Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 13/10/2015 - Un Néo-Zélandais soupçonné d'avoir menacé d'empoisonner du lait pour bébés afin d'extorquer de l'argent au géant des produits laitiers Fonterra a été inculpé mardi de chantage.
Un homme d'affaires de 60 ans a comparu mardi devant un tribunal d'Auckland dans une affaire de lettres de menaces envoyées à la coopérative néo-zélandaise et à l'organisation professionnelle des agriculteurs, Federated Farmers of New Zealand, en novembre dernier.
Ces lettres menaçaient d'empoisonner des boîtes de lait pour bébés si les exigences du maître chanteur n'étaient pas satisfaites.
Un chantage qualifié par les autorités "d'attaque contre un symbole de la Nouvelle-Zélande" lorsqu'il avait été révélé en mars, faisant craindre des répercutions dévastatrices pour le plus grand exportateur au monde de produits laitiers, au premier rang desquels le lait infantile.
La police avait lancé une enquête massive, qui a débouché mardi sur une série de perquisitions et sur l'arrestation du suspect présenté au tribunal. Environ 2.600 personnes ont été contactées et une soixantaine ont fait figure de suspects potentiels.
"L'arrestation d'aujourd'hui est le résultat d'une enquête poussée de plusieurs mois", s'est félicité le commissaire Mike Bush.
Initialement, le maître chanteur exigeait le retrait d'un poison appelé 1080 et accompagnait ses missives de paquets contenant du lait en poudre empoisonné.
Ce produit est utilisé pour contrôler les populations de chats retournés à l'état sauvage ou de possums mais ses détracteurs disent qu'il endommage l'environnement et menace la faune et la flore sauvage.
Cependant, le tribunal n'a pas retenu le motif "d'écoterrorisme", jugeant que l'appât du gain était le mobile principal.
Le tribunal a décidé de ne pas rendre publique l'identité du suspect. Cet habitant d'Auckland a été placé en détention provisoire jusqu'à une prochaine audience. Il encourt jusqu'à 14 ans de prison.
Le PDG de Fonterra Theo Spierings, destinataire des lettres, s'est dit "heureux" de cette arrestation.
ns/jpk/ev/ros
Un homme d'affaires de 60 ans a comparu mardi devant un tribunal d'Auckland dans une affaire de lettres de menaces envoyées à la coopérative néo-zélandaise et à l'organisation professionnelle des agriculteurs, Federated Farmers of New Zealand, en novembre dernier.
Ces lettres menaçaient d'empoisonner des boîtes de lait pour bébés si les exigences du maître chanteur n'étaient pas satisfaites.
Un chantage qualifié par les autorités "d'attaque contre un symbole de la Nouvelle-Zélande" lorsqu'il avait été révélé en mars, faisant craindre des répercutions dévastatrices pour le plus grand exportateur au monde de produits laitiers, au premier rang desquels le lait infantile.
La police avait lancé une enquête massive, qui a débouché mardi sur une série de perquisitions et sur l'arrestation du suspect présenté au tribunal. Environ 2.600 personnes ont été contactées et une soixantaine ont fait figure de suspects potentiels.
"L'arrestation d'aujourd'hui est le résultat d'une enquête poussée de plusieurs mois", s'est félicité le commissaire Mike Bush.
Initialement, le maître chanteur exigeait le retrait d'un poison appelé 1080 et accompagnait ses missives de paquets contenant du lait en poudre empoisonné.
Ce produit est utilisé pour contrôler les populations de chats retournés à l'état sauvage ou de possums mais ses détracteurs disent qu'il endommage l'environnement et menace la faune et la flore sauvage.
Cependant, le tribunal n'a pas retenu le motif "d'écoterrorisme", jugeant que l'appât du gain était le mobile principal.
Le tribunal a décidé de ne pas rendre publique l'identité du suspect. Cet habitant d'Auckland a été placé en détention provisoire jusqu'à une prochaine audience. Il encourt jusqu'à 14 ans de prison.
Le PDG de Fonterra Theo Spierings, destinataire des lettres, s'est dit "heureux" de cette arrestation.
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