Washington, États-Unis | AFP | lundi 29/09/2025 - Donald Trump reçoit lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec pour objectif d'arracher son accord à un plan de paix pour Gaza.
"Nous avons une réelle chance d'atteindre quelque chose de grand au Moyen-Orient. Tout le monde est prêt pour quelque chose de spécial, une première", a écrit le président américain dimanche sur sa plateforme Truth Social.
"Il veut que cette guerre se termine et il veut que tous les otages soient libérés", a dit sa porte-parole Karoline Leavitt lundi dans un échange avec la presse.
Selon elle, le républicain s'attend à ce que "les deux parties" acceptent le nouveau plan en 21 points soumis par Washington.
Cette quatrième rencontre entre les deux dirigeants depuis l'investiture de Donald Trump doit être suivie d'une conférence de presse à 17H15 GMT.
"Nous vous demandons respectueusement de rester ferme face à toute tentative de saboter l'accord que vous avez proposé", ont écrit les familles d'otages au président américain avant la rencontre, disant avoir "attendu trop longtemps pour que des ingérences fassent dérailler ces avancées".
Dans la bande de Gaza, en ruines après bientôt deux ans d'offensive israélienne meurtrière, certains voient dans cette rencontre une lueur d'espoir tandis que d'autres l'attendent sans illusions.
"Je n'attends rien de Trump, parce qu'il soutient Netanyahu afin de détruire la bande de Gaza et de déplacer ses habitants", a déclaré à l'AFP Mohammed Abu Rabee, un Palestinien de 34 ans qui habite le camp de réfugiés d'Al-Chati.
Sabah Al-Jadaili, une déplacée de 40 ans installée dans une école de Gaza-ville, croit au contraire que Donald Trump "veut mettre fin à la guerre". "Ce plan est excellent", dit-elle. "Ce qui nous importe est que la guerre se termine. Peu importent les détails. Nous voulons seulement vivre".
- "Pas impossible de le convaincre" -
En neuf mois, le président américain n'a jamais remis en cause son soutien à Israël. Mais ses idées pour mettre fin au conflit déclenché le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas ont beaucoup varié.
Quant à Benjamin Netanyahu, il tient toujours un discours guerrier, promettant de "finir le travail" face au Hamas, mais il est isolé à l'international et confronté dans son pays à des manifestations pour un cessez-le-feu.
La proposition américaine en 21 points prévoit, selon le site américain Axios et le Times of Israel, un arrêt immédiat de la guerre à Gaza, accompagné d'un retrait par étapes des forces israéliennes et une libération des otages dans les 48 heures suivant le cessez-le-feu. Une fois les otages libérés, Israël libèrerait plus de mille prisonniers palestiniens, dont plusieurs condamnés à perpétuité.
Selon des médias britanniques, l'ancien Premier ministre Tony Blair pourrait jouer un rôle majeur au sein d'une future autorité de transition à Gaza.
"Netanyahu préfère clairement continuer la guerre, mais il n'est pas impossible pour Trump de le convaincre d'y renoncer", juge Natan Sachs, expert au Middle East Institute à Washington.
- "Liberté totale d'action" -
La question de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, sera également centrale lundi.
"Je ne permettrai pas à Israël d'annexer la Cisjordanie", avait déclaré jeudi Donald Trump.
Ce veto pourrait compliquer la position de Benjamin Netanyahu, confronté aux pressions de ses alliés d'extrême droite au sein de la coalition gouvernementale pour annexer ce territoire palestinien, en réponse aux pays qui ont reconnu l'Etat de Palestine.
Sur Gaza, M. Netanyahu est aussi sous forte pression de ses ministres d'extrême droite. L'un d'eux, Bezalel Smotrich, a réclamé lundi que l'armée israélienne conserve une "liberté totale d'action" dans le territoire en cas de cessez-le-feu.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 considérées comme mortes par l'armée israélienne.
L'offensive israélienne menée en représailles sur Gaza a fait 66.055 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.
"Nous avons une réelle chance d'atteindre quelque chose de grand au Moyen-Orient. Tout le monde est prêt pour quelque chose de spécial, une première", a écrit le président américain dimanche sur sa plateforme Truth Social.
"Il veut que cette guerre se termine et il veut que tous les otages soient libérés", a dit sa porte-parole Karoline Leavitt lundi dans un échange avec la presse.
Selon elle, le républicain s'attend à ce que "les deux parties" acceptent le nouveau plan en 21 points soumis par Washington.
Cette quatrième rencontre entre les deux dirigeants depuis l'investiture de Donald Trump doit être suivie d'une conférence de presse à 17H15 GMT.
"Nous vous demandons respectueusement de rester ferme face à toute tentative de saboter l'accord que vous avez proposé", ont écrit les familles d'otages au président américain avant la rencontre, disant avoir "attendu trop longtemps pour que des ingérences fassent dérailler ces avancées".
Dans la bande de Gaza, en ruines après bientôt deux ans d'offensive israélienne meurtrière, certains voient dans cette rencontre une lueur d'espoir tandis que d'autres l'attendent sans illusions.
"Je n'attends rien de Trump, parce qu'il soutient Netanyahu afin de détruire la bande de Gaza et de déplacer ses habitants", a déclaré à l'AFP Mohammed Abu Rabee, un Palestinien de 34 ans qui habite le camp de réfugiés d'Al-Chati.
Sabah Al-Jadaili, une déplacée de 40 ans installée dans une école de Gaza-ville, croit au contraire que Donald Trump "veut mettre fin à la guerre". "Ce plan est excellent", dit-elle. "Ce qui nous importe est que la guerre se termine. Peu importent les détails. Nous voulons seulement vivre".
- "Pas impossible de le convaincre" -
En neuf mois, le président américain n'a jamais remis en cause son soutien à Israël. Mais ses idées pour mettre fin au conflit déclenché le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas ont beaucoup varié.
Quant à Benjamin Netanyahu, il tient toujours un discours guerrier, promettant de "finir le travail" face au Hamas, mais il est isolé à l'international et confronté dans son pays à des manifestations pour un cessez-le-feu.
La proposition américaine en 21 points prévoit, selon le site américain Axios et le Times of Israel, un arrêt immédiat de la guerre à Gaza, accompagné d'un retrait par étapes des forces israéliennes et une libération des otages dans les 48 heures suivant le cessez-le-feu. Une fois les otages libérés, Israël libèrerait plus de mille prisonniers palestiniens, dont plusieurs condamnés à perpétuité.
Selon des médias britanniques, l'ancien Premier ministre Tony Blair pourrait jouer un rôle majeur au sein d'une future autorité de transition à Gaza.
"Netanyahu préfère clairement continuer la guerre, mais il n'est pas impossible pour Trump de le convaincre d'y renoncer", juge Natan Sachs, expert au Middle East Institute à Washington.
- "Liberté totale d'action" -
La question de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, sera également centrale lundi.
"Je ne permettrai pas à Israël d'annexer la Cisjordanie", avait déclaré jeudi Donald Trump.
Ce veto pourrait compliquer la position de Benjamin Netanyahu, confronté aux pressions de ses alliés d'extrême droite au sein de la coalition gouvernementale pour annexer ce territoire palestinien, en réponse aux pays qui ont reconnu l'Etat de Palestine.
Sur Gaza, M. Netanyahu est aussi sous forte pression de ses ministres d'extrême droite. L'un d'eux, Bezalel Smotrich, a réclamé lundi que l'armée israélienne conserve une "liberté totale d'action" dans le territoire en cas de cessez-le-feu.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 considérées comme mortes par l'armée israélienne.
L'offensive israélienne menée en représailles sur Gaza a fait 66.055 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.





































