle, ce n’était pas un métier. Elle n’y croyait pas plus que ça. Et voilà… Tout ça, je le raconte dans le spectacle. Il faut vraiment venir voir ce spectacle. Vous allez rater quelque chose sinon.”
Pratique
“Crois en tes rêves”
Tarif à partir de 3 900 francs.
Billetterie : magasins Carrefour Faa’a, Punaauia, Arue et Taravao, et à Radio 1 à Fare Ute
www.ticketpacific.pf
Tarif à partir de 3 900 francs.
Billetterie : magasins Carrefour Faa’a, Punaauia, Arue et Taravao, et à Radio 1 à Fare Ute
www.ticketpacific.pf