PAPEETE, le 15 mars 2019 - L’académie de danse Annie Fayn propose pour son spectacle annuel une adaptation d’un conte de la rue Broca de Pierre Gripari. Un voyage dans un univers magique aux côtés de Scoubidou, "la poupée qui sait tout".
Près de 200 danseuses et danseurs de l’académie de danse Annie Fayn proposeront fin mars un spectacle intitulé "Scoubidou, la poupée qui sait tout". Ce spectacle, dansé, sera aussi chanté et théâtralisé.
"Il y aura de la danse classique, du jazz, du contemporain, des claquettes pour montrer les talents de l’académie de danse", indique Marion Fayn, professeure de danse et chorégraphe. "Mais nous proposons aussi d’autres disciplines artistiques comme le chant et le théâtre."
Sortir des sentiers battus
Chaque année l’académie cherche "à sortir des sentiers battus". En plus de marier les arts, elle va faire la part belle à la vidéo. "Nous aurons des éléments de décors réels comme la boutique de papa Chin, mais aussi des projections vidéos qui permettent de changer rapidement d’ambiance. Les images et les écrans sont par ailleurs des outils qui parlent bien aux jeunes générations."
Un conte célèbre adapté à la Polynésie
Scoubidou, la poupée qui sait tout est tiré d’un conte de la rue Broca de Pierre Gripari. Pierre Gripari auteur de romans, nouvelles, poème, récits, pièces de théâtre, critiques littéraires est bien connu pour ses textes destinés au jeune public.
Son œuvre la plus célèbre reste les Contes de la rue Broca, paru en 1967. Elle consiste en un ensemble d’histoires merveilleuses inscrites dans un cadre familier du Paris des années 1960. Pour qu’il résonne en Polynésie et que "la magie opère", l’académie Annie Fayn l’a adapté à la Polynésie.
"C’est l’histoire d’un petit garçon, Thomas, de son papa dit papa Chin et d’une poupée appelée Scoubidou", raconte Marion Fayn. "Thomas et papa Chin vivent à Papeete, à notre époque."
Papa Chin tient un magasin rue des Remparts, Thomas, lui, veut un vélo. Il y tient mais son père lui refuse prétextant que les petits garçons grandissent trop vite et que le vélo ne durera pas. Scoubidou n’en perd pas une miette. Les yeux bandés, elle est capable de voir le passé, l’avenir et les choses cachées. Elle voit que le vélo n’est pas prévu pour tout de suite.
Une poupée magique qui dérange
La poupée magique devient trop gênante. Papa Chin demande alors à Thomas de s’en débarrasser. Avant de partir, elle reçoit une paire de lunettes en bois pour réussir à se masquer les yeux toute seule et utiliser ses pouvoirs magiques.
Elle embarque sur un navire à la découverte du monde pour trouver : "un tout-petit vélo, poil de cachalot, avec deux roues, poil de hibou, avec une sonnette, poil de chevrette…" Le voyage est semé d’embuches, mais l’histoire se termine bien.
Les chorégraphies, signées Annie et Marion Fayn, sont interprétées par les élèves de l’académie de danse. Elles seront complétées par quatre variations extraites du ballet du répertoire La Bayardère.
Aurélie Vigouroux s’est chargée des textes et de la direction théâtrale. Hugues Damesin a pris en main les arrangements et la direction des chants. Les décors sont de Nadia Kinsces Déak.
C’est Meleana Tutairi, 10 ans, qui jouera le rôle de Scoubidou. Sa voix n’est pas inconnue du public. Elle a par exemple été finaliste du grand casting The Voice en 2017 et, plus récemment du Fenua Kids Talent Show en catégorie 10-12 ans le 9 mars dernier.
Près de 200 danseuses et danseurs de l’académie de danse Annie Fayn proposeront fin mars un spectacle intitulé "Scoubidou, la poupée qui sait tout". Ce spectacle, dansé, sera aussi chanté et théâtralisé.
"Il y aura de la danse classique, du jazz, du contemporain, des claquettes pour montrer les talents de l’académie de danse", indique Marion Fayn, professeure de danse et chorégraphe. "Mais nous proposons aussi d’autres disciplines artistiques comme le chant et le théâtre."
Sortir des sentiers battus
Chaque année l’académie cherche "à sortir des sentiers battus". En plus de marier les arts, elle va faire la part belle à la vidéo. "Nous aurons des éléments de décors réels comme la boutique de papa Chin, mais aussi des projections vidéos qui permettent de changer rapidement d’ambiance. Les images et les écrans sont par ailleurs des outils qui parlent bien aux jeunes générations."
Un conte célèbre adapté à la Polynésie
Scoubidou, la poupée qui sait tout est tiré d’un conte de la rue Broca de Pierre Gripari. Pierre Gripari auteur de romans, nouvelles, poème, récits, pièces de théâtre, critiques littéraires est bien connu pour ses textes destinés au jeune public.
Son œuvre la plus célèbre reste les Contes de la rue Broca, paru en 1967. Elle consiste en un ensemble d’histoires merveilleuses inscrites dans un cadre familier du Paris des années 1960. Pour qu’il résonne en Polynésie et que "la magie opère", l’académie Annie Fayn l’a adapté à la Polynésie.
"C’est l’histoire d’un petit garçon, Thomas, de son papa dit papa Chin et d’une poupée appelée Scoubidou", raconte Marion Fayn. "Thomas et papa Chin vivent à Papeete, à notre époque."
Papa Chin tient un magasin rue des Remparts, Thomas, lui, veut un vélo. Il y tient mais son père lui refuse prétextant que les petits garçons grandissent trop vite et que le vélo ne durera pas. Scoubidou n’en perd pas une miette. Les yeux bandés, elle est capable de voir le passé, l’avenir et les choses cachées. Elle voit que le vélo n’est pas prévu pour tout de suite.
Une poupée magique qui dérange
La poupée magique devient trop gênante. Papa Chin demande alors à Thomas de s’en débarrasser. Avant de partir, elle reçoit une paire de lunettes en bois pour réussir à se masquer les yeux toute seule et utiliser ses pouvoirs magiques.
Elle embarque sur un navire à la découverte du monde pour trouver : "un tout-petit vélo, poil de cachalot, avec deux roues, poil de hibou, avec une sonnette, poil de chevrette…" Le voyage est semé d’embuches, mais l’histoire se termine bien.
Les chorégraphies, signées Annie et Marion Fayn, sont interprétées par les élèves de l’académie de danse. Elles seront complétées par quatre variations extraites du ballet du répertoire La Bayardère.
Aurélie Vigouroux s’est chargée des textes et de la direction théâtrale. Hugues Damesin a pris en main les arrangements et la direction des chants. Les décors sont de Nadia Kinsces Déak.
C’est Meleana Tutairi, 10 ans, qui jouera le rôle de Scoubidou. Sa voix n’est pas inconnue du public. Elle a par exemple été finaliste du grand casting The Voice en 2017 et, plus récemment du Fenua Kids Talent Show en catégorie 10-12 ans le 9 mars dernier.
Pratique
Le vendredi 29 et samedi 30 mars au grand théâtre de la Maison de la culture à 19h30.
Tarif : 3 000 Fcfp pour les adultes et 2 500 Fcfp pour les - de 7 ans.
Billets en vente à la Maison de la culture.
Le vendredi 29 et samedi 30 mars au grand théâtre de la Maison de la culture à 19h30.
Tarif : 3 000 Fcfp pour les adultes et 2 500 Fcfp pour les - de 7 ans.
Billets en vente à la Maison de la culture.
