Tahiti, le 28 novembre 2022 – Le président du Pays, Édouard Fritch, a expliqué samedi soir sur TNTV que le Président de la République, Emmanuel Macron, n'était pas encore prêt à lâcher les 15 milliards de Fcfp de financement de la Protection sociale généralisée, tant que le Pays ne s'était pas davantage engagé sur ses réformes.
Le président du Pays, Édouard Fritch, est rentré en fin de semaine dernière de sa mission parisienne au cours de laquelle il devait principalement rencontrer le Président de la République, Emmanuel Macron, pour discuter de l'avancement d'une dotation de 15 milliards de Fcfp de l'État sur trois ans au titre de la “solidarité nationale”. Ceci pour aider au financement de la Protection sociale généralisée en Polynésie française. Sauf qu'aucune communication n'est venue apporter confirmation de la conclusion de ce dossier la semaine dernière pendant le séjour parisien. Et pour cause.
Édouard Fritch s'en est expliqué samedi soir sur le plateau de TNTV, confirmant avoir rencontré Emmanuel Macron et lui avoir “parlé des difficultés que nous avons pour nos fonds de solidarité, en particulier les fonds de la CPS”. Rappelons que si le gouvernement estime ses besoins de financement à 15 milliards de Fcfp, c'est parce qu'ils correspondent notamment au “déficit chronique” de la CPS, c’est-à-dire au déficit cumulé de ces 10 dernières années. La TVA sociale abaissée de 1,5 à 1% ne permettant pas de trouver les recettes nécessaires pour financer la Caisse, le gouvernement estime avoir besoin de ces 15 milliards de Fcfp le temps de mener ses réformes structurelles de la protection sociale. “Je voulais avoir des nouvelles concernant la demande que la Polynésie a formulé d’une intervention de l’État à hauteur de 15 milliards sur trois exercices, soit 5 milliards par an. Le dossier n’est pas conclu pour l’heure.”
Et le président du Pays d'expliquer que le Pays devra d'abord s'engager plus concrètement sur ses réformes avant que la convention ne soit signée. Exactement de la même façon que l'avait demandé l'État avant d'accepter de revenir au financement du régime de solidarité en 2015 à hauteur de 1,4 milliard de Fcfp par an. “Il n’y est pas défavorable, bien sûr”, a insisté Édouard Fritch. “Reste à mettre en place, et ça va être un travail long, cette convention qui va prévoir d’une part la participation de l’État et d’autre part l’engagement du Pays. Puisque, derrière cette convention de solidarité, il y a toute la réforme du système social ici en Polynésie, en particulier des régimes sociaux dont il est question depuis déjà quelques années.” Reste que le gouvernement devra faire vite, s'il veut espérer faire inscrire cette dotation au budget 2023 de l'État.
Le président du Pays, Édouard Fritch, est rentré en fin de semaine dernière de sa mission parisienne au cours de laquelle il devait principalement rencontrer le Président de la République, Emmanuel Macron, pour discuter de l'avancement d'une dotation de 15 milliards de Fcfp de l'État sur trois ans au titre de la “solidarité nationale”. Ceci pour aider au financement de la Protection sociale généralisée en Polynésie française. Sauf qu'aucune communication n'est venue apporter confirmation de la conclusion de ce dossier la semaine dernière pendant le séjour parisien. Et pour cause.
Édouard Fritch s'en est expliqué samedi soir sur le plateau de TNTV, confirmant avoir rencontré Emmanuel Macron et lui avoir “parlé des difficultés que nous avons pour nos fonds de solidarité, en particulier les fonds de la CPS”. Rappelons que si le gouvernement estime ses besoins de financement à 15 milliards de Fcfp, c'est parce qu'ils correspondent notamment au “déficit chronique” de la CPS, c’est-à-dire au déficit cumulé de ces 10 dernières années. La TVA sociale abaissée de 1,5 à 1% ne permettant pas de trouver les recettes nécessaires pour financer la Caisse, le gouvernement estime avoir besoin de ces 15 milliards de Fcfp le temps de mener ses réformes structurelles de la protection sociale. “Je voulais avoir des nouvelles concernant la demande que la Polynésie a formulé d’une intervention de l’État à hauteur de 15 milliards sur trois exercices, soit 5 milliards par an. Le dossier n’est pas conclu pour l’heure.”
Et le président du Pays d'expliquer que le Pays devra d'abord s'engager plus concrètement sur ses réformes avant que la convention ne soit signée. Exactement de la même façon que l'avait demandé l'État avant d'accepter de revenir au financement du régime de solidarité en 2015 à hauteur de 1,4 milliard de Fcfp par an. “Il n’y est pas défavorable, bien sûr”, a insisté Édouard Fritch. “Reste à mettre en place, et ça va être un travail long, cette convention qui va prévoir d’une part la participation de l’État et d’autre part l’engagement du Pays. Puisque, derrière cette convention de solidarité, il y a toute la réforme du système social ici en Polynésie, en particulier des régimes sociaux dont il est question depuis déjà quelques années.” Reste que le gouvernement devra faire vite, s'il veut espérer faire inscrire cette dotation au budget 2023 de l'État.
Fritch veut “des autonomistes unis” pour 2023
Interrogé sur les prochaines élections territoriales par nos confrères de TNTV, le président Édouard Fritch a répété qu'il préciserait sa liste au mois de janvier prochain. Mais sur la question de conclure des alliances avec d'autres partis, il s'est dit “ouvert à la discussion”. Et le président de précise : “La priorité pour nous, c’est que les autonomistes se présentent unis à cette échéance. On doit tirer des leçons des législatives. Si nous voulons gagner, il faut qu’on se mette autour d’une table. Je suis ouvert aux discussions avec ceux qui veulent travailler avec nous pour l’autonomie de ce pays.” Et vu l'état des relations avec le A Here ia Porinetia ou les départs encore trop récents de Nicole Bouteau et Teva Rohfritsch, pas sûr que ce soit une mince affaire…