Tahiti, le 4 juin 2025 - Il a lieu ce jeudi et vendredi à la Polynesian Factory de Pirae. Le 5e Hackathon solidaire inter-entreprises by Big Bloom Tahiti lance un défi au bénéfice de trois associations : les 4 Pattes de Papara, la SPAP et de Eimeo Animara. L’objectif ? Éveiller les consciences et faire évoluer les mentalités sur la cause animale.
Pour cette nouvelle édition, l’équipe polynésienne du Hackathon solidaire by Big Bloom a décidé de soutenir la cause animale, et tout particulièrement trois associations de terrain : Eimeo Animara de Moorea, les 4 Pattes de Papara et le SPAP. “Car, le travail des associations et les constats, au quotidien, dans la rue, sont sans appel : la situation est critique, souvent insoutenable. L’actualité des dernières semaines l’a tout particulièrement illustrée.”
“Saviez-vous que magistrats, enquêteurs, vétérinaires et associations s'accordent à dire que la maltraitance animale serait un révélateur de violences intra familiales ?” interpellent les organisateurs : “Le lien entre souffrances animales et souffrances humaines est réel. Un territoire qui ne prend pas soin de ses animaux est un territoire où le lien social se rompt, la précarité progresse et la violence, quelle que soit sa forme, se banalise.”
Pour les associations l’idée est “d’éveiller les consciences”. Elles veulent interpeller les citoyens mais aussi aux les collectivités, communes, Pays. Elles reconnaissent un nouvel élan avec la nomination de Karine Bonatto en charge de la cause animale à la Diren, avec le comité consultatif pour le bien-être animal – une première réunion a eu lieu en mars – ou encore l’arrivée au Cesec d’Alain Theurier. Mais sur le terrain la situation reste difficile.
“La cause animale n’est pas accessoire”
“Il faut changer les mentalités, il faut faire comprendre à tous que la cause animale n’est pas accessoire. Il n’y aura pas de bien-être humain sans bien-être animal”, insiste Marama Bres présidente des 4 Pattes de Papara. S’occuper des questions liées à la cause animale constituerait, selon les associations et les organisateurs du Hackathon solidaire, un levier fort pour créer de la valeur dans notre économie, de manière plus humaine et respectueuse.
Cet événement qui va se tenir sur deux jours, ce jeudi 5 et vendredi 6 juin, doit permettre “de prendre de la hauteur, d’avoir une vision plus globale des choses pour une prise de conscience”, indique Karine Le Flanchec. C’est elle qui pilote les Hackathons solidaires sur le territoire.
L’intelligence collective au service des associations
Le Hackathon solidaire, porté par Big Bloom, est une initiative mondiale sans but lucratif qui met l’intelligence collective au service de l’innovation sociale. Big Bloom été fondée en 2018 par Yvan Gatignon, consultant spécialisé en intelligence collective, qui souhaitait mettre son savoir-faire au service de l’innovation sociale.
Le Hackathon solidaire s’inspire du Hackathon qui est un marathon de programmation ou programmathon, autrement dit un événement durant lequel des personnes se réunissent pendant une courte période, afin de travailler en commun sur le développement d'un projet. C’est un séminaire d’intelligence collective au cours duquel des salariés d’entreprise dispatchés en équipes inter-entreprises travaillent sur un défi stratégique au profit d’une ou plusieurs associations. Des centaines de Hackathons solidaires ont été organisés depuis dans une vingtaine de pays dont la Polynésie.
Concrètement, jeudi, la journée démarrera par une présentation de la cause et une analyse du besoin explicité par différents intervenants. Les participants (quinze entreprises et services publics, soit une petite trentaine de personnes) seront invités à découvrir les associations, à rencontrer les bénéficiaires et prendre connaissance du défi à relever.
Plusieurs intervenants prendront la parole en plus des représentants des trois associations et notamment des témoins, un comportementaliste, l’Arpap (Alliance pour le respect et la protection des animaux en Polynésie) ou encore le Sigfa (Syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale). Suivra une phase d’idéation avec production d’idées et choix d’une idée gagnante. L’après-midi sera consacrée au prototypage. Les participants apprendront à prototyper une solution et à produire des livrables concrets. Vendredi sera une journée de finalisation avec présentation des pitchs et remise des prix.
De multiples retombées
Les bénéfices d’un tel événement sont évidents pour la cause défendue. Depuis 2022 (année de la première édition en Polynésie), les Hackathons solidaires ont permis l’accélération d’innovations sociales durables sur le territoire : l’entreprenariat populaire avec l’Adie Polynésie, la solidarité avec Emauta pour redonner espoir et Face sur les projets de ressourcerie et banque alimentaire, le sans-abrisme avec l’association Te Torea, les violences faites aux femmes avec Tiai Nui Here.
Mais ce n’est pas tout. Karine Le Flanchec revient sur tout l’intérêt de participer à un Hackathon solidaire pour les entreprises et services publics. Grâce à l’accompagnement des facilitateurs professionnels, spécialisés dans le développement du leadership “c’est une source de nombreux apprentissages couplés à une action citoyenne à forte valeur ajoutée”. Les participants développent en particulier l’écoute active, la créativité, l’esprit d’équipe et l’impact à l’oral.
L’événement, 5e du genre, mobilisera au total une quarantaine de personnes, organisateurs, facilitateurs, designers et jury compris.
Pour cette nouvelle édition, l’équipe polynésienne du Hackathon solidaire by Big Bloom a décidé de soutenir la cause animale, et tout particulièrement trois associations de terrain : Eimeo Animara de Moorea, les 4 Pattes de Papara et le SPAP. “Car, le travail des associations et les constats, au quotidien, dans la rue, sont sans appel : la situation est critique, souvent insoutenable. L’actualité des dernières semaines l’a tout particulièrement illustrée.”
“Saviez-vous que magistrats, enquêteurs, vétérinaires et associations s'accordent à dire que la maltraitance animale serait un révélateur de violences intra familiales ?” interpellent les organisateurs : “Le lien entre souffrances animales et souffrances humaines est réel. Un territoire qui ne prend pas soin de ses animaux est un territoire où le lien social se rompt, la précarité progresse et la violence, quelle que soit sa forme, se banalise.”
Pour les associations l’idée est “d’éveiller les consciences”. Elles veulent interpeller les citoyens mais aussi aux les collectivités, communes, Pays. Elles reconnaissent un nouvel élan avec la nomination de Karine Bonatto en charge de la cause animale à la Diren, avec le comité consultatif pour le bien-être animal – une première réunion a eu lieu en mars – ou encore l’arrivée au Cesec d’Alain Theurier. Mais sur le terrain la situation reste difficile.
“La cause animale n’est pas accessoire”
“Il faut changer les mentalités, il faut faire comprendre à tous que la cause animale n’est pas accessoire. Il n’y aura pas de bien-être humain sans bien-être animal”, insiste Marama Bres présidente des 4 Pattes de Papara. S’occuper des questions liées à la cause animale constituerait, selon les associations et les organisateurs du Hackathon solidaire, un levier fort pour créer de la valeur dans notre économie, de manière plus humaine et respectueuse.
Cet événement qui va se tenir sur deux jours, ce jeudi 5 et vendredi 6 juin, doit permettre “de prendre de la hauteur, d’avoir une vision plus globale des choses pour une prise de conscience”, indique Karine Le Flanchec. C’est elle qui pilote les Hackathons solidaires sur le territoire.
L’intelligence collective au service des associations
Le Hackathon solidaire, porté par Big Bloom, est une initiative mondiale sans but lucratif qui met l’intelligence collective au service de l’innovation sociale. Big Bloom été fondée en 2018 par Yvan Gatignon, consultant spécialisé en intelligence collective, qui souhaitait mettre son savoir-faire au service de l’innovation sociale.
Le Hackathon solidaire s’inspire du Hackathon qui est un marathon de programmation ou programmathon, autrement dit un événement durant lequel des personnes se réunissent pendant une courte période, afin de travailler en commun sur le développement d'un projet. C’est un séminaire d’intelligence collective au cours duquel des salariés d’entreprise dispatchés en équipes inter-entreprises travaillent sur un défi stratégique au profit d’une ou plusieurs associations. Des centaines de Hackathons solidaires ont été organisés depuis dans une vingtaine de pays dont la Polynésie.
Concrètement, jeudi, la journée démarrera par une présentation de la cause et une analyse du besoin explicité par différents intervenants. Les participants (quinze entreprises et services publics, soit une petite trentaine de personnes) seront invités à découvrir les associations, à rencontrer les bénéficiaires et prendre connaissance du défi à relever.
Plusieurs intervenants prendront la parole en plus des représentants des trois associations et notamment des témoins, un comportementaliste, l’Arpap (Alliance pour le respect et la protection des animaux en Polynésie) ou encore le Sigfa (Syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale). Suivra une phase d’idéation avec production d’idées et choix d’une idée gagnante. L’après-midi sera consacrée au prototypage. Les participants apprendront à prototyper une solution et à produire des livrables concrets. Vendredi sera une journée de finalisation avec présentation des pitchs et remise des prix.
De multiples retombées
Les bénéfices d’un tel événement sont évidents pour la cause défendue. Depuis 2022 (année de la première édition en Polynésie), les Hackathons solidaires ont permis l’accélération d’innovations sociales durables sur le territoire : l’entreprenariat populaire avec l’Adie Polynésie, la solidarité avec Emauta pour redonner espoir et Face sur les projets de ressourcerie et banque alimentaire, le sans-abrisme avec l’association Te Torea, les violences faites aux femmes avec Tiai Nui Here.
Mais ce n’est pas tout. Karine Le Flanchec revient sur tout l’intérêt de participer à un Hackathon solidaire pour les entreprises et services publics. Grâce à l’accompagnement des facilitateurs professionnels, spécialisés dans le développement du leadership “c’est une source de nombreux apprentissages couplés à une action citoyenne à forte valeur ajoutée”. Les participants développent en particulier l’écoute active, la créativité, l’esprit d’équipe et l’impact à l’oral.
L’événement, 5e du genre, mobilisera au total une quarantaine de personnes, organisateurs, facilitateurs, designers et jury compris.
Rendez-vous vendredi
La finale de ce 5e Hackathon solidaire se tiendra ce vendredi 6 juin, de 10 heures à 12h30 à la Polynesian Factory de Pirae. Les équipes participantes, en compétition, présenteront leur proposition innovante répondant au défi qu’elles auront découvert la veille. Cette séance est ouverte au grand public et gratuit.
La finale de ce 5e Hackathon solidaire se tiendra ce vendredi 6 juin, de 10 heures à 12h30 à la Polynesian Factory de Pirae. Les équipes participantes, en compétition, présenteront leur proposition innovante répondant au défi qu’elles auront découvert la veille. Cette séance est ouverte au grand public et gratuit.
