Bouffémont, France | AFP | samedi 01/02/2025 - Trois personnes sont décédées samedi matin dans un incendie qui s'est déclaré dans un Ehpad situé à Bouffémont, dans le Val-d'Oise, qui comptait 75 résidents au moment du sinistre, rapidement circonscrit.
Les trois victimes sont des résidentes de l'Ehpad âgées de 68, 85 et 96 ans, a indiqué la préfecture du Val-d'Oise à l'AFP.
Elles sont décédées suite à une "intoxication par les fumées", a-t-on ajouté de même source.
Neuf autres personnes ont été blessées dans l'incendie, sept résidents et deux membres du personnel qui ont inhalé les fumées, a précisé la préfecture.
Huit de ces neuf personnes "en urgence relative" ont été "évacuées" vers divers hôpitaux du département francilien, selon la préfecture.
Le feu s'est déclaré "vers 07H15" au troisième étage de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et a "été circonscrit en quelques minutes", a-t-elle déclaré.
Les pompiers avaient été alertés par le personnel de l'Ehpad et sont "arrivés sur les lieux à 7H31", a souligné la préfecture.
Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Val-d'Oise a mobilisé 110 personnels pour éteindre cet incendie et a notamment engagé une grande échelle.
Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la brigade de gendarmerie de Montmorency, le feu serait parti de la buanderie de cette résidence médicalisée.
"Ce serait a priori un feu d'origine accidentelle", a indiqué près de l'établissement, Michel Lacoux, maire divers gauche de Bouffémont, petite commune "en deuil" après l'incendie.
"Prévenu à 7h30 par les sapeurs-pompiers", l'édile a salué l'"efficience et la bonne coordination entre la gendarmerie et les pompiers".
L'élu indique que le feu s'est "propagé dans une partie de ce troisième étage" mais n'a pas "affecté les premier et deuxième étages".
Le maire a été à la rencontre du personnel et des résidents "choqués" dont "une partie est restée sur place".
D'autres personnes résidant dans cet Ehpad "ont pu être évacuées sur d'autres établissements du même groupe", a signalé M. Lacoux.
- "Aux normes" -
Un vaste périmètre de sécurité, à près de deux kilomètres de l'Ehpad, avait été mis en place samedi matin par la gendarmerie pour en barrer les accès, a constaté une journaliste de l'AFP.
Située à l'orée de la forêt de Montmorency, la résidence Le Mesnil, appartenant au groupe Colisée, l'un des principaux acteurs privés du secteur, comprend 84 chambres.
Dans un communiqué, le groupe Colisée dit "(s'associer) à la douleur des familles des résidents décédés".
"L'ensemble des collaborateurs sont mobilisés auprès des résidents et des familles en lien avec les autorités. Une cellule psychologique a été mise en place à destination des résidents, des familles, et des salariés", a ajouté le groupe, qui se tient "à la disposition de la gendarmerie pour apporter tous les éléments nécessaires à l'enquête".
"Les pompiers ont été extrêmement efficaces, ils ont réussi à circonscrire l'incendie dans un endroit très limité", a déclaré à la presse à proximité de l'Ehpad Romain Eskenazi, député PS du Val d'Oise.
"Simplement, le temps qu'ils interviennent, les chambres qui étaient le plus à proximité du déclenchement de l'incendie au troisième étage" ont été touchées et "il y a eu effectivement trois décès qu'on déplore par intoxication", a-t-il ajouté.
"La plupart de l'établissement est encore fonctionnel, la plupart des résidents sont encore sur place et les quelques-uns qui ont été évacués sont pris en charge par la mairie", a assuré M. Eskenazi.
"Là, on est dans la phase d'évaluation des dégâts", a souligné la préfecture.
"A l'heure actuelle, le travail consiste à savoir quelles personnes vont pouvoir rester dans l'établissement et quelles personnes vont devoir être transférées dans d'autres établissements", a-t-elle poursuivi.
"Une fois qu'on a épongé l'eau et les fumées, la question est de savoir qui peut rester sur place", a-t-elle encore dit.
Selon Romain Eskenazi, "l'établissement était parfaitement aux normes". "Une commission de sécurité avait eu lieu en 2023", a-t-il indiqué.
Les trois victimes sont des résidentes de l'Ehpad âgées de 68, 85 et 96 ans, a indiqué la préfecture du Val-d'Oise à l'AFP.
Elles sont décédées suite à une "intoxication par les fumées", a-t-on ajouté de même source.
Neuf autres personnes ont été blessées dans l'incendie, sept résidents et deux membres du personnel qui ont inhalé les fumées, a précisé la préfecture.
Huit de ces neuf personnes "en urgence relative" ont été "évacuées" vers divers hôpitaux du département francilien, selon la préfecture.
Le feu s'est déclaré "vers 07H15" au troisième étage de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et a "été circonscrit en quelques minutes", a-t-elle déclaré.
Les pompiers avaient été alertés par le personnel de l'Ehpad et sont "arrivés sur les lieux à 7H31", a souligné la préfecture.
Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Val-d'Oise a mobilisé 110 personnels pour éteindre cet incendie et a notamment engagé une grande échelle.
Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la brigade de gendarmerie de Montmorency, le feu serait parti de la buanderie de cette résidence médicalisée.
"Ce serait a priori un feu d'origine accidentelle", a indiqué près de l'établissement, Michel Lacoux, maire divers gauche de Bouffémont, petite commune "en deuil" après l'incendie.
"Prévenu à 7h30 par les sapeurs-pompiers", l'édile a salué l'"efficience et la bonne coordination entre la gendarmerie et les pompiers".
L'élu indique que le feu s'est "propagé dans une partie de ce troisième étage" mais n'a pas "affecté les premier et deuxième étages".
Le maire a été à la rencontre du personnel et des résidents "choqués" dont "une partie est restée sur place".
D'autres personnes résidant dans cet Ehpad "ont pu être évacuées sur d'autres établissements du même groupe", a signalé M. Lacoux.
- "Aux normes" -
Un vaste périmètre de sécurité, à près de deux kilomètres de l'Ehpad, avait été mis en place samedi matin par la gendarmerie pour en barrer les accès, a constaté une journaliste de l'AFP.
Située à l'orée de la forêt de Montmorency, la résidence Le Mesnil, appartenant au groupe Colisée, l'un des principaux acteurs privés du secteur, comprend 84 chambres.
Dans un communiqué, le groupe Colisée dit "(s'associer) à la douleur des familles des résidents décédés".
"L'ensemble des collaborateurs sont mobilisés auprès des résidents et des familles en lien avec les autorités. Une cellule psychologique a été mise en place à destination des résidents, des familles, et des salariés", a ajouté le groupe, qui se tient "à la disposition de la gendarmerie pour apporter tous les éléments nécessaires à l'enquête".
"Les pompiers ont été extrêmement efficaces, ils ont réussi à circonscrire l'incendie dans un endroit très limité", a déclaré à la presse à proximité de l'Ehpad Romain Eskenazi, député PS du Val d'Oise.
"Simplement, le temps qu'ils interviennent, les chambres qui étaient le plus à proximité du déclenchement de l'incendie au troisième étage" ont été touchées et "il y a eu effectivement trois décès qu'on déplore par intoxication", a-t-il ajouté.
"La plupart de l'établissement est encore fonctionnel, la plupart des résidents sont encore sur place et les quelques-uns qui ont été évacués sont pris en charge par la mairie", a assuré M. Eskenazi.
"Là, on est dans la phase d'évaluation des dégâts", a souligné la préfecture.
"A l'heure actuelle, le travail consiste à savoir quelles personnes vont pouvoir rester dans l'établissement et quelles personnes vont devoir être transférées dans d'autres établissements", a-t-elle poursuivi.
"Une fois qu'on a épongé l'eau et les fumées, la question est de savoir qui peut rester sur place", a-t-elle encore dit.
Selon Romain Eskenazi, "l'établissement était parfaitement aux normes". "Une commission de sécurité avait eu lieu en 2023", a-t-il indiqué.