Le conflit social dans les hôpitaux périphériques d'Uturoa et de Taiohae semble parti pour durer, au moins jusqu'à lundi. Aucune négociation n'a eu lieu entre le SPHPF (syndicat des praticiens hospitaliers) et le ministère de la santé depuis le début de la grève, mercredi dernier.
"On a accepté 11 des 12 points de revendication des grévistes, les discussions n'achoppent plus que sur le licenciement du Dr Finot, pour lequel nous ne pouvons rien, puisqu'il a porté l'affaire devant le tribunal" nous explique-t-on au ministère de la santé. Il n'est donc question d'aucune reprise des négociations avec les grévistes.
Joint par téléphone, le docteur Philippe Dubois, membre du SPHPF et praticien hospitalier à l'hôpital d'Uturoa, confirme à Tahiti Infos que les négociations n'ont pas repris. "Le tribunal administratif devrait étudier le cas du Dr Finot lundi matin, donc on avisera ensuite" explique-t-il. Il ajoute qu'il est inexact de dire que les grévistes ont obtenu gain de cause sur 11 de leur 12 points de revendications. "Il y a deux points qui n'ont pas été abordés, qui touchent notamment au statut des praticiens hospitaliers, et qui relèvent du ministère de la fonction publique".
Vendredi, au troisième jour de grève, ils étaient toujours 8 praticiens hospitaliers ( sur 10 en service) à suivre le mouvement à Uturoa, et 2 (sur 2) à Taiohae.
"On a accepté 11 des 12 points de revendication des grévistes, les discussions n'achoppent plus que sur le licenciement du Dr Finot, pour lequel nous ne pouvons rien, puisqu'il a porté l'affaire devant le tribunal" nous explique-t-on au ministère de la santé. Il n'est donc question d'aucune reprise des négociations avec les grévistes.
Joint par téléphone, le docteur Philippe Dubois, membre du SPHPF et praticien hospitalier à l'hôpital d'Uturoa, confirme à Tahiti Infos que les négociations n'ont pas repris. "Le tribunal administratif devrait étudier le cas du Dr Finot lundi matin, donc on avisera ensuite" explique-t-il. Il ajoute qu'il est inexact de dire que les grévistes ont obtenu gain de cause sur 11 de leur 12 points de revendications. "Il y a deux points qui n'ont pas été abordés, qui touchent notamment au statut des praticiens hospitaliers, et qui relèvent du ministère de la fonction publique".
Vendredi, au troisième jour de grève, ils étaient toujours 8 praticiens hospitaliers ( sur 10 en service) à suivre le mouvement à Uturoa, et 2 (sur 2) à Taiohae.
