Tahiti Infos

Visite de George Pau-Langevin : le gouvernement fait le bilan


PAPEETE, le 12 mars 2015. La ministre des Outre-mer a achevé sa visite en Polynésie mercredi soir. "Un ministre qui vient dans une collectivité, c'est toujours une bonne chose, cela lui permet de voir in situ les conditions de vie des habitants", a commenté Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement. "Pour nous, Polynésiens, c'est l'assurance d'avoir un interlocuteur en face qui comprend la situation de la Polynésie."

Interview de Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement

Quel bilan le gouvernement fait-il de la visite de George Pau-Langevin ?
Un ministre qui vient dans une collectivité, c'est toujours une bonne chose, cela lui permet de voir in situ les conditions de vie des habitants. Pour nous, Polynésiens, c'est l'assurance d'avoir un interlocuteur en face qui comprend la situation de la Polynésie et les difficultés des Polynésiens mais aussi la volonté des Polynésiens de s'en sortir. Ensuite lorsqu'on se rend à Paris, qu'on rencontre le président de la commission des lois M. Urvoas ou la ministre des Outre-mer, nous avons des gens qui comprennent ce que nous essayons d'expliquer.

Concrètement, y a-t-il des dossiers qui ont avancé ? Concernant la loi Morin, par exemple, la ministre a concédé qu'elle devrait être révisée.
C'est un sujet qui a été évoqué. Le président Edouard Fritch a mis en avant le souhait du gouvernement de mettre en place une commission pour regarder de près l'ensemble de ces dossiers, notamment les dossiers pour les maladies qui ont été prises en charge par la CPS. On ne peut pas continuer comme cela en évoquant ce sujet uniquement de temps en temps. Il y a une volonté au niveau du gouvernement pour aller plus loin.

Concernant la convention qui scelle le retour de la participation de l’État au Régime de solidarité territorial (RST), le gouvernement est-il d'accord avec les efforts demandés à la Polynésie française ?
Le dossier a été transmis à l'assemblée. C'est un débat qui se tiendra en commission puis en séance plénière. Si le dossier a été transmis c'est qu'il y a un rapprochement des points de vue, pour ne pas dire un point de vue commun, entre l’État et le Pays pour que cette convention soit signée le plus rapidement possible. Tout mois perdu coûte quelque 70 millions de Fcfp à la Polynésie française.


Rédigé par Mélanie Thomas le Jeudi 12 Mars 2015 à 09:40 | Lu 931 fois