Tahiti, le 1er octobre 2025 - Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti 2025, sera prise en charge par la créatrice française Hélène Coudret, directrice du label Keatiki, lors de l’élection de Miss France. Tahiti Infos a contacté la styliste pour échanger sur cette opportunité et l’esprit qu’elle souhaite donner à sa création, pour faire gagner Miss Tahiti.
Vous venez d’être choisie pour concevoir la robe régionale de Miss Tahiti, Hinaupoko Devèze, au prochain concours Miss France. C’est une première participation pour vous ?
“Oui complètement. C’est un grand événement, forcément pour Hinaupoko, mais aussi pour moi. Je suis particulièrement honorée d’habiller la Miss Tahiti. C’est le rêve de beaucoup de créateurs. J’espère rendre fier le Fenua.”
Comment s’est faite cette sélection ?
“Le concours de costume régional se déroule tous les ans. Les créateurs peuvent postuler pour trois miss différentes mais pour ma part, je n’avais envoyé de dessins que pour Miss Tahiti. Je viens de lancer mon propre label, Keatiki, qui est d’inspiration polynésienne. Ça faisait sens pour moi d’habiller Miss Tahiti.”
Vous ne pouvez pas dévoiler la robe, mais comment travaillez-vous dessus ?
“Je ne peux pas spoiler comme on dit (rires). Le thème est Patutiki. Quand on envoie le dossier pour le costume, on n’envoie pas juste un dessin. Il y a un formulaire théorique à compléter, détailler les inspirations, les matières, les couleurs. Il y a beaucoup de critères. Il faut que la région soit reconnaissable au premier coup d’œil. J’ai choisi le thème Patutiki en fonction de Hinaupoko qui est originaire des Marquises. Je suis passionnée par la culture marquisienne et c’est l’occasion de mettre en avant cette culture et ces tatouages qui sont magnifiques. J’essaie de les réinterpréter en costume, ce qui est un challenge techniquement.”
Le tatouage est sur la peau, le vêtement par-dessus. Comment mariez-vous les deux ?
“C’est là tout le secret de la tenue que je prépare. C’est tout un accomplissement à réaliser qui sera assez pointilleux.”
Pour cette candidature, vous aviez déjà contacté Hinaupoko ou le comité Miss Tahiti ?
« Non, pas du tout. C’est une nouveauté pour moi. Je ne sais même pas qui compose le jury Miss France qui sélectionne les stylistes qui feront les costumes. Je ne sais pas non plus si les candidates sont consultées. J’attends avec impatience ma rencontre avec Hinaupoko lors des séances d’essayage du costume. Je ne suis pas encore en contact avec elle. Nous n’avons pas encore les dates officielles de la soirée Miss France. Cela va être très speed. Je crois savoir quand se feront les essayages, mais on n’a pas encore le lieu. Il va falloir être très réactif. Je vais passer par le comité Miss Tahiti pour bien faire les choses.”
Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler sur cette thématique du tatouage ? Vous avez une relation particulière avec les Marquises ?
“J’ai commencé à découvrir la culture tahitienne par des Tahitiens rencontrés en France en 2017. Ça a été un vrai coup de cœur, cela n’a plus jamais quitté mon esprit. Je suis venue pour la première fois en 2019, puis une seconde fois en workaway (échange culturel et professionnel, NDLR) aux Marquises en 2023. C’est un vivier d’artisanat, de tradition. C’est le cœur de la culture mā’ohi. Je suis très impressionnée par cette culture. La symbolique spirituelle derrière le tatouage m’inspire beaucoup. Cela vient d’un petit archipel, mais cela a un rayonnement à l’international. C’est une belle manière de le faire découvrir via la femme lors de ce concours Miss France.”
La tenue est encore à l’ébauche ou est-elle déjà bien avancée ?
“Je suis en train de regrouper mes matériaux et d’affiner ma technique, plus spécialement pour le patutiki justement.”
Devez-vous vous faire envoyer certains matériaux pour cela ? Des graines des Marquises, de la nacre, du tapa ?
“J’ai déjà les coquillages chez moi ainsi que des graines. J’ai aussi quelques contacts en Polynésie française si je dois me faire envoyer une matière particulière. Là, je dois faire vite et je dois faire des choix dans les matières. Le temps est court.”
Vous inspirez-vous des tenues traditionnelles ou végétales utilisées ici lors des concours Miss Tahiti, ou du Heiva ?
“Oui, il y a des tenues magnifiques avec l’utilisation de beaucoup de végétaux, du pandanus, des tressages, de la nacre. Le thème du futur, pris cette année par le comité Miss Tahiti, était fantastique. Ma tenue, il y aura une touche française et une touche marquisienne dans les matériaux. Il y aura pas mal de plumes aussi.”
Vous venez d’être choisie pour concevoir la robe régionale de Miss Tahiti, Hinaupoko Devèze, au prochain concours Miss France. C’est une première participation pour vous ?
“Oui complètement. C’est un grand événement, forcément pour Hinaupoko, mais aussi pour moi. Je suis particulièrement honorée d’habiller la Miss Tahiti. C’est le rêve de beaucoup de créateurs. J’espère rendre fier le Fenua.”
Comment s’est faite cette sélection ?
“Le concours de costume régional se déroule tous les ans. Les créateurs peuvent postuler pour trois miss différentes mais pour ma part, je n’avais envoyé de dessins que pour Miss Tahiti. Je viens de lancer mon propre label, Keatiki, qui est d’inspiration polynésienne. Ça faisait sens pour moi d’habiller Miss Tahiti.”
Vous ne pouvez pas dévoiler la robe, mais comment travaillez-vous dessus ?
“Je ne peux pas spoiler comme on dit (rires). Le thème est Patutiki. Quand on envoie le dossier pour le costume, on n’envoie pas juste un dessin. Il y a un formulaire théorique à compléter, détailler les inspirations, les matières, les couleurs. Il y a beaucoup de critères. Il faut que la région soit reconnaissable au premier coup d’œil. J’ai choisi le thème Patutiki en fonction de Hinaupoko qui est originaire des Marquises. Je suis passionnée par la culture marquisienne et c’est l’occasion de mettre en avant cette culture et ces tatouages qui sont magnifiques. J’essaie de les réinterpréter en costume, ce qui est un challenge techniquement.”
Le tatouage est sur la peau, le vêtement par-dessus. Comment mariez-vous les deux ?
“C’est là tout le secret de la tenue que je prépare. C’est tout un accomplissement à réaliser qui sera assez pointilleux.”
Pour cette candidature, vous aviez déjà contacté Hinaupoko ou le comité Miss Tahiti ?
« Non, pas du tout. C’est une nouveauté pour moi. Je ne sais même pas qui compose le jury Miss France qui sélectionne les stylistes qui feront les costumes. Je ne sais pas non plus si les candidates sont consultées. J’attends avec impatience ma rencontre avec Hinaupoko lors des séances d’essayage du costume. Je ne suis pas encore en contact avec elle. Nous n’avons pas encore les dates officielles de la soirée Miss France. Cela va être très speed. Je crois savoir quand se feront les essayages, mais on n’a pas encore le lieu. Il va falloir être très réactif. Je vais passer par le comité Miss Tahiti pour bien faire les choses.”
Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler sur cette thématique du tatouage ? Vous avez une relation particulière avec les Marquises ?
“J’ai commencé à découvrir la culture tahitienne par des Tahitiens rencontrés en France en 2017. Ça a été un vrai coup de cœur, cela n’a plus jamais quitté mon esprit. Je suis venue pour la première fois en 2019, puis une seconde fois en workaway (échange culturel et professionnel, NDLR) aux Marquises en 2023. C’est un vivier d’artisanat, de tradition. C’est le cœur de la culture mā’ohi. Je suis très impressionnée par cette culture. La symbolique spirituelle derrière le tatouage m’inspire beaucoup. Cela vient d’un petit archipel, mais cela a un rayonnement à l’international. C’est une belle manière de le faire découvrir via la femme lors de ce concours Miss France.”
La tenue est encore à l’ébauche ou est-elle déjà bien avancée ?
“Je suis en train de regrouper mes matériaux et d’affiner ma technique, plus spécialement pour le patutiki justement.”
Devez-vous vous faire envoyer certains matériaux pour cela ? Des graines des Marquises, de la nacre, du tapa ?
“J’ai déjà les coquillages chez moi ainsi que des graines. J’ai aussi quelques contacts en Polynésie française si je dois me faire envoyer une matière particulière. Là, je dois faire vite et je dois faire des choix dans les matières. Le temps est court.”
Vous inspirez-vous des tenues traditionnelles ou végétales utilisées ici lors des concours Miss Tahiti, ou du Heiva ?
“Oui, il y a des tenues magnifiques avec l’utilisation de beaucoup de végétaux, du pandanus, des tressages, de la nacre. Le thème du futur, pris cette année par le comité Miss Tahiti, était fantastique. Ma tenue, il y aura une touche française et une touche marquisienne dans les matériaux. Il y aura pas mal de plumes aussi.”





































