Paris, France | AFP | vendredi 10/11/2022 - France Télévisions va mettre l'Outre-mer au cœur de ses programmes du 11 au 21 novembre, que ce soit dans les journaux télévisés, les jeux ou les fictions de début de soirée dans le cadre de son engagement pour le développement de la visibilité des Outre-mer.
Pour la quatrième édition de l'opération "Cœur Outre-mer", l'ensemble des antennes de France Télévisions vont proposer, le 11 novembre, une soirée spéciale "pour mieux connaître la vie, l'environnement, la culture et le patrimoine des territoires ultramarins", indique le groupe.
"C'est l'occasion de donner un coup de projecteur sur l'Outre-mer sous toutes ses formes, et sur toutes nos antennes, à la fois sur le linéaire et le digital", explique Yannick Letranchant, directeur des Opérations spéciales de France TV.
"L'idée est que dans la fiction, les documentaires, les jeux, dans les rendez-vous d'infos, dans toutes nos offres, il y ait une couleur, une approche ultra-marine", décline-t-il. La diffusion d'un feuilleton historique inédit sur la Reine Pomaré, tourné en Polynésie, est également prévue.
Cette semaine des Outre-mer n'est pas "un alibi pour ne pas le faire tout au long de l'année", se défend cependant M. Letranchant.
"La suppression de l'antenne spécifique France Ô nous a obligés à repenser la manière dont on parlait de l'Outre-mer et on a eu cette volonté (...) de faire en sorte que les thématiques de l'Outre-mer soient présentes dans tous nos rendez-vous" une fois par an, explique-t-il en rappelant qu'en 2021, près de 36 millions de téléspectateurs en cumulé on pu voir toutes les offres lors de cette opération.
France Télévisions a signé un "Pacte pour la visibilité des Outre-mer" en 2019, avec des engagements chiffrés sur la diffusion de programmes ultramarins, dans le cadre de la disparition programmée en 2020 de France Ô, la chaîne qui leur était dédiée.
"Réflexe évident"
"Le pacte de visibilité a marqué une étape extrêmement importante dans la relation entre l'audiovisuel public et l'Outre-mer. Il y a une démarche qui a été engagée", renchérit Sylvie Gengoul, directrice du pôle Outre-mer de France Télévisions.
"Le réflexe et la normalisation, c'est au-delà des engagements qui ont été pris" et qui sont quasiment tous remplis selon elle.
"On a estimé qu'en 2021 les sujets Outre-mer touchaient 1,6 million de personnes par jour, c'est 2,8% de la population. En 2020, c'était 1,4% de la population. Ça veut dire que ça a doublé", assure Mme Gengoul.
L'Arcom (ex-CSA) a cependant noté "une présence des populations ultramarines particulièrement faible à l'écran" en 2021, première année où la chaîne France Ô a cessé d'émettre.
"Les personnes résidant dans les territoires d'Outre-mer représentent seulement 3% du total des personnes indexées, soit un taux de présence qui chute de plus de 7 points par rapport aux exercices précédents (10% en 2019 et 2020)", indique le régulateur de l'audiovisuel.
"Ces éléments-là, ils sont à prendre avec beaucoup d'humilité en se disant +vraiment, il faut encore progresser+", admet Mme Gengoul, tout en ajoutant que depuis ce pacte de visibilité, "les espaces de partage se sont complètement enrichis, se sont ouverts".
Ainsi, pour mieux faire travailler les chaînes nationales publiques et le réseau La 1ère, qui compte 9 stations de radio et télévision dans les territoires d'outre-mer et emploie 1.500 personnes, le groupe France Télévisions a adapté son organisation humaine comme sa technologie.
"Nous avons des coordinateurs qui assistent tous les matins à toutes les conférences de rédaction nationales, des ultramarins qui sont des rédacteurs en chef et qui maîtrisent parfaitement l'ensemble de l'actualité", selon Mme Gengoul.
Pour M. Letranchant cependant "quand ce sera devenu un réflexe évident, je pense que ce rendez-vous-là ("Cœur Outre-mer", NDLR) n'aura plus lieu d'être. A terme, ce rendez-vous n'existera plus parce que toutes nos antennes seront irradiées de tous ces sujets et thématiques".
Pour la quatrième édition de l'opération "Cœur Outre-mer", l'ensemble des antennes de France Télévisions vont proposer, le 11 novembre, une soirée spéciale "pour mieux connaître la vie, l'environnement, la culture et le patrimoine des territoires ultramarins", indique le groupe.
"C'est l'occasion de donner un coup de projecteur sur l'Outre-mer sous toutes ses formes, et sur toutes nos antennes, à la fois sur le linéaire et le digital", explique Yannick Letranchant, directeur des Opérations spéciales de France TV.
"L'idée est que dans la fiction, les documentaires, les jeux, dans les rendez-vous d'infos, dans toutes nos offres, il y ait une couleur, une approche ultra-marine", décline-t-il. La diffusion d'un feuilleton historique inédit sur la Reine Pomaré, tourné en Polynésie, est également prévue.
Cette semaine des Outre-mer n'est pas "un alibi pour ne pas le faire tout au long de l'année", se défend cependant M. Letranchant.
"La suppression de l'antenne spécifique France Ô nous a obligés à repenser la manière dont on parlait de l'Outre-mer et on a eu cette volonté (...) de faire en sorte que les thématiques de l'Outre-mer soient présentes dans tous nos rendez-vous" une fois par an, explique-t-il en rappelant qu'en 2021, près de 36 millions de téléspectateurs en cumulé on pu voir toutes les offres lors de cette opération.
France Télévisions a signé un "Pacte pour la visibilité des Outre-mer" en 2019, avec des engagements chiffrés sur la diffusion de programmes ultramarins, dans le cadre de la disparition programmée en 2020 de France Ô, la chaîne qui leur était dédiée.
"Réflexe évident"
"Le pacte de visibilité a marqué une étape extrêmement importante dans la relation entre l'audiovisuel public et l'Outre-mer. Il y a une démarche qui a été engagée", renchérit Sylvie Gengoul, directrice du pôle Outre-mer de France Télévisions.
"Le réflexe et la normalisation, c'est au-delà des engagements qui ont été pris" et qui sont quasiment tous remplis selon elle.
"On a estimé qu'en 2021 les sujets Outre-mer touchaient 1,6 million de personnes par jour, c'est 2,8% de la population. En 2020, c'était 1,4% de la population. Ça veut dire que ça a doublé", assure Mme Gengoul.
L'Arcom (ex-CSA) a cependant noté "une présence des populations ultramarines particulièrement faible à l'écran" en 2021, première année où la chaîne France Ô a cessé d'émettre.
"Les personnes résidant dans les territoires d'Outre-mer représentent seulement 3% du total des personnes indexées, soit un taux de présence qui chute de plus de 7 points par rapport aux exercices précédents (10% en 2019 et 2020)", indique le régulateur de l'audiovisuel.
"Ces éléments-là, ils sont à prendre avec beaucoup d'humilité en se disant +vraiment, il faut encore progresser+", admet Mme Gengoul, tout en ajoutant que depuis ce pacte de visibilité, "les espaces de partage se sont complètement enrichis, se sont ouverts".
Ainsi, pour mieux faire travailler les chaînes nationales publiques et le réseau La 1ère, qui compte 9 stations de radio et télévision dans les territoires d'outre-mer et emploie 1.500 personnes, le groupe France Télévisions a adapté son organisation humaine comme sa technologie.
"Nous avons des coordinateurs qui assistent tous les matins à toutes les conférences de rédaction nationales, des ultramarins qui sont des rédacteurs en chef et qui maîtrisent parfaitement l'ensemble de l'actualité", selon Mme Gengoul.
Pour M. Letranchant cependant "quand ce sera devenu un réflexe évident, je pense que ce rendez-vous-là ("Cœur Outre-mer", NDLR) n'aura plus lieu d'être. A terme, ce rendez-vous n'existera plus parce que toutes nos antennes seront irradiées de tous ces sujets et thématiques".