Tahiti, le 1er septembre 2025 - Les négociations entre le patronat et l'intersyndicale à l’origine de plusieurs dépôts de préavis de grève dans différentes sociétés de la place ont une seconde fois échouées, ce lundi. Aucun protocole d'accord n'a été signé.
Des négociations entre la Fédération générale du commerce (FGC), la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et l'intersyndicale composée de CSTP-FO, CSIP, Otahi et O oe to oe rima ont eu lieu ce lundi. Comme lors de leur toute première réunion, les échanges ont duré près de trois heures sans qu'aucun protocole n'ait été signé. Cette fois-ci, les syndicats se sont déplacés en nombre puisque certains délégués syndicaux et délégués du personnel ont également assisté aux échanges.
Au sortir de la salle de réunion, les premiers mots du premier secrétaire général adjoint de la CSIP, Cyril Le Gayic, ont été directs : “On n'a pas d'accord, on continue la grève”. Il admet cependant que sur certains points “minimes”, les négociations ont avancé. Pour ce qui est “des points principaux, ils vont revoir (leur copie) pour nous envoyer peut-être quelque chose d'ici quelques jours (...). Bon là, il y a de petites avancées mais pas sur les points principaux” à l’image de la revalorisation de la grille salariale.
De son côté, le secrétaire général de la CSTP-FO Patrick Galenon dénonce le fait que les chefs d'entreprise tout comme les syndicats de patrons se renvoient la balle quant à la discussion sur certains points. Les syndicalistes “n'ont donc pas eu ce qu'on espérait, alors on est un peu partagé”. Le patron de la CSTP-FO soutient néanmoins que pour certains points de revendication – “dont je ne me souviens pas” – l'intersyndicale a eu “gain de cause”. L’intersydnciale devrait recevoir dans la semaine une proposition de protocole d’accord.
Des négociations entre la Fédération générale du commerce (FGC), la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et l'intersyndicale composée de CSTP-FO, CSIP, Otahi et O oe to oe rima ont eu lieu ce lundi. Comme lors de leur toute première réunion, les échanges ont duré près de trois heures sans qu'aucun protocole n'ait été signé. Cette fois-ci, les syndicats se sont déplacés en nombre puisque certains délégués syndicaux et délégués du personnel ont également assisté aux échanges.
Au sortir de la salle de réunion, les premiers mots du premier secrétaire général adjoint de la CSIP, Cyril Le Gayic, ont été directs : “On n'a pas d'accord, on continue la grève”. Il admet cependant que sur certains points “minimes”, les négociations ont avancé. Pour ce qui est “des points principaux, ils vont revoir (leur copie) pour nous envoyer peut-être quelque chose d'ici quelques jours (...). Bon là, il y a de petites avancées mais pas sur les points principaux” à l’image de la revalorisation de la grille salariale.
De son côté, le secrétaire général de la CSTP-FO Patrick Galenon dénonce le fait que les chefs d'entreprise tout comme les syndicats de patrons se renvoient la balle quant à la discussion sur certains points. Les syndicalistes “n'ont donc pas eu ce qu'on espérait, alors on est un peu partagé”. Le patron de la CSTP-FO soutient néanmoins que pour certains points de revendication – “dont je ne me souviens pas” – l'intersyndicale a eu “gain de cause”. L’intersydnciale devrait recevoir dans la semaine une proposition de protocole d’accord.
“Les employés souffrent”
Rappelons que lors de la toute première négociation qui a eu lieu le 24 août dernier, les responsables de la Fédération générale du commerce (FGC), Thierry Trouillet, Christophe Dufour et Gérard Burlats, ainsi que Guillaume Reynaud pour la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) avaient promis aux syndicalistes, dans un courrier commun, de revenir vers eux le mercredi 27 août “avec nos réponses, point par point”. Une promesse qui n’a finalement pas été tenue…
Pour Patrick Galenon, l'inquiétude des patrons concerne surtout “les prochaines négociations salariales, évidemment, puisqu'on les attend là aussi”.
Le délégué syndical de O oe to oe rima à Carrefour Faa’a, Guillaume Philbois, n’a pas caché sa déception au sortir de la salle de réunion. Il assure que pour les salariés, actuellement, c’est “dur”. “Ils (les patrons, NDLR) ne voient que leur profit et leurs trucs à eux et nous, en attendant, on souffre. Les employés souffrent”, dit-il. Il prévient tout de même que les grèves pourront prendre de l’ampleur. “C'est difficile de ne pas vouloir comprendre la détresse des employés (...). Je trouve cela désolant”, confie-t-il.
Pour Patrick Galenon, l'inquiétude des patrons concerne surtout “les prochaines négociations salariales, évidemment, puisqu'on les attend là aussi”.
Le délégué syndical de O oe to oe rima à Carrefour Faa’a, Guillaume Philbois, n’a pas caché sa déception au sortir de la salle de réunion. Il assure que pour les salariés, actuellement, c’est “dur”. “Ils (les patrons, NDLR) ne voient que leur profit et leurs trucs à eux et nous, en attendant, on souffre. Les employés souffrent”, dit-il. Il prévient tout de même que les grèves pourront prendre de l’ampleur. “C'est difficile de ne pas vouloir comprendre la détresse des employés (...). Je trouve cela désolant”, confie-t-il.
Dans l’hôtellerie, de nombreux accords trouvés
Du côté de l’hôtellerie, les négociations avancent également, selon O oe to oe rima, syndicat majoritaire dans ce secteur d’activité. En effet, sur la quinzaine de préavis de grève qui ont été déposés dans les hôtels de Tahiti et Moorea ainsi que dans les îles éloignées, un accord a été trouvé pour 80 % d’entre eux.
Le syndicat pointe du doigt les hôtels où aucun protocole d’accord n’a été signé comme le Brando ou encore les deux hôtels du groupe InterContinental à Bora Bora, le Thalasso et Le Moana. “Les directions n’ont pas voulu échanger sur les préavis et renvoient cela aux réunions tripartites.”
O oe to oe rima indique d’ailleurs que depuis cinq ans maintenant, “le Conseil des professionnels de l’hôtellerie s’est effondré (…) il ne représente plus l’ensemble des hôtels (…). Je ne vois pas où est le point bloquant de négocier au sein même de l’entreprise”.
Le syndicat dénonce également l’attitude de la direction du Conrad par rapport aux instances représentatives du personnel concernant notamment “la fermeture de l’hôtel où aucun document ne leur a été présenté par le directeur alors qu’il doit informer les membres du comité d’entreprise”.
Le syndicat pointe du doigt les hôtels où aucun protocole d’accord n’a été signé comme le Brando ou encore les deux hôtels du groupe InterContinental à Bora Bora, le Thalasso et Le Moana. “Les directions n’ont pas voulu échanger sur les préavis et renvoient cela aux réunions tripartites.”
O oe to oe rima indique d’ailleurs que depuis cinq ans maintenant, “le Conseil des professionnels de l’hôtellerie s’est effondré (…) il ne représente plus l’ensemble des hôtels (…). Je ne vois pas où est le point bloquant de négocier au sein même de l’entreprise”.
Le syndicat dénonce également l’attitude de la direction du Conrad par rapport aux instances représentatives du personnel concernant notamment “la fermeture de l’hôtel où aucun document ne leur a été présenté par le directeur alors qu’il doit informer les membres du comité d’entreprise”.
































