Tahiti, le 7 octobre 2025 - Il est l’interprète de Morito dans la pièce O Morito ta’u vahine. Tamatoa Kautai se prépare à endosser une nouvelle fois son personnage, serviable et un peu gaffeur, qu’il affectionne particulièrement. À quelques jours du spectacle il revient sur les circonstances qui l’ont mené à la scène.
“Comment j’ai intégré l’aventure ? Grâce à un étonnant concours de circonstances”, raconte Tamatoa Kautai, l’interprète de Morito dans la pièce O Morito ta’u vahine. Il vient de la scène musicale, il est compositeur et multiinstrumentiste, et il n’avait jamais joué la comédie avant de rencontrer Raffy Shart en 2021.
Raffy Shart, est auteur et metteur de scène. Il a notamment donné naissance à “Ma femme s’appelle Maurice” en 1997. Cette pièce, interprétée à l’origine à Paris par les célèbres humoristes Philippe Chevallier et Régis Laspalès, a été jouée en près de 30 ans dans plus de 50 pays en différentes langues.
Lorsque Raffy Shart est venu à Tahiti, il avait un projet musical en plus de son projet d’adaptation de sa pièce en reo tahiti. “Il cherchait un compositeur calé en musique traditionnelle. C’est pour cette raison que je l’ai rencontré”, poursuit Tamatoa Kautai.
L’entrevue s’est fait “entre deux castings”. Raffy Shart était dans le “rush”, préoccupé par la recherche de comédiens pour l’adaptation. “Il m’a fait écouter ses compositions. Je lui ai expliqué comment je travaillais puis, il m’a regardé avec insistance et m’a demandé : ‘Tu ne ferais pas du théâtre par hasard ?’”
Tamatoa Kautai lui a bien expliqué n’être “que” musicien. Raffy Shart lui a “vanté les vertus du théâtre” avant de lui demander de lire un dialogue à haute voix. Puis il a souhaité entendre une seconde lecture avec une intention de jeu. Séduit, l’auteur et metteur en scène, a finalement rappelé le musicien quelques jours plus tard pour l’intégrer à la troupe. “J’ai découvert à la lecture du texte que j’avais le rôle de Morito, j’ai vraiment cru à une erreur au début car tous les autres avaient déjà une expérience de jeu et de scène”, se rappelle Tamatoa Kautai. “Raffy m’a expliqué que c’est finalement ce qu’il recherchait, avec moi il n’avait rien à rectifier puisque j’avais tout à apprendre.”
“Comment j’ai intégré l’aventure ? Grâce à un étonnant concours de circonstances”, raconte Tamatoa Kautai, l’interprète de Morito dans la pièce O Morito ta’u vahine. Il vient de la scène musicale, il est compositeur et multiinstrumentiste, et il n’avait jamais joué la comédie avant de rencontrer Raffy Shart en 2021.
Raffy Shart, est auteur et metteur de scène. Il a notamment donné naissance à “Ma femme s’appelle Maurice” en 1997. Cette pièce, interprétée à l’origine à Paris par les célèbres humoristes Philippe Chevallier et Régis Laspalès, a été jouée en près de 30 ans dans plus de 50 pays en différentes langues.
Lorsque Raffy Shart est venu à Tahiti, il avait un projet musical en plus de son projet d’adaptation de sa pièce en reo tahiti. “Il cherchait un compositeur calé en musique traditionnelle. C’est pour cette raison que je l’ai rencontré”, poursuit Tamatoa Kautai.
L’entrevue s’est fait “entre deux castings”. Raffy Shart était dans le “rush”, préoccupé par la recherche de comédiens pour l’adaptation. “Il m’a fait écouter ses compositions. Je lui ai expliqué comment je travaillais puis, il m’a regardé avec insistance et m’a demandé : ‘Tu ne ferais pas du théâtre par hasard ?’”
Tamatoa Kautai lui a bien expliqué n’être “que” musicien. Raffy Shart lui a “vanté les vertus du théâtre” avant de lui demander de lire un dialogue à haute voix. Puis il a souhaité entendre une seconde lecture avec une intention de jeu. Séduit, l’auteur et metteur en scène, a finalement rappelé le musicien quelques jours plus tard pour l’intégrer à la troupe. “J’ai découvert à la lecture du texte que j’avais le rôle de Morito, j’ai vraiment cru à une erreur au début car tous les autres avaient déjà une expérience de jeu et de scène”, se rappelle Tamatoa Kautai. “Raffy m’a expliqué que c’est finalement ce qu’il recherchait, avec moi il n’avait rien à rectifier puisque j’avais tout à apprendre.”
“Parfois, il me manque”
Le comédien en herbe a redoublé d’efforts et de travail pour s’emparer du rôle, pour apprendre le texte, pour se familiariser à la scène. “Il fallait que je sois à la hauteur, mais à plusieurs reprises je me suis quand même demandé ce que je faisais là.” Au fil du temps, il a gagné en expérience. Il s’est aussi attaché au rôle de Morito. “C’est un personnage profondément gentil, enfin c’est comme ça que je le vois et que je le joue.” Il veut aider tout le monde, “il est un peu gaffeur, candide et naïf mais dans le fond il est très bon et serviable”.
Tamatoa Kautai a présenté son Morito pour la première fois en 2021. “Je le connais bien désormais. Je vis avec lui et quand la production nous relance de temps en temps pour remonter sur scène. Ça me fait toujours plaisir. Parfois, je le reconnais, quand on ne joue pas pendant longtemps. Morito me manque.” Les retrouvailles, pour le plus grand bonheur du comédien et de toute la troupe, sont prévues samedi.
Tamatoa Kautai a présenté son Morito pour la première fois en 2021. “Je le connais bien désormais. Je vis avec lui et quand la production nous relance de temps en temps pour remonter sur scène. Ça me fait toujours plaisir. Parfois, je le reconnais, quand on ne joue pas pendant longtemps. Morito me manque.” Les retrouvailles, pour le plus grand bonheur du comédien et de toute la troupe, sont prévues samedi.
“La musique c’est véritablement toute ma vie”
Cette plongée dans le théâtre n’a pas mis en un terme à la carrière musicale de Tamatoa Kautai. Il poursuit sa route avec son groupe Milky Way. “Nous travaillons sur album”, annonce-t-il. Il continue à écrire pour des troupes au Heiva. Il a déjà été récompensé pour ses créations. Il précise avoir composé l’un des hymnes de la Nescafé Star et avoir fait partie du jury de ce concours. “La musique c’est véritablement toute ma vie”, confie l’artiste.
Il a grandi entre un père musicien et une mère danseuse, a appris le ’ukulele à 6 ans, la guitare à 7, le piano à 10, la batterie à 11 et, adolescent, il s’est mis aux percussions traditionnelles. Il se plaît à rapporter une anecdote qui en dit long sur son appétence pour la musique et les facilités qu’il a à jouer et composer : “Je me rappelle très bien la scène. C’était un jour de semaine, au tout début, quand j’ai commencé à apprendre le ’ukulele. Mon père m’a montré les quatre accords de base et m’a demandé de gratter. Il s’est mis à chanter une musique que je connaissais et j’ai réussi à la jouer, avec les bons accords.” Tamatoa Kautai dit avoir de la chance d’être doté d’une “très bonne oreille musicale”. Quand il compose, il “entend les notes”. Son entourage dit de lui qu’il a l’oreille absolue “mais je n’en fais pas cas. J’associe les accords et suites d’accords comme un peintre les couleurs”.
En attendant de nouvelles créations, retrouvez Tamatoa Kautai et ses six comparses de scène ce samedi au Grand Théâtre.
Il a grandi entre un père musicien et une mère danseuse, a appris le ’ukulele à 6 ans, la guitare à 7, le piano à 10, la batterie à 11 et, adolescent, il s’est mis aux percussions traditionnelles. Il se plaît à rapporter une anecdote qui en dit long sur son appétence pour la musique et les facilités qu’il a à jouer et composer : “Je me rappelle très bien la scène. C’était un jour de semaine, au tout début, quand j’ai commencé à apprendre le ’ukulele. Mon père m’a montré les quatre accords de base et m’a demandé de gratter. Il s’est mis à chanter une musique que je connaissais et j’ai réussi à la jouer, avec les bons accords.” Tamatoa Kautai dit avoir de la chance d’être doté d’une “très bonne oreille musicale”. Quand il compose, il “entend les notes”. Son entourage dit de lui qu’il a l’oreille absolue “mais je n’en fais pas cas. J’associe les accords et suites d’accords comme un peintre les couleurs”.
En attendant de nouvelles créations, retrouvez Tamatoa Kautai et ses six comparses de scène ce samedi au Grand Théâtre.
Rendez-vous samedi
‘O Morito Ta’u Vahine, c’est l’histoire classique du genre vaudeville : le mari, la femme, la maîtresse… Jusqu’où un homme peut-il cacher sa liaison à sa femme quand sa maîtresse menace de tout dévoiler ?
Cette comédie en reo tahiti est adaptée de la pièce originale “Ma femme s’appelle Maurice” de l’auteur et metteur en scène Raffy Shart.
Ce week-end, découvrez ou redécouvrez la pièce et ses sept comédiens : Christopher Prenat, Tamatoa Kautai, Heiiti Chanson, Tepa Teuru, Yann Paranthoën, Karyn Vii, et Kahaia Mollen.
Le 11 octobre au Grand théâtre. À partir de 3 500 francs.
































