TAHITI, le 6 décembre 2020 - Elle est la créatrice des gifs des danseuse et danseur de ‘ori Tahiti qui sont disponibles sur Instagram et Facebook depuis le mois d’août. Nancy Cavé, amoureuse de la Polynésie française, a rencontré un succès auquel elle ne s’attendait pas. Ses dessins mouvants ont été utilisés plus de 462 000 fois partout dans le monde.
Au cours de l’hiver 2019, une idée a germé. Nancy Cavé, amoureuse de la Polynésie française, passionnée par le ‘ori tahiti qu’elle a pratiqué en métropole, s’est mise en tête de fabriquer des gifs en rapport avec Tahiti.
"J’en avais marre de ne rien trouver", se rappelle-t-elle. "Alors j’ai réalisé un kit de dix gifs avec une danseuse qui exécute un fa'arapu et un danseur qui fait un pā'oti."
Pour toucher le plus grand nombre, danseuse et danseur se déclinent en différentes couleurs de peau.
Elle a soumis ses créations aux réseaux sociaux et a patienté. "Le processus de validation est très long", sait-elle.
Et puis un jour, au mois d’août, elle a vu ses gifs apparaître sur la toile. Ils sont disponibles sur Facebook et Instagram. "Je pensais vraiment qu’il n’y aurait que mes proches à les utiliser, finalement, il y a eu plus de 462 000 utilisations partout à travers le monde."
Nancy Cavé reçoit des messages de groupes de danse basés aux quatre coins de la planète. "Ils me disent qu’ils attendaient ces gifs avec impatience !"
Du graphisme à la peinture
Graphiste de formation, Nancy Cavé a travaillé dans différentes sociétés, dans la mode surtout ainsi que l’audiovisuel (à Canal + notamment).
Après plusieurs années d’expérience professionnelle, elle a ressenti le besoin de faire autre chose. Elle s’est tournée vers la décoration d’intérieur.
"Je m’ennuyais dans le graphisme." Cette réorientation n’a pas comblé ses attentes. En tous les cas, pas directement.
"Au cours de ma formation en décoration d’intérieur, j’ai découvert la peinture. Et finalement, c’est ça qui m’a plu. La peinture et le dessin."
Elle a repris un travail de graphiste pour vivre tout en s’exprimant pendant son temps libre en peignant et dessinant.
Une passion pour la Polynésie
Sa mère est martiniquaise, son père métropolitain. Elle vit en France mais depuis toujours, sans raison apparente, elle a une attirance irrésistible pour le Pacifique en général et la Polynésie française en particulier.
"Toute petite je me déguisais avec des tenues que j’imaginais être tahitiennes, avec des tatouages. Je ne sais pas du tout pourquoi." Elle a fait du ‘ori Tahiti dès 2005 à Paris, alors qu’elle avait à peine 20 ans. Les écoles venaient d’ouvrir.
Elle cherche sans cesse ce qui peut la rapprocher de cette région du monde. Elle a travaillé avec les éditions des Mers Australes sur le livre Pele, la déesse du feu qui est sorti en 2015.
Elle a exposé un tableau d’acrylique à la délégation de Polynésie de Paris, elle s’occupe de toute l’illustration du festival E-Amui.
Elle a 34 ans cette année "et je suis en plein changement de vie. J’ai quitté mon emploi pour être freelance et pouvoir me consacrer à d’autres priorités".
Par exemple, la peinture et le dessin. Elle envisage de reprendre une série de vahine qu’elle a réalisée sur papier kraft. "Mon rêve absolu ? Pouvoir un jour exposer à la galerie Winkler à Papeete."
Au cours de l’hiver 2019, une idée a germé. Nancy Cavé, amoureuse de la Polynésie française, passionnée par le ‘ori tahiti qu’elle a pratiqué en métropole, s’est mise en tête de fabriquer des gifs en rapport avec Tahiti.
"J’en avais marre de ne rien trouver", se rappelle-t-elle. "Alors j’ai réalisé un kit de dix gifs avec une danseuse qui exécute un fa'arapu et un danseur qui fait un pā'oti."
Pour toucher le plus grand nombre, danseuse et danseur se déclinent en différentes couleurs de peau.
Elle a soumis ses créations aux réseaux sociaux et a patienté. "Le processus de validation est très long", sait-elle.
Et puis un jour, au mois d’août, elle a vu ses gifs apparaître sur la toile. Ils sont disponibles sur Facebook et Instagram. "Je pensais vraiment qu’il n’y aurait que mes proches à les utiliser, finalement, il y a eu plus de 462 000 utilisations partout à travers le monde."
Nancy Cavé reçoit des messages de groupes de danse basés aux quatre coins de la planète. "Ils me disent qu’ils attendaient ces gifs avec impatience !"
Du graphisme à la peinture
Graphiste de formation, Nancy Cavé a travaillé dans différentes sociétés, dans la mode surtout ainsi que l’audiovisuel (à Canal + notamment).
Après plusieurs années d’expérience professionnelle, elle a ressenti le besoin de faire autre chose. Elle s’est tournée vers la décoration d’intérieur.
"Je m’ennuyais dans le graphisme." Cette réorientation n’a pas comblé ses attentes. En tous les cas, pas directement.
"Au cours de ma formation en décoration d’intérieur, j’ai découvert la peinture. Et finalement, c’est ça qui m’a plu. La peinture et le dessin."
Elle a repris un travail de graphiste pour vivre tout en s’exprimant pendant son temps libre en peignant et dessinant.
Une passion pour la Polynésie
Sa mère est martiniquaise, son père métropolitain. Elle vit en France mais depuis toujours, sans raison apparente, elle a une attirance irrésistible pour le Pacifique en général et la Polynésie française en particulier.
"Toute petite je me déguisais avec des tenues que j’imaginais être tahitiennes, avec des tatouages. Je ne sais pas du tout pourquoi." Elle a fait du ‘ori Tahiti dès 2005 à Paris, alors qu’elle avait à peine 20 ans. Les écoles venaient d’ouvrir.
Elle cherche sans cesse ce qui peut la rapprocher de cette région du monde. Elle a travaillé avec les éditions des Mers Australes sur le livre Pele, la déesse du feu qui est sorti en 2015.
Elle a exposé un tableau d’acrylique à la délégation de Polynésie de Paris, elle s’occupe de toute l’illustration du festival E-Amui.
Elle a 34 ans cette année "et je suis en plein changement de vie. J’ai quitté mon emploi pour être freelance et pouvoir me consacrer à d’autres priorités".
Par exemple, la peinture et le dessin. Elle envisage de reprendre une série de vahine qu’elle a réalisée sur papier kraft. "Mon rêve absolu ? Pouvoir un jour exposer à la galerie Winkler à Papeete."
