Raiatea, le 26 novembre 2020 - Mardi dernier, la commune de Uturoa a réceptionné son nouveau groupe électrogène de près de 100 millions de Fcfp qui devrait pallier tous les problèmes d'électricité que connaissent les résidents depuis plusieurs années.
Dès 4 heures du matin, le tāvana de Uturoa, Matahi Brotherson, était sur le quai pour réceptionner le nouveau groupe électrogène d'une valeur de 98 millions commandé par l'ancien conseil municipal. Le financement de cette acquisition s'est fait entièrement en fonds propres : soit 62 millions en prix de départ et 36 millions pour l'avoir clefs en main. Dès 7h30 une équipe de la Cegelec était sur le quai pour réceptionner le bébé de 17 tonnes et de 2500 Kva.
Pour information, le maire a tenu à préciser qu'une révision classique coûte environ 8 millions, et le reconditionnement après deux ans de service –plusieurs dizaines de milliers d'heures en utilisation "h 24"– … 40 millions de Fcfp. C'est une société spécialisée dans l'acconage qui s'est chargée, avec sa grue, de poser le moteur sur le camion plateau. Mais, sous l'œil des élus municipaux, des petits soucis d'assurance ont ralenti le processus de transport. En effet, on ne déplace pas un groupe de 100 millions sans prendre des mesures de sécurité matérielle.
C'est la première fois qu'un groupe de la marque Kohler fait son entrée dans l'enceinte de la centrale électrique et l'équipe technique table sur un bon mois d'installation. Ce groupe arrive à point nommé car durant la saison chaude, la demande en énergie électrique est plus importante. Les pics de demande à Uturoa se situent en fin de matinée là où la température est la plus haute, quand dans les communes voisines, c'est l'inverse ; le pic est plutôt en fin de journée.
Dès 4 heures du matin, le tāvana de Uturoa, Matahi Brotherson, était sur le quai pour réceptionner le nouveau groupe électrogène d'une valeur de 98 millions commandé par l'ancien conseil municipal. Le financement de cette acquisition s'est fait entièrement en fonds propres : soit 62 millions en prix de départ et 36 millions pour l'avoir clefs en main. Dès 7h30 une équipe de la Cegelec était sur le quai pour réceptionner le bébé de 17 tonnes et de 2500 Kva.
Pour information, le maire a tenu à préciser qu'une révision classique coûte environ 8 millions, et le reconditionnement après deux ans de service –plusieurs dizaines de milliers d'heures en utilisation "h 24"– … 40 millions de Fcfp. C'est une société spécialisée dans l'acconage qui s'est chargée, avec sa grue, de poser le moteur sur le camion plateau. Mais, sous l'œil des élus municipaux, des petits soucis d'assurance ont ralenti le processus de transport. En effet, on ne déplace pas un groupe de 100 millions sans prendre des mesures de sécurité matérielle.
C'est la première fois qu'un groupe de la marque Kohler fait son entrée dans l'enceinte de la centrale électrique et l'équipe technique table sur un bon mois d'installation. Ce groupe arrive à point nommé car durant la saison chaude, la demande en énergie électrique est plus importante. Les pics de demande à Uturoa se situent en fin de matinée là où la température est la plus haute, quand dans les communes voisines, c'est l'inverse ; le pic est plutôt en fin de journée.
Deux autres groupes attendus
Dans le conseil municipal au moment de la prise de décision, tāvana Matahi nous a affirmé que les avis divergeaient sur le type d'acquisition à faire : "certains voulaient opter pour trois groupes de 1000 Kva pour un montant de 45 millions de Fcfp afin, disaient-ils, d'en avoir au moins un ou deux en secours le temps de reconditionner le premier, alors que d'autres étaient plus enclins pour l'option du jour, un bon gros groupe costaud qui, normalement, devrait assurer le service sans soucis".
Actuellement quatre autres groupes assurent la distribution d'énergie. Le nouveau groupe devrait prendre la tête de cette fameuse fourniture, les anciens restants en réserve en attendant l'arrivée prochaine d'un autre moteur du même acabit et d'un troisième encore dans le premier semestre 2021. Gageons qu'à la fin de l'année prochaine, les soucis de panne feront partie du passé.
En tout cas depuis l'arrivée de la nouvelle équipe municipale à la tête de la commune, la population n'a pratiquement plus vécu de " black-out" (hormis un ou deux en 5 mois, mais très bref) car selon les propos des élus en place: "nous avons donné plus de moyens et de liberté à l'équipe de la centrale, pour juguler les soucis qui plombaient la distribution d'électricité. La crise sanitaire a également ralenti la remise en état des groupes en place, car les pièces ont été commandées en Nouvelle-Zélande. Bonne nouvelle elles sont en route".
L'opération "transport-mise en place", n'aura pas été de tout repos et selon le responsable de la centrale électrique: "les bonnes vieilles méthodes 'à la romaine' (entendez par là faire avancer 17 tonnes sur des tubes en métal) sont encore les meilleures recettes".
