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Va’a Vitesse – Championnats du monde : Focus sur Tenaturanui Maono de Huahine

Les séries qualificatives pour les prochains championnats du monde de va’a ont eu lieu samedi dans la rade du Taaone. 61 athlètes de tous âges se sont qualifiés pour participer à ces championnats du monde qui se dérouleront en Australie du 5 au 15 mai et qui seront suivis, deux ans plus tard, par les championnats du monde annoncés en Polynésie en 2018.


Les séries qualificatives ont eu lieu samedi dans la rade du Taaone
Les séries qualificatives ont eu lieu samedi dans la rade du Taaone
PIRAE, le 16 mars 2016. Les séries qualificatives pour les championnats du monde de va’a vitesse ont eu lieu dans la rade du Taaone samedi. L’enjeu était de taille puisqu’il s’agissait de gagner son ticket pour participer aux championnats du monde de va’a prévus à l’est de l’Australie, du 5 au 15 mai 2016, sur la Sunshine Coast.
 
On citera quelques qualifiés : Tuatini Makiroto, Hititua Taerea, Abel Arii Teriitematua en open, le champion Karyl Maoni, Steve Hart, Rodolph Bernadino en vétéran, Revi Thon Sing, Ariimana Porai, Tutearii Hoatua en junior et Teanavai Pahuiri, Moana Perry et Hitinui Tuteirihia en cadets, les trois premiers de chaque catégorie.
 
Chez les filles on retrouve Mereani Marakai, Puarui Guntaro, Tenaturanui Maono en open, Leilani Wong, Frida Faura, Birgitte Langomazino en vétéran, Hereiti Tavaearii, Terohirohioarii Tetuaapua, Pearl Samg Mouit en junior et Ranitea Tavaearii, Hereani Teahurai et Kaipolanie Ohiti chez les cadettes, qui sont les trois premières de chaque catégorie.
 
De nombreuses catégories étaient représentées, cadets, juniors, open et vétérans, chez les hommes comme chez les femmes. En Polynésie, le va’a c’est avant tout le va’a sur longue distance, voire des courses inter-îles, comme les épreuves importantes du calendrier de la fédération tahitienne de va’a.

Les finalistes open homme
Les finalistes open homme
Le va’a de vitesse est pourtant une discipline qui existe bel et bien et la Polynésie est actuellement en tête de tous les rendez-vous internationaux, comme lors des derniers championnats du monde au Brésil en 2014, la compétition se déroulant tous les deux ans.
 
Après l’Australie, ces championnats du monde se dérouleront en Polynésie, ce qui pourra générer une émulation tant au niveau des sportifs que des encadrants. Au total, une soixantaine d’athlètes ont été retenus, 61 exactement, toutes catégories confondues.
 
Au niveau des athlètes sélectionnés, on ne retrouve pas vraiment les stars du V6 marathon, ni même du V1. Certains évoquent des questions de dopage, car il y aurait des contrôles systématiques aux championnats du monde. Pour d’autres, le planning de courses marathon est déjà bien chargé pour ces athlètes qui gèrent leur vie professionnelle et leur vie familiale en parallèle du va’a. Enfin, on peut surtout dire que c’est un autre type d’effort, basé sur l’intensité, l’explosivité, plus que sur l’endurance.
 
Ces séries qualificatives se sont déroulées dans la rade du Taaone, dans une zone qui a été interdite à la baignade après un arrêté pris en début de mois. Lors de la conférence de presse faite à la Mairie de Pirae au moment de l’annonce de la tenue des championnats du monde de va’a à Pirae, il avait été annoncé que le problème de la pollution de ces eaux allait être pris à bras le corps en prévision de ces championnats du monde de 2018.
 
L’ensemble de la zone de Aorai Tini Hau devrait être réhabilitée pour un projet d’ampleur visant à moderniser la commune avant ces championnats.
12823392_224071161277956_8045214662036702084_o.jpg LES QUALIFIES  (121.39 Ko)
12440310_224071107944628_6250654695735652510_o.jpg LES QUALIFIES 2  (46.56 Ko)
12440310_224071107944628_6250654695735652510_o_1.jpg LES QUALIFIES 3  (46.56 Ko)

Tenaturanui Maona est venue de Huahine pour réussir à se qualifier
Tenaturanui Maona est venue de Huahine pour réussir à se qualifier
Tenaturanui Maono, qualifiée pour les championnats du monde :
 
Qu’as tu pensé de tes séries ?
 
« C’était un peu dur mais je me suis entrainée pour ça. Mon objectif était de me placer dans cette sélection pour partir en Australie. Je suis arrivée depuis trois semaines, on avait reporté la journée à aujourd’hui à cause du mauvais temps, donc j’ai profité de ces trois semaines pour m’entrainer encore, là où je suis actuellement, à Paea. »
 
Tu vis à Huahine, ton parcours ?
 
« Oui, je m’entraine dans la commune de Fare, côté Bali Hai, à côté de l’hôtel Lapita. Je suis venue ici pour représenter mon île, Huahine. Je suis fière de mon île alors je rame pour elle. (…) Je n’ai pas trop voyagé, seulement en Calédonie, donc c’est bien aussi de voir ce qu’il y a ailleurs comme en Australie. »
 
« J’ai commencé la rame sur le tard, vers 14 ans. Au début c’était juste comme ça mais quand je suis venue à Tahiti et que j’ai vu tous ces gens, cela m’a boosté et cela m’a donné envie de faire de la rame. La rame c’est notre culture, cela représente les Tahitiens. Pour me relaxer je fais aussi un peu de surf, quelques compétitions de surf aussi. On a de bonnes vagues chez nous. »
 
Un remerciement ?
 
« Je remercie ma famille de Huahine, tous les membres du bureau de mon club Fare Nui Va’a et surtout mon coach, mon père. Gros bisous à ma famille qui m’attend à Huahine. » SB

Les finalistes open femme
Les finalistes open femme

Rédigé par SB le Mercredi 16 Mars 2016 à 14:01 | Lu 1264 fois