La pièce compte neuf comédiens plus la narratrice (Titaua Porcher).
PAPEETE, le 7 mai 2019 - Titaua Porcher a écrit une pièce de théâtre qu’elle a intitulée Maui, Hina et compagnie. En fait, il s’agit de la légende du cocotier revisitée, mise au goût du jour. Hina et Maui s’aiment au XXIe siècle, et l’anguille est un homme d’affaires. Cette pièce sera jouée sur le paepae a Hiro le 29 mai.
"Je réalise mon rêve celui de monter sur une scène la pièce de théâtre Maui, Hina et compagnie", assure Titaua Porcher. Maître de conférences en littérature française et francophone à l’université de la Polynésie française, elle a cette idée en tête depuis longtemps.
Maui, Hina et compagnie est en fait une déclinaison contemporaine de la fameuse légende du cocotier. Hina et Maui vivent au XXIe siècle, ils s’écrivent des textos, flirtent sur Snapshat. L’anguille, elle, se cahce sous les traits d’un homme d’affaires qui se prénomme Vaihi. Il est le fils d’un ami des parents de Hina.
"Réécrire un mythe n’a rien d’irrévérencieux. Pour qu’une culture soit vivante, il faut la faire vivre. Jung disait que les mythes sont comme la tête d’Orphée, après leur mort, ils continuent à chanter."
Une pièce comique
L’idée de l’auteur est de s’amuser en déclinant le fameux mythe. "La pièce est comique, enfin elle est censée l’être", nuance-t-elle.
Ainsi, quand Vaihi, interprété par Manuarii Bonnefin, rencontre les dieux Ta’aroa (Teiva Manoi alias Minos) et Tu (Temeru Le Roux), il ose des "Ô truculence luminescente", "Ô béatitude intersidérale", "Ô luxuriance apocalyptique"…
La déclinaison burlesque de la légende est assumée. "Le burlesque c’est prendre des entités sacrées et les désacraliser", dit l’auteur qui ajoute : "ce n’est pas facile d’être jugée par ses pairs. J’ai écrit pas mal de blagues ou de jeux de mots pas très intellectuels, mais c’est voulu ! "
La pièce est un moment de détente qui invite toutefois à une réflexion sur des problématiques d’aujourd’hui : l’écologie, la spiritualité, le bonheur, l’amour…
"Par exemple, je suis John, le père de Hina", illustre l’acteur Édouard Yves Malakai. "Je délivre des messages sur la relation parent-enfant, j’aborde le sujet du premier amour… Hina étant végétarienne on traite la problématique de l’alimentation, de l’écologie."
Le théâtre : un mode d’expression à privilégier
D’après Titaua Porcher, le théâtre est un mode d’expression privilégié pour la culture polynésienne qu’il faut promouvoir. Il n’est pas réservé aux élites.
Si l’occasion se présente, l’auteur apprécierait une traduction en reo Tahiti de son texte pour le rendre accessible à un public encore plus large.
En attendant, elle se lance dans un nouveau projet : une pièce qui racontera l’histoire d’Omai présenté à la cours du roi George III où il fit sensation. Maui, Hina et compagnie pourra être jouée sur demande dans des établissements scolaires.
"Je réalise mon rêve celui de monter sur une scène la pièce de théâtre Maui, Hina et compagnie", assure Titaua Porcher. Maître de conférences en littérature française et francophone à l’université de la Polynésie française, elle a cette idée en tête depuis longtemps.
Maui, Hina et compagnie est en fait une déclinaison contemporaine de la fameuse légende du cocotier. Hina et Maui vivent au XXIe siècle, ils s’écrivent des textos, flirtent sur Snapshat. L’anguille, elle, se cahce sous les traits d’un homme d’affaires qui se prénomme Vaihi. Il est le fils d’un ami des parents de Hina.
"Réécrire un mythe n’a rien d’irrévérencieux. Pour qu’une culture soit vivante, il faut la faire vivre. Jung disait que les mythes sont comme la tête d’Orphée, après leur mort, ils continuent à chanter."
Une pièce comique
L’idée de l’auteur est de s’amuser en déclinant le fameux mythe. "La pièce est comique, enfin elle est censée l’être", nuance-t-elle.
Ainsi, quand Vaihi, interprété par Manuarii Bonnefin, rencontre les dieux Ta’aroa (Teiva Manoi alias Minos) et Tu (Temeru Le Roux), il ose des "Ô truculence luminescente", "Ô béatitude intersidérale", "Ô luxuriance apocalyptique"…
La déclinaison burlesque de la légende est assumée. "Le burlesque c’est prendre des entités sacrées et les désacraliser", dit l’auteur qui ajoute : "ce n’est pas facile d’être jugée par ses pairs. J’ai écrit pas mal de blagues ou de jeux de mots pas très intellectuels, mais c’est voulu ! "
La pièce est un moment de détente qui invite toutefois à une réflexion sur des problématiques d’aujourd’hui : l’écologie, la spiritualité, le bonheur, l’amour…
"Par exemple, je suis John, le père de Hina", illustre l’acteur Édouard Yves Malakai. "Je délivre des messages sur la relation parent-enfant, j’aborde le sujet du premier amour… Hina étant végétarienne on traite la problématique de l’alimentation, de l’écologie."
Le théâtre : un mode d’expression à privilégier
D’après Titaua Porcher, le théâtre est un mode d’expression privilégié pour la culture polynésienne qu’il faut promouvoir. Il n’est pas réservé aux élites.
Si l’occasion se présente, l’auteur apprécierait une traduction en reo Tahiti de son texte pour le rendre accessible à un public encore plus large.
En attendant, elle se lance dans un nouveau projet : une pièce qui racontera l’histoire d’Omai présenté à la cours du roi George III où il fit sensation. Maui, Hina et compagnie pourra être jouée sur demande dans des établissements scolaires.
À lire
Le texte a été rédigé pour être joué. Ce projet théâtrale porté par Titaua Porcher date d’il y deux bonnes années. Les aléas de la vie et contraintes des acteurs ont retardé la présentation au public. Dans l’intervalle, Maui, Hina et compagnie est paru aux éditions Au Vent des îles en 2018.
Le texte a été rédigé pour être joué. Ce projet théâtrale porté par Titaua Porcher date d’il y deux bonnes années. Les aléas de la vie et contraintes des acteurs ont retardé la présentation au public. Dans l’intervalle, Maui, Hina et compagnie est paru aux éditions Au Vent des îles en 2018.
Pratique
Le mercredi 29 mai sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture à 19h30.
Tarfi : à partir de 1 000 Fcfp
Billets en vente en ligne et sur place.
Le mercredi 29 mai sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture à 19h30.
Tarfi : à partir de 1 000 Fcfp
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Contacts
Tél. : 40 54 45 44
Facebook : Maison de la Culture de Tahiti
Site internet de la Maison de la culture.
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