Tahiti, le 20 octobre 2025 - En mai dernier, une conductrice de 40 ans percutait un scootériste qui arrivait en face d’elle, ne laissant aucune chance au pilote du deux-roues qui décédait sous le choc. Sans permis, avec une voiture empruntée et sous l’effet de l’ice, la conductrice s’était elle-même encastrée dans un arbre après avoir percuté le cyclomotoriste. Elle a été condamnée ce lundi à quatre ans de prison dont un avec sursis.
Ce lundi, au tribunal de correctionnel, c’est en tenue de sportive que la prévenue se tenait à la barre. Avec une attitude mitigée, tantôt désinvolte, tantôt larmoyante au moment d’évoquer les faits et la mort de cet homme de Moorea, père de deux enfants, qu’elle avait violemment percuté en voiture alors qu’il circulait en scooter, en mai dernier.
Une voiture qui n’était pas la sienne et qu’elle n’aurait pas dû conduire puisqu’elle n’a pas le permis. Face au tribunal, avec la famille de la victime derrière elle, moulée dans son tee-shirt aux écrits parfaitement inadéquats vue la situation (I make the world healthier and happier – Je rends le monde plus sain et plus heureux), la femme a cherché maladroitement à s’excuser, puis à demander pardon à la famille. “Je ne me rappelle rien”, a-t-elle assuré à la barre. “J’avais consommé de l’ice et je n’avais pas dormi depuis trois jours. Je n’ai aucun souvenir.”
La présidente du tribunal a alors passé les photos de cette triste journée pour les lui raviver. Le scooter coupé en deux, l’impact sur le pare-brise, l’emplacement du corps, loin, très loin de l’impact initial. La femme est restée de marbre. “Je n’ai pas le permis, mais ça ne fait pas de moi une mauvaise conductrice”, a-t-elle lancé sans douter de l’énormité de ses propos. Puis elle s’est mise à pleurer. “J’ai quand même enlevé la vie à quelqu’un. J’y pense souvent. J’aimerais tendre la main à l’épouse de la victime, l’aider… je suis désolée.”
Déjà condamnée à sept reprises par le passé, elle s’est ressaisie : “C’est un accident qui peut arriver à n’importe qui.”
Des propos qui ont fait bondir la procureure. “Non, ça ne peut pas arriver à n’importe qui ! Prendre un véhicule alors que vous n’avez pas le permis, vous l’avez décidé. Prendre le volant après avoir pris de l’ice, vous l’avez décidé. Ce n’est pas un banal accident de la circulation.”
Après avoir entendu les avocats, le tribunal a condamné la conductrice à quatre années de prison dont une avec sursis et obligation de soins.
Ce lundi, au tribunal de correctionnel, c’est en tenue de sportive que la prévenue se tenait à la barre. Avec une attitude mitigée, tantôt désinvolte, tantôt larmoyante au moment d’évoquer les faits et la mort de cet homme de Moorea, père de deux enfants, qu’elle avait violemment percuté en voiture alors qu’il circulait en scooter, en mai dernier.
Une voiture qui n’était pas la sienne et qu’elle n’aurait pas dû conduire puisqu’elle n’a pas le permis. Face au tribunal, avec la famille de la victime derrière elle, moulée dans son tee-shirt aux écrits parfaitement inadéquats vue la situation (I make the world healthier and happier – Je rends le monde plus sain et plus heureux), la femme a cherché maladroitement à s’excuser, puis à demander pardon à la famille. “Je ne me rappelle rien”, a-t-elle assuré à la barre. “J’avais consommé de l’ice et je n’avais pas dormi depuis trois jours. Je n’ai aucun souvenir.”
La présidente du tribunal a alors passé les photos de cette triste journée pour les lui raviver. Le scooter coupé en deux, l’impact sur le pare-brise, l’emplacement du corps, loin, très loin de l’impact initial. La femme est restée de marbre. “Je n’ai pas le permis, mais ça ne fait pas de moi une mauvaise conductrice”, a-t-elle lancé sans douter de l’énormité de ses propos. Puis elle s’est mise à pleurer. “J’ai quand même enlevé la vie à quelqu’un. J’y pense souvent. J’aimerais tendre la main à l’épouse de la victime, l’aider… je suis désolée.”
Déjà condamnée à sept reprises par le passé, elle s’est ressaisie : “C’est un accident qui peut arriver à n’importe qui.”
Des propos qui ont fait bondir la procureure. “Non, ça ne peut pas arriver à n’importe qui ! Prendre un véhicule alors que vous n’avez pas le permis, vous l’avez décidé. Prendre le volant après avoir pris de l’ice, vous l’avez décidé. Ce n’est pas un banal accident de la circulation.”
Après avoir entendu les avocats, le tribunal a condamné la conductrice à quatre années de prison dont une avec sursis et obligation de soins.





































