Tahiti le 3 décembre 2025. Mardi après-midi, un plan de lutte en 6 axes, pour un engagement collectif contre le trafic de stupéfiants, a été signé entre les tavana et le haut-commissariat.
Le haut-commissaire et la procureure de la République ont associé les tavana des îles du vent à la finalisation d’un plan de lutte contre les stupéfiants, qui fera l’objet prochainement d’une concertation avec le Pays, préalablement à une présentation plus complète à la presse.
Cette rencontre, placée sous le signe du dialogue, de la concertation et de la coopération, avait pour objectif de présenter aux élus les axes du plan, et ses déclinaisons sur le territoire des communes. Une rencontre similaire sera organisée dans les prochains jours pour réaliser cette présentation auprès des tavana de l’ensemble du territoire.
La lutte contre le narcotrafic constitue une priorité absolue de l’État, car les stupéfiants constituent une menace forte contre la sécurité publique, la santé et la cohésion sociale. Les enjeux sont majeurs en Polynésie française, du fait de sa position stratégique au carrefour maritime et aérien entre l’Amérique du Sud et l’Océanie, de sa configuration insulaire et de l’isolement du territoire.
Le plan présenté, qui décrit l’engagement quotidien des forces de sécurité intérieure et de la Justice, repose sur six axes prioritaires : Le contrôle renforcé des flux aériens, maritimes et routiers pour détecter les consommateurs et empêcher l’entrée sur le territoire des substances illicites, la neutralisation des réseaux, le renforcement de la coopération internationale, la communication valorisant les opérations menées et l’association des communes, par la mobilisation des pouvoirs de police administrative des maires et l’engagement des polices municipales.
Les maires ont pu exprimer leurs préoccupations et présenter les spécificités de leurs communes. Ils ont reçu un « kit » constitué notamment d’un guide pratique intitulé « le maire acteur de la lutte contre les stupéfiants » afin de les accompagner et de faciliter leur action.
Le haut-commissaire et la procureure de la République ont associé les tavana des îles du vent à la finalisation d’un plan de lutte contre les stupéfiants, qui fera l’objet prochainement d’une concertation avec le Pays, préalablement à une présentation plus complète à la presse.
Cette rencontre, placée sous le signe du dialogue, de la concertation et de la coopération, avait pour objectif de présenter aux élus les axes du plan, et ses déclinaisons sur le territoire des communes. Une rencontre similaire sera organisée dans les prochains jours pour réaliser cette présentation auprès des tavana de l’ensemble du territoire.
La lutte contre le narcotrafic constitue une priorité absolue de l’État, car les stupéfiants constituent une menace forte contre la sécurité publique, la santé et la cohésion sociale. Les enjeux sont majeurs en Polynésie française, du fait de sa position stratégique au carrefour maritime et aérien entre l’Amérique du Sud et l’Océanie, de sa configuration insulaire et de l’isolement du territoire.
Le plan présenté, qui décrit l’engagement quotidien des forces de sécurité intérieure et de la Justice, repose sur six axes prioritaires : Le contrôle renforcé des flux aériens, maritimes et routiers pour détecter les consommateurs et empêcher l’entrée sur le territoire des substances illicites, la neutralisation des réseaux, le renforcement de la coopération internationale, la communication valorisant les opérations menées et l’association des communes, par la mobilisation des pouvoirs de police administrative des maires et l’engagement des polices municipales.
Les maires ont pu exprimer leurs préoccupations et présenter les spécificités de leurs communes. Ils ont reçu un « kit » constitué notamment d’un guide pratique intitulé « le maire acteur de la lutte contre les stupéfiants » afin de les accompagner et de faciliter leur action.
La mise en œuvre d’un arsenal juridique rénové
La loi du 13 juin 2025 « visant à sortir la France du piège du narcotrafic » accorde au représentant de l’État sur le territoire de nouveaux moyens d’action pour démanteler les réseaux criminels et protéger la société contre les trafics de stupéfiants. C’est le cas de l’interdiction administrative de paraître sur des points de deal, ou encore de la fermeture administrative temporaire d’établissement, permettant de stopper des activités de blanchiment ou la récidive de ces activités.
Ainsi en octobre, sur ce fondement et sur la base de faits condamnés par le tribunal correctionnel de première instance de Papeete, le haut-commissaire de la République, avait ordonné la fermeture administrative, pendant un mois, d’un snack situé boulevard Pomare à Papeete.
L’action de l’Etat sur le territoire se poursuit et s’intensifie au quotidien. La lutte contre tous les trafics s’organise sans relâche, de nuit comme de jour, chaque jour de l’année contre tous les types de produits stupéfiants, à terre, sur les routes, aux abords des établissements scolaires, dans tout l’espace public, dans les airs, à l’aéroport international et dans tous les aérodromes secondaires et en mer, au port, sur les liaisons inter-îles
Cette semaine est l’illustration parfaite de cet engagement quotidien avec d’une part, une opération d’envergure de la gendarmerie, intitulée « Matai Rorofai », menée sous l’autorité conjointe du haut-commissaire et de la procureure de la République, tout au long de la semaine et mobilisant 320 gendarmes sur l’ensemble des archipels de la Polynésie, et d’autre part, jeudi, une vente de biens confisqués par la Justice dans le cadre du traitement judiciaire du crime organisé.
Ainsi en octobre, sur ce fondement et sur la base de faits condamnés par le tribunal correctionnel de première instance de Papeete, le haut-commissaire de la République, avait ordonné la fermeture administrative, pendant un mois, d’un snack situé boulevard Pomare à Papeete.
L’action de l’Etat sur le territoire se poursuit et s’intensifie au quotidien. La lutte contre tous les trafics s’organise sans relâche, de nuit comme de jour, chaque jour de l’année contre tous les types de produits stupéfiants, à terre, sur les routes, aux abords des établissements scolaires, dans tout l’espace public, dans les airs, à l’aéroport international et dans tous les aérodromes secondaires et en mer, au port, sur les liaisons inter-îles
Cette semaine est l’illustration parfaite de cet engagement quotidien avec d’une part, une opération d’envergure de la gendarmerie, intitulée « Matai Rorofai », menée sous l’autorité conjointe du haut-commissaire et de la procureure de la République, tout au long de la semaine et mobilisant 320 gendarmes sur l’ensemble des archipels de la Polynésie, et d’autre part, jeudi, une vente de biens confisqués par la Justice dans le cadre du traitement judiciaire du crime organisé.





































